04/02/2018
Mort à la poésie
oh mais j'en peux plus à la fin
des poètes s'écriant main sur le cœur :
« la poésie n'est pas morte ! »
l'acharnement thérapeutique
fait de ma joie du bœuf trop cuit
à la fin merde
elle a qu’à foutre sa beauté sous un TER
comme Attila József
elle a qu’à dézinguer sa pipe heureuse en Sibérie
ou en Syrie elle a qu’à prendre
un obus dans l'aorte
elle est pas non plus ingénue
la poíêsis...
écrasez-la sur le gravier
moquez-la sur l’asphalte
et violez-la sur le lino
elle est pas prude...
vicelarde peut-être...
méfiez-vous d’elle
elle attend sans trembler l'enfer bouillant
pour aiguiser ses crocs de loup
et monter se refaire une santé d'ogre
en dévorant tour à tour
son cercueil sa tombe
et l’anus horrifié de ses croquemorts
extrait de « SOLEIL PLOUC », bientôt publié au Pédalo Ivre
07:26 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : laurent bouisset, le pédalo ivre, éditions le pédalo ivre, soleil plouc, la chair et le sang, paul verhoeven
03/02/2018
Vrac de vrac # 47
Suite à la publication d'ARMAGUéDON STRIP, un long entretien ici dans lequel je me livre beaucoup.
Au sujet du même livre, Jean-Jacques Nuel ne se le fait pas dire !
Et du côté de Libération, il est question du Pédalo Ivre et de Grégoire Damon !
12:03 Publié dans a.1) MES LIVRES, a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : armaguédon strip, jean-jacques nuel, libération, le pédalo ivre, grégoire damon, work projects associés, frédéric blanc, frédérick houdaer
29/01/2018
ARMAGUéDON STRIP (suite)
Vingt jours après sa sortie, l'article dans "Le Matricule des Anges", l'avis de François Angelier, il est temps pour moi de regarder comment ça se passe... dans ma ville.
Dans la presse locale, on en parle comme du "meilleur livre de cette rentrée".
Et du côté des libraires lyonnais ?
16:37 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : armaguédon strip, ludovico einaudi, taranta
Ubik
- Je vais épouser Joe Chip, fit Wendy d’une voix grave et songeuse, avec un sérieux enfantin.
- Ah ! fit Pat Conley. (Ses yeux noirs étincelaient comme s’ils étaient en fusion.) Vraiment ?
- Vous pouvez aussi changer ça ? Avec votre pouvoir ?
- Je vis avec Joe. Je suis sa maîtresse, déclara Pat. D’après notre accord, c’est moi qui paie ses factures. Ce matin j’ai payé sa porte pour le laisser sortir de chez lui.
Philip K.Dick, « Ubik »
05:08 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ubik, philip k.dick, science-fiction
26/01/2018
Remise à niveau (english) #86
09:06 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : frances ha
25/01/2018
Mark E. Smith
« Je suis d’accord avec le colonel Kadhafi : trop d’ordinateurs portables, trop de Nescafé, c’est ce qu’il a dit, vous savez, c’est assez biblique, c’était prédit dans la Bible. »
Mark E.Smith
06:47 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mark e.smith, the fall
AINSI PARLAIT JIMINY CRICKET
tiens
t’as un quart d’heure
avant de retourner dans la rue
et le froid
t’as un quart d’heure pour torcher ton texte
il faut beaucoup moins de temps
pour torcher un cul
même sale
alors tu t’y mets
ou tu veux qu’on t’aide ?
ou tu veux qu’on te mette dehors ?
tu sais que le froid ne te profitera pas
branle-toi dans ton petit confort provisoire
mais lâche-nous quelque chose
laisse-nous un joli machin
à poser sur nos étagères
et sans rancune
F.Houdaer
06:15 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jiminy cricket
22/01/2018
On en cause...
05:49 Publié dans a.1) MES LIVRES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : armaguédon strip, caroline de benedetti, françois-xavier farine, emanuel campo
19/01/2018
'Tention
- Non, mais… Tu es publié au Dilettante, là. Les choses DEVIENNENT SERIEUSES, là. Il va falloir faire attention…
- Oui, oui, bien sûr.
- … Montrer patte blanche. Eviter les sujets qui fâchent. Et pis, être gentil, déclarer ton amour à tous ceux susceptibles de…
- J’en suis bien conscient.
- Et surtout, répondre à la question : « qu’est-ce que ton roman aide à réparer ? ». Ou, si tu préfères, « de quel type de baume s’agit-il ? ». Ou « dans quel mesure ton livre soigne-t-il le monde ? ».
- Gné ?
- Ce n’est pas une réponse.
- J’ai droit à une question, moi aussi ?
- Je t’en prie.
- Pourquoi tu me marches sur la bite ?
- Pardon ?
- Tu crois tout de même pas qu’à 48 ans, je vais me laisser gourmander comme un gosse de 8 ?
- Tu vois, tu as employé le terme « gourmander », c’est déjà ça, c’est un bon début…
- Dégage.
02:21 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mishima