12/01/2017
Cindy-Jennifer (# 5)
- Tu l’as entendu, Cindy ?
- Qui ?
- Fillon. L’ancien premier ministre. Qui s’est dit « gaulliste et chrétien ». Cela en a choqué quelques uns.
- Je m’en fous. Moi, j’voterai pour celui qui se dira « gaulliste et bien gaulé ».
- Merci, Cindy.
- ATTENDS, j’ai pas fini !
- Oui ?
- Puisque tu me branches politique…
- Tu n’es pas obligée.
- Tu l’as vue, l’aut’actrice, là… Merry Street…
- Meryl Streep. Une grande dame.
- Peut-être. N’empêche qu’elle a été trop méchante avec ce pov’Donald, en début de semaine…
- Elle l’a bien taclé aux Golden Globes, c’est vrai… Ce n’est pas de la méchanceté, c’est…
- Ah oui ? Elle est pas méchante, peut-être ? Et qui a joué Cruella au cinéma ? QUI ? Tu peux me le dire ? Il n’y a pas une certaine logique derrière tout ça, peut-être ?
(Pour découvrir les débuts de Cindy-Jennifer, lire mon essai sur Tristan Corbière)
00:00 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cindy-jennifer
11/01/2017
Jacques Josse
Son site...
05:09 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacques josse
10/01/2017
Cabaret Poétique du dimanche 22 janvier...
... Ce sera un spécial "REALPOETIK" ! Bref, j'ai confié aux deux tauliers du site (Grégoire Damon & Sammy Sapin) le soin d'en préparer la programmation.
Au générique, donc...
Pénélope Corps
Laurent Bouisset
Claire Rengade
& Heptanes Fraxion
C'est donc le dimanche 22 janvier, à 17h, au Périscope. Entrée gratuite, bière payante...
10:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : périscope, pénélope corps, claire rengade, heptanes fraxion
Et avec tout cela...
... Nous sommes le 10 janvier, et je ne vous ai pas encore souhaité la bonne année !
05:11 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : scott walker, jackie
08/01/2017
... me laisser tout seul sur le Boulevard du Crime...
06:02 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : les enfants du paradis, arletty, frédérick lemaitre, pierre brasseur
07/01/2017
"FOND DE CANTINE" de Drieu La Rochelle (#2)
Dans le palais rouge, la dactylo papote tandis que les chefs tout neufs s’exhortent à commander : Chut ! le peuple vient de se retirer de la maison des jeunes mariés.
Devant le palais rouge, la mitrailleuse n’a pas l’air militaire. Un gros tube clos. Derrière le bec de gaz, par un petit trou, il en perce un regard oblique. On entend un tic-tac, le pas d’un ataxique. Cela débite à l’aveuglette des balles qui cinglent le pavé, pelletée de sable municipale.
Des soldats sur leur derrière font la guerre à leur façon.
Le taillis des machines dans l’atelier désert s’empêtre de courroies et de lianes. La matière se vautre dans son inertie au fond de la mine.
La dactylo tapote le verbe sur les feuilles touffues. Comme un démiurge trie les atomes, elle élit les touches. Le futur, infini, jusqu’à la dernière minute, se rétrécit soudain à la fatalité de l’alphabet.
La danseuse impériale se révolte contre le peuple parce qu’on ne trouve plus certains onguents pour ses pieds qui seuls peuvent débrouiller les figures de la beauté.
Cachant sous sa langue l’ordre de mobilisation révolutionnaire, l’envoyé débarque sur un continent placide et téléphone au camarade effaré.
Des armées victorieuses, ayant épuisé toute fureur, se complaisent, au bord d’un fleuve, en des musiques démodées.
Dans la terre slave aux chimies dissolutrices de l’esprit, la barbe de Tolstoï fleurira-t-elle perce-neige ?
Pierre Drieu La Rochelle, « Fond de cantine » (1920)
09:48 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fond de cantine, drieu, drieu la rochelle
06/01/2017
Remise à niveau (english) #60
06:05 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : ozu
05/01/2017
Cindy-Jennifer (#4)
Reconnaître que l’on a une part féminine est une chose. Mais découvrir qu’elle s’appelle « Cindy-Jennifer » en est une autre…
00:00 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cindy-jennifer, philippe noiret
04/01/2017
John Berger (1926-2017)
Nous ne sommes que le petit côté des choses. Il faut faire corps avec leur centre.
Propos d’un vieux paysan savoyard (venant de perdre sa femme) à l’écrivain anglais John BERGER
05:49 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : john berger, berger