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03/10/2021

Sortons les bibliothèques de ce mauvais pass !

Qu'est-ce qui provoque une prise de conscience ? Pour moi, clairement, quand a été lancée en grande pompe cette histoire de pass sanitaire, d'apprendre que les bibliothèques municipales, ces endroits où les règles sanitaires étaient strictement respectées, ne seraient plus accessibles qu'aux seuls "usagers dûment vaccinés", cela m'a rendu... malade (et pourtant, j'avais eu droit à ma piquouze, je ne me rangeais pas dans les rangs des antivaxx).

A compter du 1er octobre, ce sont les jeunes de plus de 12 ans qui ne pourront plus entrer dans une bibliothèque sans ce maudit QR-code.

Il était temps de se bouger, donc. J'ai signé cette tribune dans Libé, rejoins plusieurs amis bibliothécaires, échangé avec les uns et les autres.

A suivre... Faites ce que vous pouvez, là où vous êtes. Et si vous ne voyez pas où est le problème, je ne peux rien pour vous.

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02/10/2021

V.2 finie, bientôt la V.3

... 130 pages réécrites, refondues... c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup.

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La couverture ci-dessus, c'est pour rendre ce blog plus sexy.

 

26/09/2021

Suivre sa feuille de route

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25/09/2021

"Décharge" & "Anges profanes"

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« Il s’agit d’un triptyque qui réunit des recueils déjà publiés entre 2005 et 2012 : ANGIOMES, ENGELURES, ENGEANCES. On voit bien que les trois mots à la première syllabe identique n’ont strictement rien à voir, à ce détail près. Et le titre général joue encore sur le même son… C’est un peu l’esprit de l’ensemble, un peu ludique. Frédéric Houdaer est avant tout un narrateur, quelqu’un qui raconte des histoires, des anecdotes, des petits faits, des instantanés qui prennent sous sa plume une certaine importance, mais qui conservent cependant une certaine dose de superficialité, comme une façon de garder les choses à distance quelles qu’elles soient et de ne surtout jamais se prendre un tant soit peu au sérieux. L’auteur raconte son quotidien, de menus faits. Il émaille ses micro-récits de notations amères, sordides, féroces, souvent drôles. Les thèmes de prédilection restent l’écriture, l’écrivain parle de ce qu’il fait et de ce qui le fait. Et de tout ce qui tourne autour de l’écriture. Le fait même d’écrire, avec ses « making-off » par exemple, comme en abyme. Également, un peu plus leste, le domaine érotique en général qui ne le laisse pas indifférent. Avec des incises plutôt audacieuses ou salées. La poésie de Frédérick Houdaer est avant tout narrative. Très peu de comparaisons, quasiment aucune image. Tout est dans le clin d’œil, cette complicité qu’il établit aussitôt avec son lecteur. Une façon d’être sur le même terrain de jeu où les anges ont ôté ailes et auréole pour saluer leur compère, ce cavalier cambré en arrière sur son cheval à pic.
Frédérick Houdaer, ANGES PROFANES (éd. La Passe du Vent) »
 
Jacques Morin, Revue "DECHARGE" n°191

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18/09/2021

Exagérations

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The human race exaggerates

everything : its heroes,

its enemies,

its importance.

 

Charles Bukowski

 

17/09/2021

Une question...

... à vous qui passez du côté de chez mon blog :

Comment avez-vous découvert ma "Branloire pérenne" ? Grâce à un lien sur un autre site ? Le bouche-à-oreilles ? Via une recherche google ou l'adresse URL repêchée dans l'un de mes livres ?

Merci pour vos réponses !

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07/09/2021

La rentrée du Clos Jouve !

L'actualité parisienne des Editions Le Clos Jouve...

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... et l'actualité lyonnaise :

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04/09/2021

Remise à niveau (english) #150

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02/09/2021

Dandysme #1

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Heureux de l’approbation de sa famille, le jeune comte entra vigoureusement dans le sentier périlleux et coûteux du dandysme, il eut cinq chevaux, il fut modéré : de Marsay en avait quatorze. Il rendit au vidame, à de Marsay, à Rastignac, et même à Blondet le dîner reçu.
Ce dîner coûta cinq cents francs. Le provincial fut fêté par ces messieurs, sur la même échelle, grandement. Il joua beaucoup, et malheureusement, au whist, le jeu à la mode. Il organisa son oisiveté de manière à être occupé.
Victurnien alla tous les matins de midi à trois heures chez la duchesse ; de là, il la retrouvait au bois de Boulogne, lui à cheval, elle en voiture. Si ces deux charmants partenaires faisaient quelques parties à cheval, elles avaient lieu par de belles matinées. Dans la soirée, le monde, les bals, les fêtes, les spectacles se partageaient les heures du jeune comte. Viturnien brillait partout, car partout il jetait les perles de son esprit, il jugeait par des mots profonds les hommes, les choses, les évènements : vous eussiez dit d’un arbre à fruit qui ne donnait que des fleurs. Il mena cette lassante vie où l’on dissipe plus d’âme encore peut-être que d’argent, où s’enterrer les plus beaux talents, où meurent les plus incorruptibles probités, où s’amollissent les volontés les mieux trempées. 
 
Honoré de Balzac, Le Cabinet des Antiques (1832)