26/05/2017
Jacques
J'avais pris l'habitude de regarder autour de moi, d'observer ceux que je côtoyais dans la rue, dans le métro, au petit restaurant où je prenais mes repas de midi. Qu'avais-je vu ? Des gueules tristes, des regards fatigués, des individus usés par un travail mal payé, mais bien obligés de le faire pour survivre, ne pouvant s'offrir que le strict minimum. (…) Des êtres connaissant leur avenir puisque n'en ayant pas. Des robots exploités et fichés, respectueux des lois plus par peur que par honnêteté morale. Des soumis, des vaincus, des esclaves du réveil-matin. J'en faisais partie par obligation, mais je me sentais étranger à ces gens-là.
Jacques Mesrine, "L'instinct de mort"
06:36 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mesrine, jacques mesrine
25/05/2017
Remise à niveau (english) # 67
06:41 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (1)
24/05/2017
Trois questions... (#5)
... posées à Armand le Poête.
Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?
l'asembleé natina nationale !
Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?
une sieste au soleil
Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?
d'existé dans la paole poro parole des gens... partout... dans la rue... dans les télé... dans les discours positiistque polititques... dans les lectures... dans les écoles... dans les prisons... dans les têtes... dans les visions sur l'avenir...
08:09 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : armand le poête, trois questions
23/05/2017
C.Q.F.D.
07:40 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cassavetes, john cassavetes, los angeles
21/05/2017
100 % Goodis
" Rien, voilà à quoi son existence se résumait. Pas de boulot, pas d'argent, pas de petite amie. Il grappillait quelques pièces de monnaie à droite et à gauche, jouait au billard et buvait du mauvais whisky. Les jours se traînaient, gris, interminables, remplis de la douleur sourde des désirs refoulés. Jusqu'au jour où il la rencontra. Elle vint à lui, surgie du froid glacial et de la pourriture des ruelles étroites. Opulente, sensuelle et consentante, et brusquement, elle se retrouva entre ses bras, une traînée de bas étage qui mit sa vie en pièces et lui donna... Tout. "
10:47 Publié dans polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : david goodis, la blonde au coin de la rue
20/05/2017
Trois questions... (#4)
... posées à Laurence Loutre-Barbier.
Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?
Les commissariats de police et les lieux de culte.
Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?
Un vieux monsieur dans un café de la Croix-Rousse s’approche de moi et timide me dit : « Je suis heureux Madame vous me faites tellement penser à ma grand-mère. » C’était mon anniversaire ce jour là.
Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?
Un aspect de miroir utopique, une dimension magique.
19:20 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurence loutre-barbier, loutre-barbier, trois questions
18/05/2017
Etats Généraux de la Poésie
09:52 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : cabaret poétique, états généraux de la poésie
17/05/2017
Vase, poète, fauteuil & chats
10:37 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pound
15/05/2017
Trois questions... (#3)
... posées à Emanuel Campo.
Quel lieu aimeriez-vous voir investi par la poésie ?
Les chaussures, puisqu'on n'arrive pas à remplir les salles de spectacles.
Un moment de poésie que vous avez vécu récemment ?
Mon fils qui a collé un morceau d’époisses au bout de sa fourchette et m'a dit qu'il venait de faire une sucette.
Que manque-t-il à la poésie aujourd’hui ?
Question piège ? Il manquera toujours quelque chose... Je rajouterai qu'il manque de véritable directeurs artistiques à la tête d'établissements qui ne soit pas dédiés uniquement à la poésie.
00:00 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : campo, emanuel campo, trois questions