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27/10/2016

La poésie, aux chiottes !

Comme promis, une vidéo chaque jeudi.

  

26/10/2016

Remise à niveau (english) #54

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24/10/2016

Peut-être...

peut-être allais-je connaître

une intense expérience spirituelle

allongé sur le fauteuil du dentiste

à l’instar de Ron Hubbard

à la veille de créer sa secte

et de glaner plein de sous

au lieu de cela

le dentiste a posé la main sur mon épaule

et m’a dit

il va falloir que l’on s’occupe sérieusement

de votre couverture sociale

 

 

F.Houdaer

 

00:00 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : dentiste

22/10/2016

Bigre...

ICI, Katia Bouchoueva & moi enregistrés vivants.

katia bouchoueva,bouchoueva,houdaer,cerumen

 

20/10/2016

A la veille...

... de m'enfermer quelques jours dans une baraque pas chauffée, avec des poètes, sous prétexte d'une formation au logiciel "Reaper" (ce n'est pas gagné, en ce qui me concerne)... quelques décisions concernant ce blog :

- Je posterai plus régulièrement certains de mes textes inédits. On dit... chaque lundi (façon de bien commencer la semaine) ?

- Je posterai une nouvelle vidéo fabrication maison chaque jeudi (je n'en ai aucune en réserve.. et pour le coup, je m'auto-botte le derrière, passant d'une fréquence mensuelle à une fréquence hebdomadaire !).

Je prends ces décisions alors que je sais être privé d'internet jusqu'à mardi-mercredi. C'est malin. Heureusement, la plateforme "Haut et fort" me permet de programmer à l'avance la parution des notules. Pas question de frustrer mes commentateurs officiels, les auteurs Roger Lahu et Jack Chaboud qui se cachent derrière les pseudos de "Beardy roro" pour le premier et de... "Chaboud" pour le second (mais où vont-ils chercher  tout cela ?).

Autrement ?

Autrement, j'ai cherché l'Efferalgan sans le trouver. Vous me donnez un coup de main ?

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Anna Karina avant Anna Karina

 

19/10/2016

Bob Dylan, Prix Nobel de Littérature 2016 ?

"... une camaraderie en plein essor..."

 

Lever le nez...

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17/10/2016

Mishima

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Acteur amateur, Mishima a déjà tenu de petits rôles dans ses propres pièces de kabuki. Il lui faut maintenant du neuf, du moderne…. du glamour qui répare son orgueil blessé. Il veut devenir acteur de cinéma. Ne serait-ce que le temps d’un film, pour sortir de son corps, revêtir un masque qu’il aurait choisi, vivre par procuration une tranche de vie un peu folle. Il demande à un éditeur de contacter pour lui les studios Dai-ei. Le président des studios en personne rappelle Mishima pour lui demander ce qu’il aimerait jouer. Réponse immédiate : un rôle de yakuza, qui mourrait à la fin. On lui envoie plusieurs scénarii, dont l’un, assez absurde, met en scène un jockey devenu aveugle décidé à reprendre les courses. Finalement, Mishima se décide pour un film de gangsters (…). Il apprend son texte avec soin : il campe un yakuza tout juste sorti de prison, poursuivi par un gang rival. Il rencontre une femme qu’il maltraite un peu avant de s’en éprendre. Quand elle attend un enfant de lui, il l’expédie à la campagne pour la protéger des menaces qui pèsent sur lui. C’est dans la gare que le gang le retrouve et lui tire dessus.

Le tournage commence le 1er février 1960 et dure six semaines. Le réalisateur (…), figure de la Nouvelle Vague japonaise (…), dirige Mishima sans pitié. Lequel s’en sort plutôt bien ; le film, de série B, se laisse regarder avec plaisir. Avec toutefois certains signes qui trahissent l’amateurisme de son acteur principal : Mishima prend des poses exagérées de voyou, il empoigne son verre de whisky comme une crosse de révolver, donne des claques plutôt que des caresses à sa maîtresse. Il est bien incapable de jouer les amoureux et passe la plus grande partie du film assis ou allongé, les mains derrière la tête, pour que l’on ne remarque pas sa petite taille ; il s’est d’ailleurs assuré avant le tournage que toutes les actrices seront plus petites que lui. Mais il est ravi de brandir un pistolet, de porter un blouson de cuir à même la peau et de mourir assassiné.

(…) Qui croirait, en voyant ce voyou aux gestes brusques, aux cheveux ras, qu’il s’agit du plus célèbre écrivain japonais de son époque ?

 

Jennifer Lesieur