C'était le Cabaret Poétique du 8 octobre 2017

Laurent Bouisset

Katia Bouchoueva

Perrin Langda

Estelle Dumortier

Emanuel Campo

Catherine Serre

Nicolas Vargas

Un visiteur

Toutes ces traces ont été glanées par Antoine le Non-Photographe

 

La France de la fin des années 70

- C'était comment les années 70 ?

- C'était une période... intéressante, Cindy. Là, voilà, "intéressante". Les couleurs n'étaient pas... comme aujourd'hui. Elles étaient intéressantes, elles aussi.

- Autrement, le bad boy au premier plan, à l'extrême-droite, c'est toi ?

- A ton avis ?

- Et ta définition du bonheur ?

- Lire-lire-lire, vautré sur des trucs mous (tapis, moquette, peau de mouton, couvre-lit) avec ma cousine chérie et mon frère.

- Mais tu sais que les gens sont pas prêts à voir des photos de toi AVEC des cheveux ?

- Faudra les préparer. Y aller progressivement.

 

Retour sur le Cabaret Poétique du 8 octobre 2017

Ce n'est pas mon habitude de revenir sur un Cabaret passé pour me délivrer un satisfecit.

Mais ce Cabaret-ci, c'était... quelque chose. Vous faites partie des absents ? Vous avez eu tort. Malgré les 95 personnes présentes dans la salle, on aurait pu vous faire une petite place.

M'arrivent des retours très positifs de gens pas du tout "du sérail" qui ont a-do-ré ce moment... Si vous avez pris quelques photos, n'hésitez pas à me les envoyer ([e-mail])

Un autre détail qui ne trompe pas : dans un état hyper-affaibli une heure avant le Cabaret, j'ai été requinqué par l'énergie de mes quatre invités.

Je n'oublie pas qu'au cœur de l'été, j'ai envisagé de raccrocher les gants, écoeuré que j'étais par les récents Etats Généraux de la Poésie tels qu'ils ont été organisés (et peut-être aussi fatigué au bout de sept années à porter ce rendez-vous).

Moralité ? Cherchez-la vous-même.

 

P.S : La photo, prise à la sortie du Cabaret, est signée Judith Wiart. De g. à d. : Perrin Langda, Chéri-Bibi, Emanuel Campo, Laurent Bouisset et Nicolas Vargas. Merci à eux.

 

 

Bizarre...

( - Bizarre, cette gamine...)
( - Bizarre, ce vieux...)

 

Le jeudi 12 octobre...

 

... de 19h00 à 21h00, présentation d'un livre d'artiste à la bibliothèque du 2ème (13 rue de Condé Lyon, 04 78 38 60 00)

André Jolivet & Samantha Barendson - Valérie Canat de Chizy - Pauline Catherinot - Frédérick Houdaer -Sabine Huynh - Hélène Massip - Jean-Jacques Nuel – Christophe Petchanatz - Khal Torabully (et sous réserve) Mohammed El Amraoui - Fabienne Swiatly - Rodrigue Lavallé présenteront leur Little Big Book (livre d'artiste).

Little Big Book : de grands petits livres, de petites plages où viennent non pas s'opposer mais dialoguer le mot et l'image, le verbe et la couleur à travers le travail d'André Jolivet, le maître d’œuvre à l'origine de cette proposition depuis trois ans déjà.

André Jolivet est un artiste peintre, né en 1964 à Pont-l'Abbé (Finistère) ; il vit et travaille à Plougonven.

Entrée libre dans la limite des places disponibles

 

 

Cabaret Poétique du dimanche 8 octobre...

... à 17 h, au Périscope. Entrée libre.

Générique officiel :

Laurent Bouisset

Emanuel Campo

Perrin Langda

Nicolas Vargas

 

 

Sinon...

- Autrement, tu fais quoi, cet aprèm' ? Tu vas à la brocante de vinyles ?
- Oui. Enfin, non. Si je peux. J'ai une priorité.
- Du genre ?
- Du genre "aider un mineur pour transporter des armes".
- Ah, oui ? Ah, O.K.

 

 

Remise à niveau (english) #75

 

MAUDIT MANèGE

- Toi, au moins, tu es observateur... ça ne m'étonne pas que t'écrives des romans... (...) Mais tu as l'air d'oublier une chose. Ma femme s'est BARREE avec un marchand de voitures. Ma fille se BARRE avec un marchand de voitures. Tu ne trouves pas qu'ils en font un peu trop, ces gars-là ?...

Je reconnaissais que c'était dur à avaler. Je ne savais pas s'il méritait un tel coup du sort, mais je pensais pour ma part qu'il valait toute la profession à lui tout seul et même beaucoup plus que ça. Henri était un fabuleux écrivain, sûrement un des meilleurs de tous, mais il faut se lever de bonne heure aujourd'hui pour se vendre un bouquin de poèmes, la plupart des gens ne savent pas que ça existe encore. (...) Je n'étais rien à côté de lui. Heureusement, il y avait une justice et mes bouquins rapportaient assez de fric pour nous deux.