30/08/2021
Alors, cette rentrée ?
18:23 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée
29/08/2021
Pourquoi, Cindy ?
- Pourquoi opposer les choses, Cindy ? O.K., la rentrée littéraire, c'est une chose, et le barbeuq', c'est autre chose... Mais on n'a pas forcément à choisir entre merguez et chipolata. On peut prendre les deux : merguez et EN MÊME TEMPS chipo. Tu me suis, ma douce ? Et la rentrée littéraire ? Tu crois qu'il fait comment, Busnel, pour son espèce d'émission sur les livres ? Merguez ET chipo.
11:18 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cindy-jennifer, jackie brown, tarentino, de niro, rentrée littéraire
28/08/2021
Bonne rentrée, les gens !
04:19 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plage, décalcomanie, été, rentrée, mer
27/08/2021
Bonheur...
04:17 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : dainius gintalas, gintalas, traduction, lithuanien, lithuanie
26/08/2021
"bougnats et mastroquets..."
En marge de Saint-Germain-des-Prés, il reste des bistrots ignorés du public interlope et qui ont chacun plus d’intérêt à mes yeux que les autres réunis. Ainsi tous les bougnats et mastroquets de la rue des Canettes qui vivent très loin du monde snobinard dit littéraire ou de celui pétrifié dit religieux qui les encadrent, et ne sont fréquentés que par les petits rentiers, commerçants, ouvriers, vieux et vieilles prêts pour l’hosto qui crèchent les uns sur les autres dans les maisons ventrues, et sous les toits mansardés de la rue Guisarde, population bistrotière dont les conversations ne dépassent pas la météorologie, la politique à petite semaine, les affres de la nourriture quotidienne, les derniers ragots pas bien méchants sur le voisin et les distractions s’arrêtent au domino, à la belote, au nain jaune, à la manille, et les consommations ne vont pas au-delà de trois verres. J’ai couché plus qu’habité, dans le plus discret hôtel de la rue, chez le père Jules, et l’étrange tranquillité, faite de silence respecté, de fatigue accumulée, d’obscurité économique, m’en semblait d’autant miraculeuse, qu’à moins de dix mètres le tabac du coin faisait un raffut de tous les diables, mais qui ne parvenait pourtant pas à faire le tour de la boulangerie jusque-là. Et son immense salle commune est encore le paradis du scribouilleur qui cherche un havre de paix pour pondre ses pages d’écriture, sans qu’il soit besoin de renouveler une consommation prise la matin et dont la tasse refroidit jusqu’au soir.
PARIS INSOLITE de Jean-Paul Clébert, éd. Attila
« Le livre le plus étonnant, le plus vivant, le plus Mystères de Paris qui soit éclos depuis les vagabondages d’un Gérard de Nerval. »
René Fallet, Le Canard enchaîné, 08 10 1952
« Une purée déconcertante et féérique »
Kléber Haedens, Paris Presse, 21 10 52
« Un récit de voyage où tout est vrai, même la légende. Et qu’importe ? »
Georges Arnaud, Arts, 29 11 52
04:35 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paris, paris insolite, jean-paul clébert, clébert, patrice molinard, molinard, miller, fallet, haedens, arnaud, georges arnaud
25/08/2021
Rentrée littéraire
05:33 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée littéraire, gaucher
24/08/2021
UNE TERRA INCOGNITA ETRANGEMENT FAMILIERE
Longtemps avant « Jusqu'où la ville », Fabienne Swiatly a publié son premier roman.
Dès le début, « on ne voit pas si c’est une femme ou encore une enfant, celle qui se tient debout au milieu des ruines ». Ce qui est certain, c’est que l’anti-héroïne de Swiatly s’affaire. Pas n’importe comment, pas n’importe où, pas n’importe quand. Elle cherche du charbon en plein Berlin année zéro. Pas un décor déjà vu pour Swiatly, mais un épicentre invivable qu’elle sait nous faire redécouvrir, ressentir, sans misérabilisme. L’écriture de Swiatly n’a rien perdu de sa précision (qui a peu à voir avec l’objectivité, et permet au roman d’échapper aux chausse-trappes du naturalisme).
La femme allemande se tient debout au milieu des ombres qui habitent « sous terre même si les bombes ne tombent plus ». Sachant pertinemment que « la guerre dure plus longtemps que les accords sur papier », que les soldats vainqueurs qui défilent représentent un danger. Elle va suivre (choisir ?) l’un d’eux, pourtant.
D’une langue l’autre, la voilà qui passe par la case « Lorraine ». Elle y passe et s’y arrête. Pour toujours. La transition n’en était pas une. Encalminée dans un quotidien marqué par les enfants, les 3 /8 du mari à l’usine (longtemps qu’il n’est plus le beau soldat à l’uniforme à la taille cintrée), les regards des beaux-parents sur l’étrangère…
Mais là encore, nul manichéisme chez Swiatly. Le mari n’a rien d’un salaud, les femmes entre elles se convainquent volontiers que le malheur est contagieux. Pour finir ? Pour finir, « la femme allemande mourra en pays étranger ».
Frédérick Houdaer
Une femme allemande
de Fabienne Swiatly
éditions La fosse aux ours
120 pages, 16 €
ISBN 978 2 912042 98 9
05:32 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : swiatly, une femme allemande, la fosse aux ours, berlin
23/08/2021
Remise à niveau (english) # 149
06:41 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english, tom gauld, gauld, écriture, oiseau
22/08/2021
R.I.P. Jack Hirschman
" Tout d'un coup les morts j'ai plus envie de m'en souvenir
et mes bons sentiments ne crèvent plus d'envie de poème.
Un calme irrésistible m'emporte, allongé
dans ma chambre d'hôtel à San Francisco.
Les tâches à faire, la révolte dans mon stylo,
tout a capitulé devant cette détente
une rêverie sur rien de précis.
Dehors, le monde : sifflements et tornades,
mais je me penche plutôt sur les poils de mon torse.
Ca fait quarante ans qu'ils sont là - ou plus -
du diable si je les ai remarqués avec tout ce boulot,
et maintenant ils virent au gris.
Tout d'un coup je sens que je les ai ratés, eux
et leur rousse jeunesse, leur art mystérieux d'attirer
des foules de baisers sur la peau qui se cache par en-dessous.
Ils ne m'ont pas vraiment beaucoup intéressé,
encore moins au point de vue sensuel,
et maintenant ils seront bientôt blancs, et qu'est-ce que je peux en dire ?
Qu'ils ne m'appartenaient pas ?
Qu'ils ne signifiaient pas grand'chose ?
Quand on aborde cette vieille route du corps
tout le monde TOUT DOIT ETRE CARESSE * "
Jack Hirschman (trad. G.B.Vachon)
* Cette fin de vers est tirée d'un poème de Whitman
Jack Hirschman, au Cabaret Poétique du 8 mars 2015 !
22:44 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jack hirschman, whitman, walt whitman, gilles bernard vachon, le temps des cerises, j'ai su que j'avais un frère, hirschman