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14/08/2013

Pour préparer certain(e)s à la rentrée...

 

camus,albert camus

 

« 30 septembre 37.

Je finis toujours par avoir fait le tour d’un être. Il suffit d’y mettre le temps. Il vient toujours un moment où je sens la cassure. Ce qui est intéressant c’est que c’est toujours au moment où, devant une chose, je le sens non-curieux. »

Albert Camus , « Carnets, mai 1935 – février 1942 »

 

12/08/2013

"MON VRAI BOULOT"...

... de Grégoire Damon. Le quatrième titre de poésie publié aux éditions Le Pédalo Ivre.

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Pour le commander, c'est ICI.

Une première critique :

" Une poésie « coup de poing et cocktail molotov », qui envoie ou qui déménage, qui dénonce et souhaite en découdre. Une écriture qui me réconcilie avec une certaine idée de la poésie engagée d'hier, en la dépoussiérant, avec un jeu de jambes tonique et des attaques digne d'un champion de Kick-boxing !

Telle m'est apparue, au fil d'une lecture enthousiaste, la poésie urgente et instinctive de Grégoire Damon.

Je vous suggére de lire au plus vite le premier livre-manifeste de ce jeune poète - sans concession - qui alterne poèmes courts et longs, revendicatifs et extrêment bien torchés.

En 1969, le livre « Oiseaux mohicans » de Daniel Biga fit l'effet d'une bombe dans le milieu poétique. En 2013, Grégoire Damon frappera-t-il aussi fort ?

François-Xavier Farine

 

 

La critique complète...

 

 

 

Une deuxième critique .

 

Déjà parus dans la collection Poésie du "Pédalo Ivre" dont Jean-Marc Luquet m'a confié la responsabilité :

- "LE LIVRE POUR SORTIR AU JOUR" de Jean-Baptiste Cabaud & Magali Mélin.

- "NOUVELLES DU FRONT DE LA FIEVRE" de Jean-Marc Flahaut.

- "LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas vinau

11/08/2013

Remise à niveau (anglais) # 6

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10/08/2013

Natyot

Alors je me suis tue.

 

On pourra peut être se parler maintenant.

Essayer sans la bouche. Je suis déjà tranquille.

J’ai un peu marché et je me suis enfoncée dans les bois.

Il n’est pas trop tard pour s’enfoncer dans les bois.

Je le saurais.

Les bois, c’est comme une petite forêt.

Tu ne m’as pas suivie, c’est encore partie remise.

J’inhale chaque pollen proposé. Je m’en mets partout.

Ce n’est pas raisonnable mais j’avais dit :

Plus de bouche ! Plus de bouche !

Il fait toujours plus froid dans les bois.

Plus froid que n’importe où ailleurs.

Mais jamais autant que lorsque tu ne me parles pas.

Alors j’ai couru. Il y avait plein de raisons de le faire.

 

Martinet noir : Cris de vol stridents « srrriiiiiii » poussés fréquemment.

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NATYOT 

 

 

08/08/2013

N'essayez pas de l'imiter si vous n'avez pas sa classe...

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Notule 100% discriminante (j'y tiens).

06/08/2013

Italia # 7

 

« Mostra Giottesca.

Il faut du temps pour s’apercevoir que les visages des primitifs florentins sont ceux qu’on rencontre tous les jours dans la rue. C’est que nous avons perdu l’habitude de voir l’essentiel d’un visage. Nous ne regardons plus nos contemporains, ne prenant d’eux que ce qui sert à notre orientation (dans tous les sens). Les primitifs ne déforment pas, ils « réalisent ».

Dans le cloîtres des Morts, à la Santissima Annunziata, ciel gris chargé de nuages, architecture sévère, mais rien n’y parle de la mort. Il y a des dalles funéraires et des ex-voto, celui-ci fut père tendre et mari fidèle, cet autre en même temps que le meilleur des époux un commerçant avisé, une jeune femme, modèle de toutes les vertus, parlait le français et l’anglais « si come il nativo ». (Tous se sont créé des devoirs, et des enfants, aujourd’hui, jouent à saute-mouton sur les dalles qui veulent perpétuer leur vertu.)

(…)

Au cloître de San Francesco, à Fiesole, une petite cour bordée d’arcades, gonflée de fleurs rouges, de soleil et d’abeilles jaunes et noires. Dans un coin, un arrosoir vert. Partout, des mouches bourdonnent. Recuit de chaleur, le petit jardin fume doucement. Je suis assis  par terre et je pense à ces franciscains dont j’ai vu les cellules tout à l’heure, dont je vois maintenant les inspirations, et je sens bien que s’ils ont raison, c’est avec moi qu’ils ont raison.  Derrière le mur où je m’appuie, je sais qu’il y a la colline  qui dévale vers la ville et cette offrande de tout Florence avec ses cyprès. Mais cette splendeur du monde est comme  la justification de ces hommes. Je mets tout mon orgueil à croire qu’elle est aussi la mienne et celle de tous les hommes de ma race – qui savent qu’un point extrême de pauvreté rejoint toujours le luxe et la richesse du monde. S’ils se dépouillent, c’est pour une plus grande vie (et non pour une autre vie). C’est le seul sens que je consente à comprendre dans le mot « dénuement ».

 

Albert Camus , « Carnets, mai 1935 – février 1942 » 

04/08/2013

Ne reculer devant aucun sacrifice...

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03/08/2013

En attendant "FIRE NOTICE" # 2


« J’avais oublié ce que j’aimais

 

dans la vie. Il paraît que les propriétaires de chimpanzés

 

cessent vite d’être amusés par leur animal. Les écrivains

 

et les politiciens connaissent cet instant délicat où

 

ils sont sûrs que tous les problèmes disparaîtront

 

s’ils trouvent le langage juste.

 

Ils partagent d’autres choses – avec leurs pairs

 

ils se comportent comme des gamins surpris

 

à jouer à touche-pipi aux toilettes.

 

Au pire, ils ont le don de la parlote.

 

Au mieux, ils sont Martin Luther King et Rimbaud.

 

S’acharner sur l’amour ou la mort

 

produit une réaction égale et opposée.

 

Toutes ces années ils se sont partagé le gâteau,

 

abandonnant le nappage aux prêcheurs

 

qui ne veulent pas voir les gens baiser et bouffer.

 

Quelle magie, quel rite de fertilité

 

transcendera cette pitance merdique ? »

 


Jim Harrisson, « Une heure de jour en moins » (trad. Brice Matthieussent)



"FIRE NOTICE" ?