12/02/2017
Remise à niveau (english) #61
19:04 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : shakespeare
24/01/2017
Fallet
Il est préférable de mourir à cinquante ans en ayant usé, abusé de l'existence sous toutes ses coutures, à l'envers, à l'endroit, couché, n'importe comment, pourvu qu'elle ait servi à quelque chose, que de la terminer à quatre-vingts ans sans un souvenir qui en vaille la peine, après avoir besogné comme un con pour des prunes, fait trente-six gosses à une rémouleuse de lentilles et avoir décroché des certificats de bonne conduite, de bonne tenue, de bon travail, à en fournir ses cabinets de papier hygiénique pour l'éternité…
René FALLET, "Banlieue sud-est"
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24/12/2016
24 décembre...
Rabaisse ta vanité
Que mesquines sont tes haines
Nourries dans l’erreur
D’avoir fait naître de l’air une tradition vivante
Ou d’un vieil oeil malin la flamme insoumise
Ce n’est pas là de la vanité
Ici-bas toute l’erreur est de n’avoir rien accompli
Toute l’erreur est, dans le doute, d’avoir tremblé
12:54 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : pound, ezra pound
30/09/2016
" Seules les choses... "
00:00 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski
28/09/2016
J.D.
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08/08/2016
"Vous me faites rire..."
Vous me faîtes rire avec votre angoisse métaphysique, c'est la frousse qui vous étreint, la peur de la vie, la peur des hommes d'action, de l'action, du désordre. Désordre que les végétaux, les minéraux et les bêtes ; désordre que la multitude des races humaines ; désordre que la vie des hommes, la pensée, l'histoire, les batailles, les inventions, le commerce, les arts ; désordre que les théories, les passions, les systèmes. C'a toujours été comme ça. Pourquoi voulez-vous y mettre de l'ordre ? Quel ordre? Que cherchez-vous ? Il n'y a pas de vérité. Il n’ y a que l'action, l'action qui obéit à un million de mobiles différents, l'action éphémère, l'action qui subit toutes les contingences possibles et inimaginables, l'action antagoniste. La vie. La vie c'est le crime, le vol, la jalousie, la faim, le mensonge, le foutre, la bêtise, les maladies, les éruptions volcaniques, les tremblements de terre, des monceaux de cadavres.
00:03 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : blaise cendrars, cendrars
04/08/2016
"Ca tourne, ça tourne"
"Ca tourne, ça tourne" est ce que nous disons tout bas, nous autres bokonistes, chaque fois que nous songeons à quel point le mécanisme de la vie est complexe et imprévisible. (1)
Kurt Vonnegut
(1) : citation trouvée dans le recueil de Roger Lahu "Au plus près" (éd. Le dé bleu). Réédité l'an prochain au Pédalo Ivre ?
01:58 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kurt vonnegut, vonnegut, roger lahu, lahu
31/07/2016
"Avoué ou non..."
“ Avoué ou non, conscient ou inconscient, l’état poétique, un état transcendant de la vie, est au fond ce que le public recherche à travers l’amour, le crime, les drogues, la guerre ou l’insurrection. ”
00:00 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : antonin artaud, artaud, amour, crime, mauvais sang, carax, modern love, bowie
30/07/2016
La genèse d'Antoine Blondin
Antoine Blondin : « (…) Mon père a eu toute sa vie une envie : celle d’écrire un livre. Il ne l’a jamais fait. Quand il est mort, pour la première fois j’ai essayé moi aussi d’écrire un livre. Pas à sa place. Mais si lui en avait publié un, je n’aurais jamais écrit le moindre livre. Quant à ma mère, elle était issue de la grande bourgeoisie. Son aïeul s’appelait Casimir-Perier. Dans la vie, il faisait président de la République. Six mois en 1894. Après quoi il a donné sa démission pour aller claquer tout son argent avec les admirables putes de l’époque.
Pierre Assouline : C’est quand même un drôle de destin pour un Président.
Antoine Blondin : Oui, mais c’est peut-être comme ça qu’on obtient un écrivain quarante ans après. »
Extrait de « Le flâneur de la rive gauche », entretiens Blondin/Assouline
12:42 Publié dans carottages littéraires, où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blondin, assouline, casimir-perier, flaneur de la rive gauche