30/12/2014
Sun Ra
" They say that history repeats itself, but history is only his story. You haven’t heard my story yet. My story is different from his story… I’m not part of history – I’m more a part of the mystery, which is my story. "
" You can’t ask me to be specific about time. Me and time never got along so good – we just sort of ignore each other. "
" Those of the reality have lost their way. Now they must listen to what myth has to say. Those of the reality have been bruised and beaten by the truth. Those of the reality have been slaves of a bad truth, so there’s nothing left now but the myth. The myth is neither bad nor good; its potentials are unlimited. "
Traduction des paroles de Sun Ra en commentaire de cette notule
Sa fiche Wikipédia (qui demande à être sérieusement complétée).
(Pour l'anecdote, Sun Ra apparaît dans la bande dessinée "Valérian et la cité des eaux mouvantes" !)
08:04 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (4)
29/12/2014
"L'araignée jaune"
" Je te raconte comme on m'a raconté. Victor Jara est un musicien (compositeur ?) chilien. Lors d'un certain coup d'Etat, il fut arrêté et enfermé dans un certain stade, parmi tant d'autres. Pour leur donner du courage, il a joué de sa guitare. On lui a coupé les mains. Il s'est mis à chanter : on l'a tué.
Quelque part en Suisse, une femme, Madeleine, lui a confectionné une paire de bracelets lentement tissés de fils multicolores. Récemment, elle en a offert un à ma mère. L'autre se trouve déjà chez quelqu'un dans le sud de la France. Victor Jara a les bras très larges. "
09:56 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : victor jara, l'araignée jaune, yves berger, alexandre loye
24/12/2014
Bien reçu...
" N'écris pas une poésie
de poète "
Serge Pey
09:52 | Lien permanent | Commentaires (1)
23/12/2014
Journée à la cool
06:42 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : klaus kinski, werner herzog
21/12/2014
21 DÉCEMBRE
je ne sais même pas où j’ai joui en elle
quel orifice j’ai fini par trouver
après l’avoir retournée à plusieurs reprises
pour finir par la plaquer allongée sur le ventre
il faisait tellement noir
elle était étroite autour de moi
avais-je explosé dans son cul
j’ai rallumé la lampe
pour attraper ce bouquin que je voulais finir de lire
oui
c’est ce que j’ai trouvé de mieux à faire
à cet instant
ce livre d’entretiens avec Guillevic
c’était tout de même quelque chose
on ne risquait pas d’y trouver
les âneries d’un Freud sur les poètes et la poésie
qu’elle s’était flattée de
me faire découvrir au début de notre relation
elle m’a demandé ce qui se passait
elle m’a montré l’heure au radio-réveil
et s’est inquiétée qu’il fasse encore nuit
j’ai souri
encore une personne toute d’intelligence
qui ignorait superbement
le solstice d’hiver
et doutait que de cette nuit-là
le soleil ressorte
invaincu
extrait de mon recueil à paraître aux éditions Les Carnets du Dessert de Lune
Quelques solstices vus par d'autres poètes ?
00:38 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0)
18/12/2014
No Leaders, please
No Leaders,
Please
invent yourself and then reinvent yourself,
don't swim in the same slough.
invent yourself and then reinvent yourself
and
stay out of the clutches of mediocrity.
invent yourself and then reinvent yourself,
change your tone and shape so often that they can
never
categorize you.
reinvigorate yourself and
accept what is
but only on the terms that you have invented
and reinvented.
be self-taught.
and reinvent your life because you must;
it is your life and
its history
and the present
belong only to
you.
Charles Bukowski - Come On In ! (2007)
10:54 | Lien permanent | Commentaires (0)
16/12/2014
C'est moi ou...
17:45 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0)
09/12/2014
Deux "Hommes" lus ces derniers temps...
Un livre qui semble écrit tout à la fois par Moravia et par K.Dick !
Le pitch :
Pianiste au jeu sensuel, Gérard Legrand a succombé à un accident de vélo. Depuis dix ans, il mène cependant une vie posthume intense grâce à ses proches : chaque fois que l’un d’eux pense à lui, sa conscience se ranime. À vrai dire, cela n’arrive plus si souvent, étant donné qu’il ne leur a pas laissé un souvenir impérissable : il avait quitté sa femme pour une jeune violoniste au cœur fuyant ; ses deux fils peinent à l’incarner comme père… Le seul à encore penser régulièrement à lui est le chauffeur du camion mêlé à l’accident qui a causé sa mort. À l’occasion de l’anniversaire de sa disparition qui est aussi celui de sa naissance, un grand repas familial est organisé en sa mémoire. Dans l’esprit de certains, il se sent soudain « revivre », non sans que cela les déconcerte. De cette réunion, qu’attendre ? Avec un naturel bouleversant, Willem Jan Otten nous fait séjourner dans l’au-delà singulier, baigné de musique, d’un pianiste défunt. Que reste-t-il de soi chez les autres une fois l’existence consommée ? Quels liens ceux-ci tissent-ils encore avec nous ? Comment le manque d’un être cher résonne-t-il au fil mystérieux du temps ? Ménageant d’intimes coups de théâtre, débusquant avec une douce ironie des petits riens comiques ou déchirants du passé, l’auteur laisse naître entre ces vivants et l’absent une vertigineuse chimie émotionnelle…
Un livre réellement subversif ? Cet "Homme-Dé", à coup sûr !
Sa fiche Wikipédia, qui ne laisse qu'entrapercevoir...
12:08 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0)
07/12/2014
Vrac de vrac # 23
Une règle d'or. La meilleure chose à prendre dans ce "Livre du courtisan". Pour le reste... Je n'ai pas fait de ce livre un mode d'emploi (contrairement à certains).
Pas très loin, un entretien avec Jean-Louis Murat : "Je ne suis pas un chevalier blanc, je vois juste la pourriture du système".
Une interview encore plus inouïe, celle de Pasolini quelques heures avant sa mort.
Autrement ? Ecouter cette émission économique consacrée aux mille et un financements des mouvements terroristes... et se dire que nous, les petits éditeurs de poésie, avons encore bien des choses à apprendre. En tout cas, moi, j'ai pris des notes.
Nous retrouver ? Une lecture très prochaine (entrée libre) :
Pour l'occasion, je lirai plusieurs textes inédits.
Et une chansonnette pour la route :
17:40 Publié dans Compile Face-Bouquienne, planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-louis murat, murat, pasolini, pier paolo pasolini, cedrats, pj harvey