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31/10/2013

SAMAIN...

28/10/2013

Avis de parution (bis)

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Après "L'Anthologie de la Petite Culotte", les éditions Macana récidivent.

Dans ce nouveau recueil, vous trouverez mon texte publié le plus COURT (c'est pas malin, vu le sujet traité)... et plein d'autres contributions.

Pour commander le recueil, c'est ICI.

27/10/2013

Avis de parution

 

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Un hommage à Bukowski publié chez Gros Textes. Au générique :

 

Hervé MERLOT - Hélène DASSAVRAY – Eric DEJAEGER - Henry DENANDER – Cathy GARCIA – Frédérick HOUDAER – Gerald LOCKLIN – Patrice MALTAVERNE – Adrian MANNING - Renaud MARHIC – Owen ROBERTS – Thierry ROQUET – Ross RUNFOLA - Marlène TISSOT & préface de Dan FANTE

 

ISBN : 978-2-35082-233-4

160 pages au format 14 x 21, 12 € (+ 2 € de port – port compris à partir de l’achat de 2 exemplaires)

 

Commande à :

GROS TEXTES

Fontfourane

05380 Châteauroux-les-Alpes

(Gros chèques à l’ordre de Gros Textes)

 

26/10/2013

REFLEXIONS A PARTIR DE LA LONGUEUR DES PIEDS

 

Je viens d’une famille

 

dont les membres ont tous de grands pieds.

 

Mes pieds mesurent trente centimètres

 

Et ceux de mon frère aîné trente-deux.

 

 

Notre famille ensemble mesure un kilomètre.

 

 

 

Mon grand-père a le regard d’une vache.

 

En plus, du fait qu’il soit une vache,

 

son lait possèdera toujours sa valeur originelle..

 

Ainsi, ma grand-mère était noble et sans prétention.

 

 

 

Dans notre famille

 

nous prenons les choses avec calme :

 

« Père et mère sont déjà décédés. »

 

« Mes chaussettes sont déchirées. »

 

« Tout coûte trop cher. »

 

« Nous allons tous mourir. »

 

 

Je crois qu’il serait mieux d’être moins bien élevé

 

et de provoquer un scandale.

 

 

Ricardo Castillo (trad. Antonio d’Alfonso)

 

Ricardo Castillo,Antonio d’Alfonso

24/10/2013

Remise à niveau (anglais) # 8

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18/10/2013

DEUX nouvelles critiques de "Fire Notice" !

" FIRE NOTICE

Frédérick Houdaer écrit des poèmes comme on écrit des réflexions, des pensées, des anecdotes, des souvenirs, des constats… Ainsi tout fait encre, du comportement de ses enfants, très présents dans ses textes, à ses propres attitudes, à toute heure de la journée. Autant dire que l’autobiographie est le principal moteur de cette poésie directe et qui ne cherche nullement à affadir son franc-parler. Comme souvent dans cette problématique d’écriture, la vivacité de la langue tourne à l’humour, voire l’autodérision je n’ai pas fini / de me prendre ma propre paille / dans l’œil Je pense dans un autre genre à un Roger Lahu. De même la recherche permanente verbale permet de sublimer la parole : je me passe l’épée caféine au travers du corps. L’auteur laisse éclore son penchant récurrent pour le spiritisme ; de même aime-t-il affirmer une certaine fibre mâle ou masculine. Ce recueil de Frédérick Houdaer se lit d’un seul coup d’œil ; à la fois grave et léger, tour à tour : il fait montre surtout d’une réelle et salubre fantaisie. "

 

J'étais déjà fort heureux de découvrir cette critique signée Jacques Morin (pour la revue Décharge)... quand je suis tombé sur cet article tout frais de François-Xavier Farine !

 

daniel morin,fire notice,revue décharge,françois-xavier farine

 

 

" ... un vieux moine me lisait la Légende de Novgorod... "

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Werner Herzog, sur le tournage de "Nosferatu".

Titre de la notule piqué à Fred Sauser

13/10/2013

Pourquoi publier de la poésie ? # 1

 

C’est la question que je me suis posée un peu plus intensément ces derniers jours, après avoir renoncé à publier un(e) poète(sse) au dernier moment (le re-travail sur le manuscrit avait été fait, les contrats étaient prêts).

