25/07/2019
Cinquante
Georges Lucas, à l'occasion de son cinquantième anniversaire, posant avec ses potes de rami. Certains ont fait plus d'efforts vestimentaires que d'autres.
A cet instant, Georges Lucas ignore ce que son avenir lui réserve. Il ignore qu'il finira racheté par Disney. C'est pourtant ce qui nous attend tous : être racheté par Disney.
Autrement ? Un mien texte sur le sujet.
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23/07/2019
"L'Homme que fut Blaise Cendrars"
(...) Le Mercure de France, revue alors célèbre, aujourd'hui enterrée, et qui devait considérer qu'elle faisait beaucoup d'honneur aux poètes en publiant leurs œuvres, car lorsque Blaise s'est présenté à la caisse pour toucher sa pige, on l'informa sans commentaires que Le Mercure ne payait pas les poésies. A quoi la victime, qui courait après un sou de cuivre, s'est exclamée sans ambages :
- Merde ! mettez-les en prose et donnez-moi cent sous !
"L'Homme que fut Blaise Cendrars", A.t'Serstevens. Ed. arléa.
(…)
Nous avions bien autre chose à faire que nous mêler au monde des lettres; il occupait fort peu de place dans nos entretiens. Un vrai marin ne s'attarde pas volontiers à parler de la mer, mais des terres où elle l'a mené.
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19/07/2019
Paix ?
- Me fais pas marrer. La paix, c’est comme l’amour, tout dépend QUI m’en parle.
- Et alors, qui ?
- Les personnes que je trouve légitimes pour m'sortir ce genre de mots, je les compte sur les doigts d’une main. Et font pas partie d‘un quelconque cénacle littéraire, tu peux m’croire.
- Les autres sont des menteurs ?
- Sont dupes, en tout cas.
- De quoi, de qui ?
- D'eux-même.
07:23 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paix, festival voix vives, voix vives, sète, marielle, carmet
15/07/2019
- Non, mon petit Antoine...
- … J’aime beaucoup votre sensibilité, votre fragilité… et votre dernier cadeau, ce lot de bombes de laque Elnett, en témoigne… Vous êtes un garçon attentionné… Mais je préfère cette brute de Lino. Si au moins vous aviez su jouer d’un instrument de musique ! Avec votre physique, la finesse de vos attaches, c’est tout de même dommage de ne même pas être passé par le Conservatoire…
06:34 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2019
Chany # 3
Bien sûr qu’on les choisit, ces ancêtres. J’en ai d’extravagants. L’un d’eux commença, vers les seize ans, de désarticuler toutes les brebis qu’il gardait, afin qu’elles n’aillent pas brouter l’herbe du voisin, le temps d’aller voir les bergères, qui loua par la suite un wagon du P.L.M. pour y abriter ses maîtresses, qui poussa la supercherie jusqu’à faire croire à toute une petite ville de Limagne qu’il faisait pousser des bananes dans son jardin, qui, rebouteux, sourcier et un peu sorcier, refusa sa vie durant d’adresser la parole à un homme de l’art, et finit, sur les marches d’un café, un beau mensonge aux lèvres. Ces ancêtres, je les garde pour les jours de fête. Leur fréquentation est dangereuse et n’est pas philosophique, si l’on entend par philosophie la recherche de la vérité. Mais elle me plaît. Même au cimetière, ce ne sont pas des gens qui vous laissent tomber.
Alain Chany, « Vessies et lanternes »,
éd. de L’Olivier (collection « Replay »)
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28/06/2019
Canicule ou pas...
10:55 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : canicule, artiste
26/06/2019
"Nu dans le jardin d'Eden"
Bien avant que Jester eût jamais vu Garden Hills, il savait tout de la perfection. Si vous êtes parfait, vous êtes supposé gagner. Tout le monde sait ça. Le parfait combattant gagne le match de boxe. Le parfait travailleur devient président. C’est une loi de la nature, comme la gravité. Les cerfs-volants volent les jours de vent. Les enfants qui boivent du lait ont les os costauds. C’est pour ça que les hommes se lèvent le matin. C’est pour ça que les nations se font la guerre. Et c’était pour ça que Jester s’était trouvé sur ce cheval, tôt le matin, au haras Ponce de Leon à Ocala, Floride. Il souriait encore quand Roman Lover avait percuté en plein galop le mur de ciment à 50 kilomètres à l’heure.
C’était clairement une violation perverse de l’ordre naturel des choses. C’était une rivière coulant vers le haut de la colline. C’était le feu qui ne brûle pas et la glace qui ne gèle pas. C’était arrivé si vite qu’il n’avait même pas eu le temps d’avoir peur. Il avait rencontré le mur sans se protéger : il attendait un baiser et s’était pris une brique dans la gueule.
« Nu dans le jardin d’Éden » de Harry Crews (1969), trad. quarante-cinq ans plus tard par Patrick Raynal
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24/06/2019
Sarah Connor ?
- Vous savez où je puis trouver cette xwgjkszs ?
- Non, Monsieur, on ne parle plus ainsi d’une femme, ce n’est plus poss…
- Je répète ma question : « avez-vous vu cette lgzbgswx ? ».
- Et vous récidivez, en plus !
- Sûrement pas. J’ai dit « lgzbgswx » au lieu de « xwgjkszs ».
- Sortez, Monsieur.
- I’ll be back.
- Pardon ?!
- Non, rien. C’était de l’anglais. J’aurai essayé.
07:27 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antoine doinel, dorothée, sarah connor
22/06/2019
"Les années perdues ?"
18:33 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul léautaud, léautaud, poésie, poètes, années perdues, gérard dubois