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21/12/2024

21 décembre, journée la plus courte

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Maiiiiis...

 

18/12/2024

"MARCELLO MIO" (Misère...)

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Un film français exemplaire… c’est-à-dire qui repose sur UNE idée que le metteur en scène étire comme un vieux chewing-gum, peu soucieux de rythmer sa comédie. Cela aurait passé en moyen métrage (et encore…).
Quitte à faire bosser les « enfants de… » (pas ça qui manque dans le cinoche hexagonal), l’idée de transformer Chiara Mastroianni en son père n’était pas mauvaise. Les seules bonnes scènes du film d’ailleurs sont celles la liant à un Fabrice Luchini frustré de ne pas avoir travaillé avec LE Marcello et ravi de donner le change à sa fille (il le crie – avec une sincérité émouvante – à chaque apparition). Pour le reste : la Deneuve joue comme un pied bot, Melvil Poupaud peine à convaincre… dans son propre rôle (!), etc. Biolay, faignasse comme d’hab’, sonne très juste au milieu de ce film qui mérite la palme de la complaisance. On regrette le sous-emploi de Nicole Garcia.
Là-dessus, tombent deux-trois pastilles musicales d’Alex Beaupain (pas de quoi qualifier le film de « musical » comme le prétend le dossier de presse) sur les épaules des acteurs qui semblent les premiers surpris.
Christophe Honoré est plus intéressé à rajouter une moustache à son actrice principale ou à filmer un éphèbe en slip qu’à infuser dans son film le quart de l’énergie qu’un Rappenau mettait dans n’importe laquelle de ses comédies. Et du côté de l’invention visuelle, la bascule de son film vers Rome ne le transforme pas en Sorrentino (alors que l’affiche de Marcello Mio copie-colle sans gêne celle de La grande bellezza).
Rajoutez encore une couche de « pop sympa » histoire de lier quelques plans (à ce stade de paresse…), et vous aurez un long métrage tel qu’en méritent les électeurs de Macron : 120 minutes (oui, 120 !) qui puent la mort. Ceux qui rêvent pour leurs vieux jours de suicide assisté avec Etienne Daho en fond musical seront aux anges.
 

17/12/2024

"Demain les chiens"

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La question primordiale, bien sûr, consiste à demander si l’homme a existé. Pour l’heure, faute de preuve concluante, on s’accorde à répondre par la négative ; l’homme, tel que dépeint dans la légende, est une invention de la tradition populaire. 
 
Demain les chiens de Clifford D.Simak (nouvelle traduction de Pierre-Paul Durastanti)
 

12/12/2024

"Personne ne passe..."

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Personne ne passe sur la route de Fontereau. Aussi le village n'a-t-il pas changé depuis un siècle. Ses rues tournent entre les maisons blanches où la garde est montée par un détachement de roses. La Seudre coule à l'ouest dans un paysage plat, entourée de santonine, l'herbe que fument les vauriens. Au centre du village se dresse un grand bois qui le sépare en deux. On le nomme le Liteau. Il est mystérieux comme le bois des contes où disparaissent les enfants. Liteau, en terme de chasse, c'est le lieu où le loup se repose pendant le jour. (...)
En arrivant à Fontereau, Florence comprit qu'elle disparaissait de l'univers connu.
 

10/12/2024

Remise à niveau (english) #187

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08/12/2024

"Dès l'école primaire..."

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Dès l’école primaire, Alexandre rencontra des difficultés inquiétantes que Catilina, dans l’aveuglement de son amour de mère, attribuait à un excès de sensibilité, un caractère rêveur, voire à une forme peu orthodoxe de génie alors que leur cause réelle n’était que trop claire pour peu qu’on examinât objectivement la situation : le gosse était complètement con. 

 

05/12/2024

Parti ce jour

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Je ne suis pas prophète et je ne sais si le vroum-vroum deviendra ou non l’unique forme reconnue de la poésie. Sans aller jusqu’à cet état extrême, il me semble qu’il y a un risque (c’est pour moi un risque) de voir s’établir une domination écrasante de la dimension orale de la poésie, au détriment du livre et même de l’écran. Ce serait une amputation et une régression. Or il y a aujourd’hui en France, comme il y en a toujours eu, de la poésie ; de la très bonne poésie. Difficile ou pas ; qui parle de tout, de vous, de rien ; qui invente, qui renouvelle, qui surprend, qui enchante. On la trouve dans des livres, dans des revues, dans des enregistrements sonores, des vidéos. On la trouve dans les librairies (il y en a) qui n’ont pas renoncé à la présenter, la soutenir, la vendre. Lisez-la, copiez-la, apprenez-la, comme on le faisait autrefois.
Ce que je viens d’écrire est pour défendre le point de vue suivant : que la poésie a lieu dans une langue, se fait avec des mots ; sans mots pas de poésie ; qu’un poème doit être un objet artistique de langue à quatre dimensions, c’est-à-dire être composé à la fois pour une page, pour une voix, pour une oreille, et pour une vision intérieure. La poésie doit se lire et dire.
 
Jacques Roubaud
 

04/12/2024

Ça recommence ?

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Ça recommence, le coup du "coup de dé qui jamais n'abolira…" quoi, au fait ?

 

03/12/2024

Rentrée littéraire (suite)

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