04/12/2019
B.B.B.
« Il faut en France beaucoup de fermeté et une grande étendue d’esprit pour se passer des charges et des emplois, et consentir ainsi à demeurer chez soi et à ne rien faire. Personne presque n’a assez de mérite pour jouer ce rôle avec dignité, ni assez de fonds pour remplir le vide du temps, sans ce que le vulgaire appelle des affaires. Il ne manque cependant à l’oisiveté du sage qu’un meilleur nom ; et que méditer, parler, lire et être tranquille s’appelât travailler. »
La Bruyère
11:58 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : la bruyère, the big lebowski
27/11/2019
Remise à niveau (english) # 114
15:21 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poetry
26/11/2019
Luc Dietrich
14:43 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dietrich, richaud, le bonheur des tristes, le canard enchaîné, frédéric richaud, denoël, luc dietrich
23/11/2019
C'était le Cabaret Poétique du 17 novembre 2019
08:28 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, le cabaret poétique, le périscope, pierre tilman, mathieu bec
15/11/2019
CABARET POETIQUE LE DIMANCHE 17 NOVEMBRE...
15:31 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, le cabaret poétique, le périscope, pierre tilman, mathieu bec
13/11/2019
Physique quantique
03:53 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : niels bohr, physique quantique
12/11/2019
Quelques trucs à lire...
Le nouveau numéro de la revue "N.A.W.A." est à lire.
Que des textes inédits… ici, là, là ou encore là. Si cela vous intéresse de faire le tour de ma boussole...
Autrement, rien à voir, un article sur "le retour à l'ordre moral" signé Pierre Jourde. Pas ça qui inversera la tendance, mais il est parfois bon de se compter.
05:50 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre jourde, nawa, revue nawa, zsa zsa gabor
07/11/2019
C'était la soirée de lancement des Editions Le Clos Jouve...
... c'était le 25 octobre, et près de 200 personnes s'y sont pressées entre 19 et 23h.
Anne de Boissy lisant "Profils perdus d'Antoine Vitez" de Jean-Pierre Léonardini.
Jean-Pierre Léonardini
Jindra Kratochvil & (Chéri-)Bibi.
Les sinistrissimes Jindra Kratochvil & Stéphane Libert !
Pendant ce temps-là, au mur...
Les éditeurs (Philippe Bouvier and me)
André, le patron du lieu (Café du Clos Jouve)
Pierre Desmaret lisant "La Rome d'Ettore Scola" de Michel Sportisse"
Fin de soirée
07:54 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le clos jouve, editions le clos jouve, anne de boissy, jean-pierre leonardini, pierre desmaret, café le clos jouve, scola, vitez, antoine vitez, philippe bouvier, ettore scola
05/11/2019
« Aujourd’hui j’ai invoqué tout dieu disponible dans la forêt embrumée... »
J’ai oublié où j’ai entendu que les poèmes
sont censés réveiller les dieux endormis ;
de nos jours et à leur manière habituelle,
ils prennent des formes presque méconnaissables ;
l’un est un chien, l’autre un épouvantail
hors d’usage – les corneilles se perchent
sur ses manches fouettées par le vent,
l’un est un charpentier qui ne devient pas Jésus,
un autre une fille montée au ciel
soixante ans trop tôt. Les dieux meurent,
pas toujours de leur plein gré,
tels des chats myopes bondissant
entre deux immeubles de sept étages.
Un dieu a fait sortir des plumes hors de ma peau
pour que je vole, une faveur frisant la terreur.
Mais je ne dresse pas ici une carte des dieux.
S’ils habitent les rivières,
c’est qu’elles sont sans équilibre figé ;
les dieux détestent l’équilibre, car tout
ce qui vit bouge ; les rocs
sont une guerre d’atomes, le pissenlit
perfore le goudron de la route.
Le scarabée tropical de Seltzer grandit à partir
d’une boule larvée dans le bras d’un homme,
pour en sortir adulte, en agitant ses pinces.
Sur le mont Cuchama il y avait tant de dieux
qui passaient là que je me suis terré au creux
d’un rocher, réveillant l’un d’eux par accident.
J’ai fui en serrant les fesses, mort de trouille.
Je pourrais tracer une carte du lieu,
mais on ne les surprend jamais deux fois
au même endroit.
Jim Harrisson, « Une heure de jour en moins » (trad. Brice Matthieussent)
08:46 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jim harrisson, harrisson, brice matthieussent, une heure de jour en moins, dieux