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30/03/2007

Vendredi 30 mars

Ces derniers jours, j’ai repris contact avec Leonard Cohen, René Char, Cormac Mac Carthy, etc.

Ces derniers jours, j’ai animé un atelier d’écriture en prison qui, des trois heures initialement prévues pour son bon déroulement, a été raccourci à moins d’une heure grâce à la mauvaise volonté de certains surveillants. Le temps de trajet aller-retour jusqu’à cette prison, quant à lui, a été maintenu à presque quatre heures.

Ces derniers jours, j’ai animé la rencontre Pascal Garnier-Nan Aurousseau qui a failli tourner au pugilat. Au milieu du ring, je me suis souvenu que mon job-d’une-après-midi était celui de modérateur. Même le vent jouait contre moi, secouant le chapiteau sous lequel avait lieu la rencontre, pilonnant l’hippodrome de Bron où se déroulait la Fête du Livre.

Ces derniers jours, j’ai lu un livre par jour. La routine. Le contraire de la routine.

Ces derniers jours, j’ai payé pour voir un film rempli de spartiates et d’hémoglobine. Les éléphants (numérisés) y réussissaient de jolis sauts dans le vide.

Ces derniers jours, je suis retourné à Brest (plusieurs chapitres de mon nouveau roman s’y déroulent) grâce à la lecture d’une B.D (« Un homme est mort », Kris/Davodeau chez Futuropolis, l’histoire vraie du film invisible de René Vautier).

Ces derniers jours… toujours, et de plus en plus, la politique. J’ai emprunté à la bibliothèque « Le poisson dans l’eau », où Vargas Llosa raconte sa participation à la présidentielle (un engagement politique qui aura duré trois ans). En exergue, cette citation de Max Weber : « Les premiers chrétiens aussi savaient très exactement que le monde est gouverné par les démons et que celui qui se mêle de politique, c’est-à-dire consent à utiliser comme moyens le pouvoir et la violence, a scellé un pacte avec le diable, si bien qu’il n’est plus assuré de produire le bien avec ce qui est bon et le mal avec ce qui est mauvais, car fréquemment il en va tout le contraire. Celui qui ne le voit pas est, politiquement parlant, un enfant. »  

Ces derniers jours, j’ai repassé les judogis de mes enfants, supprimé le fromage de mon alimentation, aperçu UN de mes livres en vente au festival Quais du Polar (« L’idiot n°2 », sur le stand de la librairie Passages)…

Ces derniers jours, je me suis laissé conduire par une photographe aux yeux verts jusqu’à Saint-Symphorien-de-Lay, préparé à un futur marathon d’écriture avec les (h)auteurs

24/08/2005

Mercredi 24 août

Croisez les doigts, allumez des cierges, faites des prières, improvisez des danses chamaniques pour mon recueil de nouvelles « TIRS TENDUS ». Pour l’heure, il m’a valu les compliments d’un Pascal Garnier et une belle lettre des éditions Le Dilettante. Je ne peux pas m’en contenter. D’où de nouveaux rendez-vous avec la photocopieuse, mes visites au bureau de poste près de la place Flammarion… « Tirs tendus » n’a rien à voir avec une collection de fonds de tiroir. Cela fait plus de deux ans que je suis dessus. Je l’ai fait passer de 300 à 170 pages (et non l’inverse). La couleur de ces nouvelles est noire, mais l’ensemble est parcouru par un véritable arc électrique.

À suivre…

04/04/2005

Quais du polar (2)

Suite du feuilleton « Quais du polar » :

Mon texte « Quais du polar ou Si vous raté le début » (voir plus bas) a circulé. Il a été bien reçu. D’abord, par la première concernée, la responsable politique dont il est question (très « politique », et très peu « responsable »).

Un colis dans ma boîte aux lettres. J’attends d’être remonté chez moi pour l’ouvrir. Tandis que je déchire son emballage et découvre le dernier livre que l’ami Pascal Garnier m’envoie, j’entends une femme s’étrangler sur mon répondeur (la fameuse responsable politique) « Je ne suis pas du genre à tendre l’autre joue, vous verrez quand… ». Elle n’a pas de chance, la bande de mon répondeur lui coupe la parole au beau milieu de sa menace. Au moment où cela devenait le plus intéressant.

