UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

22/06/2019

"Les années perdues ?"

Gérard DuBois.jpg

Les années perdues ? Nous avons tous les nôtres. Je l'ai écrit un jour, moi j'ai perdu dix ans de ma vie intellectuelle à me laisser bercer par les ronrons de ces farceurs de poètes, qui sont, je le pense fermement, zéro pour la culture spirituelle et les progrès de l'esprit. 

 

Paul Léautaud

 

12/01/2019

Après toutes ces années...

 

bruno doucey,cheyne éditeur

Après toutes ces années de Cheyneries, de Douceyteries & de Siméoneries, la conclusion enfin* ? L'aboutissement logique ?

bruno doucey,cheyne éditeur

* : Aucun trucage dans ces images.

 

06/09/2018

Une tendance à l'idéalisation

michel-audiard.jpg

" Peut-être auriez-vous à vous défier d'une tendance à l'idéalisation, qui peut incliner au militarisme comme à la poésie... "

Michel Audiard

 

25/06/2018

"Dans la composition d'un poème..."

« (…) Il y a, dans la composition d’un poème, une grande part d’actes conscients et délibérés. En fait, le mauvais poète est d’ordinaire inconscient là où il devrait être conscient, et conscient là où il devrait être inconscient. Ces deux erreurs tendent à le rendre « personnel ». La poésie n’est pas la bride lâchée à l’émotion, mais une façon d’échapper à l’émotion ; ce n’est pas l’expression de la personnalité, mais une façon d’échapper à la personnalité. Mais, bien entendu, seuls ceux qui ont de la personnalité, et des émotions, savent ce que signifie vouloir leur échapper. »
T.S.Eliot (cité dans l’ouvrage « A broken Hallelujah »)

poésie,a broken hallelujah,eliot,t.s.eliot

 

 

 

12/06/2018

Remise à niveau (english) # 99

englisha.jpg

 

22/11/2016

Poésie & Polar # 1

 

jérôme leroy,le bloc,fondu au noir,maison de la poésie de Nante,le lieu unique, poésie et polar,polar,poésie

 

28/03/2016

"Mieux vaut un poème ..."

 

Témoignage de Philip Caputo sur le décès de son ami Jim Harrison :

" We found him on the floor of his study, where he'd fallen from his chair, apparently from a heart attack. He'd died a poet's death, literally with a pen in his hand, while writing a new poem " 

harr.jpg

 

Mieux vaut un poème qu’une patte de dinde sanguinolente dans votre boîte aux lettres. Peu de gens vous diront le contraire. Robert Creeley déclara un jour (…) : « La forme n’est jamais davantage qu’une extension du contenu ». C’est juste et sage. Nous choisissons ce qui nous sied et préférons ne pas porter ce qui ne nous va pas. N’essayez pas d’enterrer un cheval dans un cercueil humain, même si vous adoriez ce cheval, ni de coller quelque merveilleux papillon muet, de jour ou de nuit, dans une caverne humide. Je déteste ce mot, mais la forme doit être une révélation « organique » du contenu ; sinon, le poème, aussi vivant soit-il, nous donnera une impression de frelaté, de fabriqué – un exercice élégant, un travail de crochet, une pâle broderie.

Jim Harrison (trad.B.Matthieussent)

01/09/2014

" On ne peut plus sortir en poète... "

« On ne peut plus sortir en poète, c’est mal vu par tous ces cons qui nous préparent des sociétés où on s’emmerdera tellement qu’on réclamera des poètes à cor et à cri, sans pouvoir seulement en trouver l’ombre d’un. Ce sera bien fait pour leurs gueules. C’est qu’un poète, ça ne se fait pas en une civilisation. »

Calaferte

 

cal.JPG

 

04/06/2014

"C’est aux faibles de cœur qu’il faut un avantage..."

d'aubigné,agrippa d'aubigné,poésie,amour,visage,beauté,rose,sein,liberté,courage,guerre,brigand,avantage

« Guerre ouverte, et non point tant de subtilités :

C’est aux faibles de cœur qu’il faut un avantage.

Pourquoi me caches-tu le ciel de ton visage

De ce traître satin, larron de tes beautés ?

 

Tu caches tout, hormis les deux vives clartés

Qui m’ont percé le cœur, ébloui le courage ;

Tu caches tout, hormis ce qui me fait dommage,

Ces deux brigands, tyrans de tant de libertés ;

 

Belle, cache les rais de ta divine vue,

Du reste, si tu veux, chemine toute nue,

Que je voye ton front, et ta bouche et ta main.

 

Amour ! que de beautés, que de lys, que de roses !

Mais pourquoi retiens-tu tes pommettes encloses ?

Je t’ai montré mon cœur, au moins montre ton sein. »

 

Agrippa d’Aubigné