20/12/2017
Juste une mise au point
- Je te dis ça avec le sourire, hein, je cherche pas à t’inquiéter. Mais tu piges un peu, si on n’était pas le dernier maillon de la chaîne alimentaire ?
- Genre quoi ? Au dessus du burritos, mettons, il y a nous. Et au dessus de nous, il y aurait…
- Genre « on est eu », quoi qu’on fasse… Genre tous nos hashtags n’y peuvent quedal.
- Balancer nos porcs aura servi à rien ?
- C’est pas de ça dont je te parle, chérie. Je te cause du plan où les mecs et nous sommes logés à la même enseigne. Dans la même galère.
- Y’a des fois où tu me mets la trouille, Cindy-Jennifer. Ou tu parles pire que ma mère.
05:45 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cindy-jennifer
19/12/2017
Crowley
J’ai bien fait de me remettre à l’anglais ces derniers mois. Je puis à présent commander des livres indispensables et non traduits. À commencer par cette énorme biographie (considérée par beaucoup comme LA biographie) d’Alesteir Crowley, remarquable de précisions et sans complaisance.
" In the tradition of Byron, Swinburne and Tennyson, he left the university without a degree and pursued his own star. "
Cela fait quelques temps que je m’y aventure (mon dictionnaire Harrap’s reste à portée de main et n’est pas plus épais que la bio en question). J’apprends énormément de choses au fil des pages, bien que j’ai lu tous les bouquins écrits en français sur le dos sur le compte de Crowley. Pour le teasing, vous pouvez toujours survoler la fiche wikipedia de celui qui a canonisé Gauguin en faisant du peintre un saint de l’Eglise Gnostique, de celui dont la fortune atteignait la somme de 600 euros à l'heure de sa mort. Et ?
“ My poetic instincts, further, transformed the most sordid liaisons into romance... I found, moreover, that any sort of satisfaction acted as a powerful stimulus. Every adventure was the direct cause of my writing poetry. ”
And ? Quoi de neuf du côté de celui qui, aux yeux de Chesterton, « a toujours été un bon poète » ?
“ It’s much too hot, my prostitute,
to cradle, God knows
But I like to keep the edge of your foot
All night between my toes.”
05:52 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crowley, alesteir crowley, perdurabo, richard kaczynski
18/12/2017
Quand la classe d'élèves que tu accompagnes depuis des semaines...
04:31 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : atelier d'écriture, mad max
17/12/2017
Céline par Buk
Mais Céline, il m'a donné honte du pauvre écrivain que je suis, j'ai eu envie de tout jeter par la fenêtre. Un foutu maître chuchotant dans ma tête. Dieu, l'impression d'être redevenu un petit garçon. Tout ouïe. Entre Céline et Dostoïevski il n'y a rien, si ce n'est Henry Miller. Enfin, passé le vertige qui m'a saisi en découvrant combien j'étais insignifiant, j'ai repris la lecture, et je me suis laissé mener par la main, volontiers. Céline était un philosophe qui savait que la philosophie était vaine ; un queutard qui savait que la baise était du vent ; Céline était un ange, il a craché dans les yeux des anges et puis il est descendu dans la rue.
Bukowski
15:52 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : céline, bukowski, charles bukowski, louis-ferdinand céline
14/12/2017
Star Wars Huitième
- Tu veux une réponse correcte ou… crue ?
- Une réponse polie, s’il te plaît. Partageable sur les réseaux sociaux.
- La sortie du quarante-douzième Starwars, ça ne me fait pas grand-chose.
- C’est normal, tu vieillis...
- Comme tou(te)s mes ami(e)s sur facebook.
- Ça va pas de sortir des trucs comme ça ?! Tu cherches quoi ? À te fâch…
- Déjà fait. Bon, à part ça… Merguez ou chipo ?
00:04 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : star wars
13/12/2017
Réponse à Paul Eluard
Quand vous dites
Qu’il faut marcher avec ceux qui construisent le printemps
Pour les aider à ne pas être seuls
Et pour ne pas être seul soi-même
Dans sa tour de pierre
Dévoré de lierre
Je vous donne raison
Et quand vous dites
Qu’on n’a de raison d’être
Que pour les autres êtres
Vous avez raison vous avez raison
Et quand vous dites
Qu’il faut chanter le monde pour le transformer
Et pour l’expliquer et pour le sauver
Et pour vivre non seulement dans sa bulle de savon
Mais dans la haine de l’injustice
Et pour un but incarné comme un champ de blé
Vous avez raison vous avez raison
Mais je sais
Qu’une étreinte fraternelle sans patrie ni parti
Est plus forte que toutes les doctrines des docteurs
Mais je sais
Que pour libérer l’homme des haltères de misère
Il ne suffit pas de briser les idoles
Pour en mettre d’autres à leur place publique
Mais qu’il faut piocher et piocher sans fin jusqu’au fond de l’abcès
Et boire ce calice jusqu’à la lie
On ne libère pas l’homme de son rein flottant
Par une gaine élastique aux arêtes barbelées
On ne libère pas l’homme de son corset de fer
En le plongeant dans un vivier de baleines
On ne libère pas l’homme de ses maudits États
En le condamnant à vie par un modèle d’État
La vérité n’est pas un marteau que l’on serre dans sa main
Fût-ce une main de géant plein de bonne volonté
Mais la vérité c’est par quoi nous sommes façonnés
Mais la vérité c’est par quoi nous sommes éclairés
Quand par la nuit sans suite les mots jaillissent de nos lèvres
Pour apaiser les hommes suspendus à leur vide
Paul Valet
16:39 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : paul valet, paul éluard
12/12/2017
Remise à niveau (english) #81
05:51 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0)
10/12/2017
Re-Johnny
06:03 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : johnny hallyday, mesrine, jacques mesrine, les portes du pénitencier
Et dans ta famille ?
- Et dans ta famille, parmi tes proches, on réagit comment à ton roman ? Il a bien circulé, avant sa sortie officielle ?
- J’va sortir le chat.
- T’as reçu des retours, bons ou mauvais ?
- C’est important, pour un chat, l’air frais sur ses moustaches. J’suis pas homme à négliger ça.
05:32 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : famille, bogart, african queen, hepburn