11/07/2020
"le plus clair de mon temps..."
Charles Bukowski, préface à "Ask the dust" de John Fante, 5 juin 1979.
16:49 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : bukowski, fante, préface
20/04/2020
En 2019 (poème pas si vieux bien que daté)
dans le local S.A.V. de la F.N.A.C.
j’attends mon tour en
parcourant une affichette couverte
d’un maximum de dessins et d’un minimum de mots
réagir en cas d’attaque terroriste
je ramène un article récemment acheté
un lecteur C.D et cassette
vite tombé en panne
je le confie aux bons soins d’un jeune gars incrédule
il peine à croire que j’ai pu trouver une vieillerie pareille
dans son magasin
j’ai 49 ans
à mon âge
Rimbaud était déjà unijambiste
et mort
Johnny Cash avait demandé la main de sa June sur une scène londonienne
Bukowski continuait de boire
convaincu qu’il n’en aurait plus pour longtemps
ce en quoi il se trompait
(extrait d'un recueil à paraître)
07:20 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : rimbaud, cash, bukowski, fnac
05/04/2020
COMPLICITéS #6
05:34 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : complicités, di caprio, linda king, king, bukowski, uderzo, goscinny
25/02/2020
Boîte de sardines & landeau...
18:30 Publié dans oreillettes, où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, gazarra, contes de la folie ordinaire, kerouac, ginsberg, cat power, good woman
17/10/2019
"Simple et nue"
(…) j’ai toujours préféré la phrase simple et nue parce que j’ai toujours eu le sentiment que la Littérature, celle d’aujourd’hui et celle des siècles passés, était en grande partie truquée, tu vois, comme les combats de catch. Même ceux qui ont duré des siècles (avec quelques exceptions) m’ont donné l’étrange sentiment de m’être fait arnaquer. En fait, j’ai l’impression qu’il serait plus difficile de mentir avec la phrase nue, ça se lit d’ailleurs plus facilement, et ce qui est facile est bon et ce qui est difficile est emmerdant (ça m’est resté des usines et de la fréquentation des femmes).
Ainsi, Fante m’a donné la phrase sensible, Hemingway la phrase qui ne demande rien, Thurber la phrase qui se moque de ce qu’a fait l’esprit qui n’y pouvait rien faire ; Saroyan la phrase qui s’aime elle-même ; Céline la phrase qui coupe la page comme un rasoir ; Sherwood Anderson la phrase qui parle au-delà de la phrase. Je pense leur avoir à tous emprunté quelque chose et JE N'AI PAS HONTE DE L'ADMETTRE.
Charles Bukowski, « Correspondance 1958-1994 »
17:51 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, fante, hemingway, sherwood anderson
11/02/2019
DE TAILLE À ME DÉCEVOIR
j’ai rêvé que
je présentais mes enfants à Charles Bukowski
cela se passait dans un rade lugubre
où il ne me serait jamais venu à l’esprit d’emmener mes gosses
à l’état de veille
et Bukowski se montrait peu amène avec eux
toute la famille finissait par quitter le lieu sous ses injures
au réveil
j’ai sorti tous les bouquins de Hank en ma possession
vidé deux étagères de ma bibliothèque
il y avait même des recueils en v.o
j’ai cassé les prix et
tout vendu sur internet dans la journée
le lendemain je me suis demandé
quel auteur mériterait les étagères disponibles
faute de le trouver
j’ai fini par garnir les niveaux trois et quatre de ma bibliothèque
avec des piles de revues gratuites
(extrait d'un recueil à paraître)
10:03 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski
17/12/2017
Céline par Buk
Mais Céline, il m'a donné honte du pauvre écrivain que je suis, j'ai eu envie de tout jeter par la fenêtre. Un foutu maître chuchotant dans ma tête. Dieu, l'impression d'être redevenu un petit garçon. Tout ouïe. Entre Céline et Dostoïevski il n'y a rien, si ce n'est Henry Miller. Enfin, passé le vertige qui m'a saisi en découvrant combien j'étais insignifiant, j'ai repris la lecture, et je me suis laissé mener par la main, volontiers. Céline était un philosophe qui savait que la philosophie était vaine ; un queutard qui savait que la baise était du vent ; Céline était un ange, il a craché dans les yeux des anges et puis il est descendu dans la rue.
Bukowski
15:52 Publié dans C.A.P de lettres | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : céline, bukowski, charles bukowski, louis-ferdinand céline
27/03/2017
Où je sais me faire des cadeaux
15:26 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski, love is a dog from hell, l'amour est un chien de l'enfer
08/12/2016
Cet homme...
07:53 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : bukowski, charles bukowski