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22/06/2018

Dobermann

La grande Gina, le regard fuyant, sachant plus trop quoi faire, enfila son velours, fute hivernal, qu’elle se collait quotidiennement sur la peau dès qu’elle mettait son rongeur en veilleuse. Décarrer en jupe fendue et balconnet dentelle, c’était pas son genre. Merci bien. Pour mettre les locataires de son immeuble, véritable village aux furtives médisances en émoi, c’était vraiment pas la peine. D’autant que, cette nuit, pour sa pomme, c’était la der des der. Son petit bouclard de fleurs, dont elle avait dissimulé l’existence à Aldo et consorts, voulant définitivement couper les ponts, elle l’avait bien à elle désormais, grâce à l’ultime complaisance d’un micheton haut placé dans le croum professionnel. Dorénavant, et pour un temps qu’elle espérait infini, elle vendrait plus aux clilles que des gerbes de roses, en nombre impair évidemment, et plus jamais des « feuilles de rose » qu’elle avait, dans le passé, accordées au bonus. (…) Terminarès !

dobermann,joël houssin,houssin

 

20/06/2018

Réorganisation du bureau

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19/06/2018

Toi aussi...

- Toi aussi, tu as rêvé que tu tatouais ta chérie, cette nuit ? Et ça ressemblait à quoi ?

- Ça ne regarde que moi.

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17/06/2018

Bonne fête des pères

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"Magnolia"

 

Cabaret Poétique du dimanche 17 juin !

Toujours au Périscope.

Toujours à 17 h.

Toujours entrée gratuite.

Avec :

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Marlène Tissot

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Elisabeth Granjon

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Gabriel de Richaud

 

 

 

15/06/2018

"Je me débarrasse du lézard..."

Tu me demandes comment j’écris. Voici comment j’écris. Je me débarrasse du lézard. Je fuis la pierre philosophale. J’enterre ma petite amie. Je prive mes vers de ma personnalité afin de pouvoir utiliser le mot « je » autant que je le désire sans offenser ma soif de modestie. Puis je démissionne. Je fais des courses pour ma mère, ou pour quelqu’un comme elle. Je bâfre. J’accuse mes proches de ruiner mon talent. Puis tu arrives. La bonne nouvelle est pour moi.


Leonard Cohen

cohen,leonard cohen,alexandre rodchenko

 

 

13/06/2018

Quand sais-tu...

- Quand sais-tu que t’approches de la fin de ton roman en cours ? Enfin, quand sais-tu que c’est la dernière ligne droite ? Disons le dernier quart…
- Quand la trouille s’allume très fort. En même temps qu’une sorte d’évidence. On pensait pas que les voyants hurleraient si fort, si tôt… Et ben, si.
- Ça fait un peu peur, dit comme ça. Ça fait pas trop envie, en tout cas.
- Tu crois que quelqu’un a le choix ?
- Le lecteur ou la lectrice a le choix de pas l’acheter, ton livre....
- Oui, mais ça, je m’en fous. Je vais pas lui demander son avis en pleine…
- Et le libraire, lui…
- Tu cherches vraiment à m’énerver ?

12/06/2018

Remise à niveau (english) # 99

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11/06/2018

LA réédition

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Au cas où certain-e-s n'auraient pas compris pourquoi j'ai dédié "ARMAGUéDON STRIP" à John Fante...