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07/05/2013

"Je n'ai jamais dit que j'étais un grand poète..."

 

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« Je ne savais pas qui j’étais, où j’allais, ce que signifiait le monde, de quoi les femmes étaient faites. La seule chose que je savais, c’est qu’il me fallait garder des traces de cette petite vie qui était la mienne (…) Je n’ai jamais dit que j’étais un grand poète ; je n’ai jamais essayé de faire croire que j’étais autre chose qu’un poète mineur et un faiseur de chansons. Je ne sais même pas quel nom coller à cette activité. Laissons aux spécialistes le soin de donner les appellations. J’ai seulement dit que j’avais tout consigné. Tout est là. J’ai accompli exactement ce que je m’étais proposé au départ, témoigner de mon voyage sans jamais porter de jugement. Mais le voyage est là. On ne peut pas en douter. »

Leonard Cohen

 

 

 

19/03/2009

SEPARATION

 
Paroles (et traduction) ICI.

09/04/2008

pour Philippe B.

D'abord, cet entretien politique avec Christian Schiaretti... où la droite et la gauche sont (presque) renvoyées dos à dos, où la LCR et le FN se prennent une baffe dans la même phrase (chapeau, l'artiste!). 

Ensuite, une p'tiote vidéo: il s'appelle Bukowski (sic) et chante Cohen !

 

12/07/2007

MIRACLE À L’HÔTEL-DIEU

 Info intéressante pour mes lecteurs lyonnais : à l’hôtel-Dieu, où Rabelais a pris quelques risques en disséquant des cadavres, où je me suis fait vampiriser d’innombrables fois, se tient deux fois par an une grande braderie aux livres. La bibliothèque  de l’établissement hospitalier vide ses étagères (il s’agit de faire de la place pour tous les Alexandre Jardin et Marc Levy à paraître). C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, pour CINQUANTE CENTIMES D’EUROS, j’ai déniché un exemplaire des « Perdants magnifiques » de Leonard Cohen (chez 10/18). À  dix euros, j’aurais acheté cette merveille défraîchie.

Donc, bref, en résumé, je me retrouve avec DEUX exemplaires de « Beautiful losers ». Pas l’intention de les collectionner. Le/la premier(e) qui réagit, je lui envoie ma trouvaille.

 
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12/06/2007

bureau

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Il choisit une couleur qui s’appelait Tibetan Desire, ce qui l’amusa beaucoup, car il y voyait une complète contradiction dans les termes. 

« Les perdants magnifiques » de Leonard Cohen

30/03/2007

Vendredi 30 mars

Ces derniers jours, j’ai repris contact avec Leonard Cohen, René Char, Cormac Mac Carthy, etc.

Ces derniers jours, j’ai animé un atelier d’écriture en prison qui, des trois heures initialement prévues pour son bon déroulement, a été raccourci à moins d’une heure grâce à la mauvaise volonté de certains surveillants. Le temps de trajet aller-retour jusqu’à cette prison, quant à lui, a été maintenu à presque quatre heures.

Ces derniers jours, j’ai animé la rencontre Pascal Garnier-Nan Aurousseau qui a failli tourner au pugilat. Au milieu du ring, je me suis souvenu que mon job-d’une-après-midi était celui de modérateur. Même le vent jouait contre moi, secouant le chapiteau sous lequel avait lieu la rencontre, pilonnant l’hippodrome de Bron où se déroulait la Fête du Livre.

Ces derniers jours, j’ai lu un livre par jour. La routine. Le contraire de la routine.

Ces derniers jours, j’ai payé pour voir un film rempli de spartiates et d’hémoglobine. Les éléphants (numérisés) y réussissaient de jolis sauts dans le vide.

Ces derniers jours, je suis retourné à Brest (plusieurs chapitres de mon nouveau roman s’y déroulent) grâce à la lecture d’une B.D (« Un homme est mort », Kris/Davodeau chez Futuropolis, l’histoire vraie du film invisible de René Vautier).

Ces derniers jours… toujours, et de plus en plus, la politique. J’ai emprunté à la bibliothèque « Le poisson dans l’eau », où Vargas Llosa raconte sa participation à la présidentielle (un engagement politique qui aura duré trois ans). En exergue, cette citation de Max Weber : « Les premiers chrétiens aussi savaient très exactement que le monde est gouverné par les démons et que celui qui se mêle de politique, c’est-à-dire consent à utiliser comme moyens le pouvoir et la violence, a scellé un pacte avec le diable, si bien qu’il n’est plus assuré de produire le bien avec ce qui est bon et le mal avec ce qui est mauvais, car fréquemment il en va tout le contraire. Celui qui ne le voit pas est, politiquement parlant, un enfant. »  

Ces derniers jours, j’ai repassé les judogis de mes enfants, supprimé le fromage de mon alimentation, aperçu UN de mes livres en vente au festival Quais du Polar (« L’idiot n°2 », sur le stand de la librairie Passages)…

Ces derniers jours, je me suis laissé conduire par une photographe aux yeux verts jusqu’à Saint-Symphorien-de-Lay, préparé à un futur marathon d’écriture avec les (h)auteurs

13/02/2005

Beautiful losers

Leonard Cohen et ses « Perdants Magnifiques ». Quand il écrit le portrait de Catherine Tekakwitha, au milieu des années 60, a-t-il déjà versé dans le bouddhisme zen ? Sans doute pas. Il est amoureux de Nico, il la trouve la plus mystérieuse des reines avec ses réponses énigmatiques, son art de détourner une conversation de la façon la plus imprévisible… avant de s’apercevoir qu’elle est sourde comme un pot.

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