Pour commencer à y répondre, j’ai envie d’évoquer une expérience marquante dans mon petit parcours éditorial. L’anecdote (aussi cruelle que fondatrice pour moi) remonte à ce jour où, au terme d’une aventure éditoriale de presque quatre ans, je cessai de m’occuper d’une collection de romans francophones chez un petit éditeur (les éditions A plus d’un titre). L’aventure prenait fin pour moi, pour des raisons strictement personnelles, sans rapport avec le relatif insuccès des huit titres que j’avais sortis (un seul avait rencontré son public, « Les ruines de la future maison » d’Hélène Dassavray, critique élogieuse dans le Canard Enchaîné, premier tirage de 1500 ex. épuisé… le Pérou).

L’aventure prenait donc fin et j’essayais de faire un bilan en présence de certains des auteurs que j’avais défendus. Si j’avais sans doute commis des erreurs, je n’avais aucun regret (n’avais-je pas aidé à la parution de deux ouvrages aussi formi-formidables et opposés que « Aux vents » de M.Pellacoeur et « Shopping Bang Bang ! » du tandem Flahaut-Labedan ? J’en étais et en suis toujours fier). J’étais - cette fois - également convaincu que publier des romans dans la petite édition était une mission vaine (pour des raisons que je ne développerai pas ici),  qu’il y avait autre chose à faire dans la petite édition. Alors que je dressais ce bilan à voix haute, j’ai lâché comme une évidence que, de toute façon, n’ayant jamais gagné le moindre euro dans cette aventure, je n’avais jamais raboté ma liberté d’initiative, etc, etc.

Je me suis sans doute écouté parler à cet instant, et n’ai pas tout de suite compris la réaction des personnes autour de moi. Je ne l’ai pigée que plus tard. J’ai pigé que certains de mes proches ne m’avaient tout simplement… pas cru quand j’avais rappelé ne pas m’être fait un centime dans l’histoire.

Et alors, me  direz-vous ? Et alors, je crois que c’est l’un des souvenirs les plus cuisants de ma vie. Que de nombreux auteurs ignorent la réalité économique de la petite édition, c’est une chose (même si je leur trouve de moins en moins d’excuse). Que des proches me méconnaissent à ce point en est une autre (voir "Fire Notice" pge 26).

Aujourd’hui, grâce au soutien de Jean-Marc Luquet, c’est la poésie que je veux défendre au Pédalo Ivre. Pas n’importe laquelle. Dans le jeu des sept familles de la poésie, il y en a deux qui me tiennent particulièrement à cœur (lesquelles ? Ben, lisez ce qui est déjà publié au Pédalo Ivre pour vous faire une idée). Et il y a beaucoup, beaucoup de choses à faire (des éditeurs aussi remarquables que Les Carnets du dessert de lune, Gros Texte, Les Etats Civils, Le Pont du Change, Pré Carré, Color Gang, La Passe du Vent, Cousu Main et quelques autres ne peuvent y suffire).

Les enjeux financiers de la poésie étant à peu près nuls, j’ai cru pouvoir avancer sur un terrain relativement déminé. Erreur. Bien sûr, il y a les egos. Mais je n’ai jamais craint les egos un peu forts, du moment qu’ils s’accompagnaient d’une véritable générosité, d’une prise de risque authentique.

Je publie donc des poète(sse)s, pas des princes(sses) au petit pois. Des gens qui prennent et qui donnent, pas ceux qui se croisent les bras au bord de la piscine, pas ceux qui sortent de la cuisse de Jupiter (qu’ils y retournent). Exit, les petits malins qui n’ont jamais lu un titre publié au Pédalo Ivre et qui m’envoient leurs z’œuvres en pièce jointe sans me demander si je ne préfèrerais pas une version papier.  À cette engeance, je dis simplement : je ne suis pas là pour vous servir.

Bref, donc, en résumé, au milieu des derniers hommes et des princesses au petit pois, pourquoi publier de la poésie ? Pour prouver que la vie est autre chose qu’une course de rats. Mais peut-être que j’ai tort, peut-être que c’est Ptiluc qui a raison.

 

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Mauvais exemple... À bien y réfléchir, je pense avoir trouvé beaucoup de poésie, gamin, dans les B.D de Ptiluc.

 

12/10/2013

WALDEN ou la vie dans les bois

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Sacré Thoreau !