Je pose l’ouvrage de Pascal (« Flux », chez Zulma) sur mon ordinateur. Je ne suis pas sans ami(e). Ni sans ennemi(e). Ni sans solitude. De quoi me plaindrais-je ? Est-ce qu’un type qui écrit a besoin d’autre chose ?

J’ouvre mon autre boîte aux lettres (sur Internet) : 62 messages depuis hier (dont 20 spams).

Sur ma table, le manuscrit d’un gros roman qui attend d’être réécrit de la première à la dernière page. Heureusement, il ne s’agit pas d’un polar. De ce côté là, quelque chose me dit que quelques portes (vermoulues) se sont fermées.

Il y a ces phrases de Jean-Louis Murat (extraites d’une interview) que j’ai recopiées il y a quelques mois :

« Quand je dis ce que je pense, je mets un pied dans la beauté, le territoire que je veux habiter. »

02/12/2001

JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR

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JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR

Suite à un divorce ruineux, Sébastien Poligozzi devient le Père Cocciante pour vider de nombreuses églises de leurs trésors, de Lourdes à Nevers. Il n'est pas certain que ses victimes gardent un mauvais souvenir de lui. Éditions Vauvenargues, collection Faits Divers,

5,45 euros, ISBN 2-74430-629 0

 

 

Revue de presse :

JE VIENDRAI COMME UN VOLEUR  « UN DRÔLE DE CURÉ  Question scénario, il y a du Jean-Pierre Mocky dans cette histoire-là, signée Frédérick Houdaer, un jeune auteur lyonnais auquel on doit déjà deux romans noirs. Quelque chose du Drôle de paroissien et du Miraculé. (…) Quand on fait connaissance avec Sébastien Poligozzi, il est dans de sales draps. C’est Daniel dans la fosse aux lions. Sa femme, celle-là même qui l’a détourné du séminaire de Saint-Just et de sa vocation religieuse, décoche ses traits venimeux devant un juge et des jurés. Cloué au pilori, qu’il s’en trouve, notre Sébastien. L’entrée en matière d’une procédure de divorce traitée comme une marche au martyre donne le ton à un roman policier écrit dans la légèreté et l’humour. La suite ne déçoit pas, toute de drôlerie et d’esprit d’à propos. L’on s’y amuse du picaresque récit de l’imposture du père Cocciante, dévaliseur de porte-feuilles et pilleur d’églises. Un modèle du genre, cette imposture, dans laquelle Sébastien Poligozzi s’épanouit retrouvant les gestes, les mots, la tournure d’esprit d’un ministère dont l’ont privé la convoitise féminine et sa coupable faiblesse masculine. Frédérick Houdaer a la distance amusée et l’humour pince-sans-rire. Il sait placer ses effets, même gros, sans trop d’insistance, fureter à l’aise dans le paradigme du religieux, filer la métaphore avec constance, trouver la comparaison inattendue, jouer du sens propre et figuré des mots, ou encore émailler son texte de quelques plaisanteries privées (Bretin et Bonzon, Garnier, Chambre 12, Frédéric de Boncour, en clair et en crypté, ce sont là quelques signes amicaux à d’autres jeune sromanciers lyonnais), ou à stigmatiser les méfaits de la télévision, une invention qui sûrement a à voir avec le Malin. Bref, cocasse, léger, savoureux, et agréablement écrit, Je viendrai comme un voleur est un polar comme on les apprécie. » Nelly Gabriel, LYON-FIGARO, 15 octobre 01   « (…) L’auteur s’amuse, jubile à l’idée d’un faux prêtre voleur, blasé, cynique, déglingué. Un petit blasphème ici, juste une petite provocation facile, on ne se refuse rien, ou pas grand chose. Frédérick Houdaer ne s’encombre pas d’esbroufe, dans la noble lignée du polar de gare de banlieue (Laurent Bonnevay ou Vénissieux, dans le genre), il habille son héros d’une panoplie de curé et lui allume les neurones avec les ors et l’argent des églises de « Catholand » (…). » Étienne Faye, 491, novembre 2001                                              LE COMMANDER? C'EST ICI.