30/09/2016
" Seules les choses... "
00:00 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski
29/09/2016
C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon (spéciale F.A.Q.)
00:00 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1)
28/09/2016
J.D.
00:00 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (1)
27/09/2016
(Jean-Marc) Flahaut + (Frédérick) Houdaer =
... un bouquin à quatre mains sur NOTRE cinoche. Pas le genre "les cinéphiles parlent aux cinéphiles" mais un (véritable) recueil de poèmes avec des morceaux de Peckinpah et de Jerry Shatzberg à l'intérieur.
A paraître en 2017...
09:09 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jean-marc flahaut, frédérick houdaer, flahaut, houdaer, cinéma, christophe, senorita
26/09/2016
Vie privée
08:01 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (1)
25/09/2016
Le film du dimanche soir # 6
00:22 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : perros, georges perros, une vie ordinaire, bretagne
24/09/2016
N’Y ÊTRE POUR RIEN
cet homme politique très célèbre
me parle de X
sa dernière rencontre marquante
une femme très gentille
qui s’est LAVÉE
il a l’air tellement sûr de lui
que je n’ose mettre en doute son affirmation
enfin
tu vois de qui je veux parler
il me tutoie
et cela ne m’étonne guère
je sais être en train de rêver
j’ai envie de l’interroger sur le suicide qu’on lui prête
au bord d’un canal
il me coupe
l’herbe sous le pied
et m’avoue que ses origines fort modestes
son parcours d’autodidacte
jusqu’au fauteuil de premier ministre
tout ça
certains ne le lui ont jamais pardonné
jamais l’un de mes songes
n’a autant mérité le qualificatif de
rêve lucide
F.Houdaer
05:32 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rêve, bérégovoy
23/09/2016
Ils étaient stricts à l'époque...
07:46 Publié dans Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : miss
Lettre de Max Jacob à Luc Dietrich
3 avril (1938 ?), St Benoît (sur Loire)
Mon cher Luc
Toutes ces promesses qu'on se fait à soi-même pour "après la mort" : excellence reconnue des œuvres, gloire, but du travail, etc... ce ne sont que des consolations qu'on se prodigue, des prétextes à travailler à blanc, des raisons de se foutre du succès ou des illusions par l'impuissance à l'atteindre (toi tu l'atteins très fort). Je te remercie donc d'ajouter une certitude à mes espérances. J'ai toujours cru en mes nécrologies : je me suis fait des amis, des jeunes, pour qu'ils aient quelque chose à dire de moi après ma mort ; mais personne ne m'avait encore promis nettement l'article nécrologique comme tu viens de le faire généreusement. Merci et merci ! Je suis rassuré. Oui, cette revue Aguédal ! Elle est un peu en retard. Tout cela était bon il y a dix ans... Enfin ! J'y vois des preuves d'amitié de Jean Denoël, Bosco et Michel Levanti, et l'amitié est pour moi une joie, mon dernier et seul bien. Quant aux vingt ans que tu me prêtes encore à vivre, je les regarde avec une terreur solennelle ! Encore vingt ans d'injures, d'humiliations, de moqueries, de mensonges, etc... Dans dix ans mon langage ne sera plus compris, mes souvenirs et mes anecdotes n'intéresseront plus personne. J'aurai perdu mes vieux amis, et les jeunes actuels, poussés par d'autres jeunes devront m'abandonner. Dans ma famille on vit plus de 80 ans... Oui ! C'est l'hospice de Saint Benoît ! deux cannes et le gâtisme.
Merci de m'aimer ! Je serre tes deux mains et j'embrasse ton cher visage.
Max Jacob.
Lettre inédite.
06:29 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : max jacob, luc dietrich