09/12/2014
Deux "Hommes" lus ces derniers temps...
Un livre qui semble écrit tout à la fois par Moravia et par K.Dick !
Le pitch :
Pianiste au jeu sensuel, Gérard Legrand a succombé à un accident de vélo. Depuis dix ans, il mène cependant une vie posthume intense grâce à ses proches : chaque fois que l’un d’eux pense à lui, sa conscience se ranime. À vrai dire, cela n’arrive plus si souvent, étant donné qu’il ne leur a pas laissé un souvenir impérissable : il avait quitté sa femme pour une jeune violoniste au cœur fuyant ; ses deux fils peinent à l’incarner comme père… Le seul à encore penser régulièrement à lui est le chauffeur du camion mêlé à l’accident qui a causé sa mort. À l’occasion de l’anniversaire de sa disparition qui est aussi celui de sa naissance, un grand repas familial est organisé en sa mémoire. Dans l’esprit de certains, il se sent soudain « revivre », non sans que cela les déconcerte. De cette réunion, qu’attendre ? Avec un naturel bouleversant, Willem Jan Otten nous fait séjourner dans l’au-delà singulier, baigné de musique, d’un pianiste défunt. Que reste-t-il de soi chez les autres une fois l’existence consommée ? Quels liens ceux-ci tissent-ils encore avec nous ? Comment le manque d’un être cher résonne-t-il au fil mystérieux du temps ? Ménageant d’intimes coups de théâtre, débusquant avec une douce ironie des petits riens comiques ou déchirants du passé, l’auteur laisse naître entre ces vivants et l’absent une vertigineuse chimie émotionnelle…
Un livre réellement subversif ? Cet "Homme-Dé", à coup sûr !
Sa fiche Wikipédia, qui ne laisse qu'entrapercevoir...
12:08 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0)
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