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20/01/2023

F.F. né un 20 janvier

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Le fait est que j’ai l’impression de n’avoir jamais rien décidé dans ma vie, bien que je fasse depuis toujours un métier où je suis obligé de prendre mille décisions par jour. Mais ce sont là des décisions qui m’appartiennent, je les identifie facilement, ce ne sont pas des décisions, c’est comme suivre des choses déjà décidées. 
 
Lettre de Fellini (né un 20 janvier) à Simenon
 

17/08/2022

"Il ne s'agit pas..."

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Il ne s'agit pas de les excuser, de les approuver ou de les absoudre. Il ne s'agit pas non plus de les parer de je ne sais quelle auréole, comme cela a été la mode à une certaine époque. Il s'agit de les regarder simplement comme un fait, de les regarder avec le regard de la connaissance. Sans curiosité, parce que la curiosité est vite émoussée.

Simenon

 

04:09 Publié dans polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : simenon, maigret, kremer

01/07/2022

"Au fond..."

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Au fond, n’ai-je pas été toute ma vie qu’un petit garçon qui éprouvait le besoin de se raconter des histoires ? 
 
Georges Simenon, Tant que je suis vivant
 

26/06/2022

"... tout le mal..."

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Les gens ne valent pas tout le mal qu'on se donne pour qu'ils pensent du bien de vous.

Georges Simenon, L'homme qui regardait passer les trains

 

11/01/2022

"Le train"

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Nous nous étions tellement mélangés l’un à l’autre que nous n’avions qu’une seule odeur. J’ignore à quoi je pensais en la regardant ainsi. J’étais grave, ni joyeux ni triste. L’avenir ne me préoccupait pas. Je refusais de le laisser intervenir dans le présent.

Simenon

 

20/03/2020

Simenon

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Ex-libris de Georges Simenon : Comprendre et ne pas juger

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Tout ce que j'essaye, c'est de comprendre l'homme. J'ai 69 ans. Depuis que j'écris, c'est à dire depuis l'âge de 16 ans, j'essaye de comprendre ce qu'est l'animal nommé homme. L'homme tout nu. Nous sommes 3 personnes ici, nous avons chacun notre uniforme. Nous sommes chacun habillés à notre manière. Cela fait partie d'un tout artificiel, d'un tout que nous avons choisi pour nous rassurer, pour nous sentir bien dans notre peau. Mais qu'on nous mette tout nus, tout nus, cela change tout. Nous perdrons notre assurance. Nous commencerons à révéler nos petits défauts. Ce que je cherche c'est à comprendre l'homme tout nu, l'homme tel qu'il est en lui-même, lorsqu'il s'éveille le matin et qu'il se regarde dans une glace. Je n'ai pas encore réussi. Parce que, si j'avais réussi, je n'aurais plus rien à faire et ce serait très embêtant de me mettre à la retraite. J'espère ne jamais y être.

 

08/09/2019

Ferenc Pinter

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Petite présentation

 

 

11/11/2011

Des cadeaux

Après vous avoir conseillé un roman, voici de la poésie (on est un lecteur omnivore ou on ne l'est pas)...

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 ... un essai passionnant...

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... une extraordinaire vidéo de Miller à Cannes (avec l'irruption d'un drôle de serveur)... et une mise au poing de Jean-Pierre Siméon concernant Tranströmer, le dernier Prix Nobel de Littérature.

Des "cadeaux", vous dis-je... 

16/05/2010

LE GRAND ÔTEUR

Avoir connu Pascal Garnier, qu'est-ce que cela signifie ? Avoir lu ses livres. Goûté sa cuisine. Touché sa peinture. Avoir rencontré un artiste complet et rempli de failles.

Garnier n'avait rien d'un donneur de leçons (trop bon écrivain pour cela). Reste que chacun de ses amis qui a pu apprécier sa cuisine a forcément fait des parallèles entre l'écriture du bonhomme et sa façon de se mettre aux fourneaux. Pas le genre à charger un plat de trop d'ingrédients. Toujours les justes proportions.

Il aimait à parler du "nécessaire syndrome de Robinson Crusoé". "T'es échoué, t'as plus rien, sinon quoi… un canif, deux coquillages, un bâton et une vieille boite d'allumettes trempée… et c'est avec ça que tu vas faire quelque chose. Pas besoin de plus".

C'est ainsi que ses meilleurs livres ont été écrits avec un vocabulaire de 5000 mots.

Dupe de rien, Garnier. Imperméable aux querelles de chapelles si fréquentes dans le milieu du polar… Un milieu dont il a toujours tenu à se démarquer même si il y comptait de solides amitiés (lui qui avait commencé à publier chez P.O.L avant de passer au Fleuve Noir pour finir chez Zulma, ne cessait d'affirmer qu'il écrivait des "romans, non pas noirs, mais gris").

Il savait appuyer là où cela fait mal. Ou rire parfois. C’est à cela que l’on reconnaît une page de Garnier, à sa façon de nous placer devant cette alternative : doit-on en rire ou en pleurer ?

Héritier de Calet et de Simenon (tout autant que de James Ensor et de Otto Dix), cet auteur prolifique de livres maigres savait camper des personnages riches d’une force proportionnelle à leurs meurtrissures, bien qu'englués dans un quotidien navrant.

Pascal Garnier est mort. On a pas fini de parler de ses livres. Heureux ceux qui vont découvrir son œuvre. Heureux ceux qui vont la relire.

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