22/06/2018
Dobermann
La grande Gina, le regard fuyant, sachant plus trop quoi faire, enfila son velours, fute hivernal, qu’elle se collait quotidiennement sur la peau dès qu’elle mettait son rongeur en veilleuse. Décarrer en jupe fendue et balconnet dentelle, c’était pas son genre. Merci bien. Pour mettre les locataires de son immeuble, véritable village aux furtives médisances en émoi, c’était vraiment pas la peine. D’autant que, cette nuit, pour sa pomme, c’était la der des der. Son petit bouclard de fleurs, dont elle avait dissimulé l’existence à Aldo et consorts, voulant définitivement couper les ponts, elle l’avait bien à elle désormais, grâce à l’ultime complaisance d’un micheton haut placé dans le croum professionnel. Dorénavant, et pour un temps qu’elle espérait infini, elle vendrait plus aux clilles que des gerbes de roses, en nombre impair évidemment, et plus jamais des « feuilles de rose » qu’elle avait, dans le passé, accordées au bonus. (…) Terminarès !
07:39 Publié dans où je lis, polar | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dobermann, joël houssin, houssin, le dobermann
20/06/2018
Réorganisation du bureau
10:59 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : mon bureau, bureau
19/06/2018
Toi aussi...
05:09 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : tatouage, kali
17/06/2018
Bonne fête des pères
09:00 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête des pères, magnolia, paul thomas anderson, tom cruise
Cabaret Poétique du dimanche 17 juin !
Toujours au Périscope.
Toujours à 17 h.
Toujours entrée gratuite.
Avec :
Marlène Tissot
Elisabeth Granjon
Gabriel de Richaud
05:42 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : gabriel de richaud, elisabeth granjon, marlène tissot, périscope, cabaret poétique
15/06/2018
"Je me débarrasse du lézard..."
Tu me demandes comment j’écris. Voici comment j’écris. Je me débarrasse du lézard. Je fuis la pierre philosophale. J’enterre ma petite amie. Je prive mes vers de ma personnalité afin de pouvoir utiliser le mot « je » autant que je le désire sans offenser ma soif de modestie. Puis je démissionne. Je fais des courses pour ma mère, ou pour quelqu’un comme elle. Je bâfre. J’accuse mes proches de ruiner mon talent. Puis tu arrives. La bonne nouvelle est pour moi.
Leonard Cohen
08:16 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cohen, leonard cohen, alexandre rodchenko
13/06/2018
Quand sais-tu...
- Quand sais-tu que t’approches de la fin de ton roman en cours ? Enfin, quand sais-tu que c’est la dernière ligne droite ? Disons le dernier quart…
- Quand la trouille s’allume très fort. En même temps qu’une sorte d’évidence. On pensait pas que les voyants hurleraient si fort, si tôt… Et ben, si.
- Ça fait un peu peur, dit comme ça. Ça fait pas trop envie, en tout cas.
- Tu crois que quelqu’un a le choix ?
- Le lecteur ou la lectrice a le choix de pas l’acheter, ton livre....
- Oui, mais ça, je m’en fous. Je vais pas lui demander son avis en pleine…
- Et le libraire, lui…
- Tu cherches vraiment à m’énerver ?
05:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : roman en cours, the beatles, i want you, grave, julia ducournau, garance marilier
12/06/2018
Remise à niveau (english) # 99
06:46 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poetry, poésie
11/06/2018
LA réédition
16:23 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : john fante, fante, armaguédon strip, demande à la poussière, bandini, les compagnons de la grappe, l'orgie