02/06/2017
Trois question (#6 bis)
Mea culpa : les précédentes réponses de Roger Lahu étaient extraites d'un courriel privé (je les trouvais intéressantes... Suis comme ça, moi, dès que je décroche du scoop à même de faire chanceler des gouvernements, du off bien saignant...)
Donc, bref, en résumé, voici les bonus :
Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?
- Ici , notre bas & toujours même
Et accessoirement (tout à fait accessoirement) :
- Tous les panneaux d’affichage pour les élections (en lieu & place des tronches des « candidats »)
- Au pied du mur , des murs , tous les murs . (le poème écrit à ces dits pieds étant : « ici un mur »)
Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?
Aucune hésitation : au bord de la rivière canne en pogne quand le moulinet fait tttttzzzzzzzzzzzztttttzzzzzzzzzzzzzzz à la 6eme truite d’un jour de mai
Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?
Absolument rien ! mais elle manque – sans qu’ils le sachent - à ceux qui passent à côté d’elle sans lui jeter un regard comme si elle était une SDF bien crados ! (ce qu’elle est plus ou moins en réalité vraie)
04:37 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roger lahu, lahu, trois questions
31/05/2017
Trois questions... (#6)
... posées à Roger Lahu... qui ne fait rien comme tout le monde et qui y répond en réagissant aux remarques des autres poètes... En plus, il ne traite que deux des trois questions !
Pour faire simple, donc, les réponses de Roger Lahu sont en vert.
Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?
Les chaussures, puisqu'on n'arrive pas à remplir les salles de spectacles. (réponse d'Emanuel Campo)
Pas d’ac ! (je veux bien cependant une nouvelle paire de shoes : les miennes commencent à être assez amochées) . Le poème n’a pas à être « spectaculaire » : je ne crache pas dans la soupe, une bonne séance de « lecture » me plaisait bien, la voix du mec qui avait pondu les textes j’aimais bien parfois (pas toujours) l’entendre, mais l’histrionisme des « performance » m’emmerdent la plupart du temps : si on veut faire du théâtre on fait du théâtre, si on écrit des poèmes on veut des lecteurs, pas des « spectateurs ».
Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?
D'être reconnue comme genre littéraire au même titre que le roman qui est chiant et prend toute la place. (réponse de J-M Flahaut)
Faux ! « La » poèsie (laquelle ???) est bien « reconnue » comme genre : genre chiant , à cause d’un lourd passif durant une bonne partie du XXeme siècle. Et « le roman » (lesquels ? ) prend la place qu’il mérite : vaste espace d’errances tous azimuts. Et souvent en lisant des romans (75% de mes lectures) je trouve – à mes yeux et noreilles - de superbes poèmes inside. En ai trouvé plein dans « Brève histoire de sept meurtres » (850 pages !!!!) du romancier jamaïcain Marlon james que je te recommande.
17:14 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : roger lahu, lahu, trois questions
30/05/2017
A la rentrée de septembre...
19:48 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : le pédalo ivre, éditions le pédalo ivre
Reportage de pointe
Parce que Collaro méritait de recevoir le prix Pulitzer, et que nous ne nous en sommes pas rendu compte à l'époque...
Excellence du journalisme, rigueur implacable de la démonstration scientifique, courtoisie du dialogue de sourds...
06:39 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vin, alcool, collaro
26/05/2017
Jacques
J'avais pris l'habitude de regarder autour de moi, d'observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu'avais-je vu ? Des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s'offrir que le strict minimum. (…) Des êtres connaissant leur avenir puisque n'en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveil-matin. J'en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là.
Jacques Mesrine, "L'instinct de mort"
06:36 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mesrine, jacques mesrine
25/05/2017
Remise à niveau (english) # 67
06:41 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (1)
24/05/2017
Trois questions... (#5)
... posées à Armand le Poête.
Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?
l'asembleé natina nationale !
Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?
une sieste au soleil
Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?
d'existé dans la paole poro parole des gens... partout... dans la rue... dans les télé... dans les discours positiistque polititques... dans les lectures... dans les écoles... dans les prisons... dans les têtes... dans les visions sur l'avenir...
08:09 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : armand le poête, trois questions
23/05/2017
C.Q.F.D.
07:40 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cassavetes, john cassavetes, los angeles
21/05/2017
100 % Goodis
" Rien, voilà à quoi son existence se résumait. Pas de boulot, pas d'argent, pas de petite amie. Il grappillait quelques pièces de monnaie à droite et à gauche, jouait au billard et buvait du mauvais whisky. Les jours se traînaient, gris, interminables, remplis de la douleur sourde des désirs refoulés. Jusqu'au jour où il la rencontra. Elle vint à lui, surgie du froid glacial et de la pourriture des ruelles étroites. Opulente, sensuelle et consentante, et brusquement, elle se retrouva entre ses bras, une traînée de bas étage qui mit sa vie en pièces et lui donna... Tout. "
10:47 Publié dans polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david goodis, la blonde au coin de la rue