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09/04/2008

pour Philippe B.

D'abord, cet entretien politique avec Christian Schiaretti... où la droite et la gauche sont (presque) renvoyées dos à dos, où la LCR et le FN se prennent une baffe dans la même phrase (chapeau, l'artiste!). 

Ensuite, une p'tiote vidéo: il s'appelle Bukowski (sic) et chante Cohen !

 

15/09/2007

pas entendu à Grenoble

Tandis que beaucoup de choses se disent actuellement à Grenoble, une voix ne s'y est pas faite entendre : 

« La nouvelle gauche sera nietzschéenne ou ne sera pas. Elle devra se confronter à cette question : est-il possible d’obtenir une émancipation générale, d’obtenir une participation des masses aux biens de la liberté sans passer de pacte noir avec la politique du ressentiment ? C’est pour moi la question clé de toute politique future. (…) Nous vivons aujourd’hui dans une phase où la propagande de la mondialisation fonctionne comme une gigantesque Bourse aux illusions où l’on produit des illusions de victoires. Lorsque ces illusions entreront dans leur phase de déception, malheur à nous, si nous n’avons pu préparer une politique suffisamment mûre pour la réintégration de cette déception, de cette colère, de ce besoin de vengeance. »

Peter Sloterdijk (entretien accordé à Olivier Manonni pour "Le magazine littéraire")

30/06/2007

Contre-rêves

J'essaye de retrouver la vidéo où l'on me voyait "dans la peau de F.H alias... François Hollande".

Pour patienter, le rêve de ce dernier.

Et ailleurs, en un peu plus sérieux, l'excellent texte "Rêver contre soi-même" (merci Philippe).

22:01 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Hollande, rêve, Bouvier

09/06/2007

Faire bloc ? Faire blog ?

Alors que je continue d'aménager ce blog, de "casser" certains angles, de déplacer quelques cloisons, je redécouvre ce texte de Virginie Poitrasson. De quoi ne plus savoir où ranger ma notule... dans la catégorie "politique"? "Littérature"?

08/06/2007

Amateurs de Mappy s'abstenir

Quelques cartes...

06:40 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : monde, carte, politique

07/06/2007

Un homme libre

Je n'aime pas abuser de ce mot "libre". Mais concernant Serge Rivron, je n'hésite pas. Je n'ai pas voté comme lui lors du dernier référendum, mais il était l'un des auteurs "nonistes" les plus intéressants. A lire absolument, son journal de campagne !

Site de l'auteur

Site du candidat aux législatives

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25/05/2007

Qu'avons-nous gagné au change ?

Devant l'école, les panneaux réservés à l'affichage électoral ont été débarrassés des visages de Sarkozy et de Royal. Ils composent à présent une galerie de miroirs déformants.

08:55 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Sarkozy, Royal

19/03/2007

Lundi 19 mars

Comment battre Sarko, quel adversaire lui opposer au second tour ? Cet extrait d'article de Libé, consacré à l’arrestation de Battisti, me souffle la réponse :

" Ce «coup» serait aussi un moyen d'embarrasser les adversaires politiques qui, lors de la polémique de l'été 2004, avaient soutenu l'écrivain italien. Dont Dominique Voynet, qui indiquait hier qu'elle gardait sa ligne, à savoir «le refus d'extrader un homme qui ne peut pas bénéficier d'un nouveau procès en sa présence». Une position identique à celle de François Bayrou, qui a répété hier ce qu'il avait affirmé en octobre 2004. «Quelle que soit l'horreur que m'inspire cette période, l'horreur que m'inspirent ces actes, dont je ne sais pas s'il est coupable ou pas, notre droit français, européen, occidental, c'est qu'un homme a droit à un procès en sa présence», a-t-il déclaré au terme de sa visite au Salon de l'Etudiant. La position la plus prudente est venue du PS, dont le premier secrétaire, François Hollande, était allé rendre visite à l'écrivain à la prison de la Santé en 2004, alors que l'Italie avait demandé son extradition à la France. Hier, le PS a souligné «son attachement au respect strict de l'application des conventions internationales sur l'extradition», mais en ajoutant que Battisti «a fui, c'est de sa responsabilité, il n'aurait pas dû le faire. Maintenant il doit être extradé».

C'est un type avec tracteur qu'il faut envoyer contre Sarko (non, José, ce n’est pas toi que j’ai appelé !).

21/03/2006

Fantaisie urbaine (et inédite)

Printemps. Et pluie sur Thonon-les-bains où je co-anime un atelier en compagnie du musicien Stéphane Lam (« irrésumable », tel est l’adjectif qui lui conviendrait le mieux).

Le portable contre mon oreille, sur le bord d’un lac qui a enfin décidé à se montrer après un épisode nocturne et un autre brouillardeux, j’apprends la fin de mon aventure avec Lyon-Capitale. Il me reste quatre « Fantaisies urbaines » sur les bras. Je vous livre celle-ci :

PLACARD SEDITIEUX

Quand le lyonnais Henri Béraud (prix Goncourt en 1922, condamné au bagne vingt-trois ans plus tard) s’est baladé Place Bellecour pour écrire sa « Promenade autour du cheval de bronze », il n’a guère évoqué le Mac Do où je rédige ces lignes. On lui pardonnera cet oubli.

Dans ce lieu saturé de graisse et de sucre, borné WIFI jusque dans les toilettes, je me livre à la moins branchée des activités. Je me fais du bien. Je bouquine quelques travaux d’historiens, en parfait autodidacte. Je complète ma cartouchière, tandis qu’au dehors croissent l’arrogance des puissants et le ressentiment des sans-grades. Je finis mon menu XL en apprenant qu’à la Libération, chaque lyonnais avait perdu en moyenne dix kilos. Je découvre qu’à d’autres époques fleurissaient sur les murs de Lyon des « placards séditieux » signés « Le Povre » (sic). Je note ce genre de détails, m’amuse à lister ceux de mes contemporains qui mériteraient de se prendre ce genre de placard en pleine figure.

Je vais débarrasser mon plateau, retourne à ma place, à ma lecture et à mes « joyeurs d’espée ». J’apprends qu’en 1909 un des employés de l’usine Berliet de Monplaisir s’appelait Jules Bonnot. J’espère qu’à SEB, quelqu’un lira ces lignes.

Mes voisines de table causent de la grippe aviaire et de l’Ain tout en dévorant leurs chicken nuggets. Je continue de me piquer avec la plume de quelques érudits.

Jean Butin(1) a fait un énorme travail pour moi. Il a constaté que, sur les centaines de rues lyonnaises, quatorze d’entre elles perpétuent le souvenir d’une femme. Pas vingt, pas quinze, quatorze ! « 3 religieuses, 6 bienfaitrices, 3 résistantes, une aviatrice, et… Juliette Récamier ». Gageons qu’avec une Ségolène Royal en tête des sondages, les Collombophiles rééquilibreront la balance (mais que l’on ne compte pas sur eux pour donner à une rue le nom de l’écrivain mentionné en début de cette Fantaisie).

L’ami Gnafr’ me rejoint, les doigts pleins de ketchup lors même qu’il n’a pas attaqué son Big Mac. Il me tient un discours que je résumerai d’un « Pas de Vélo’v pour la banlieue, bien fait pour vos gueules les pauvres ». Contrairement à lui, je doute que la frustration occasionnée provoque une nouvelle « Grande Rebeyne » (du nom de l’un des plus importants soulèvements populaires qu’ait connu la ville).

Gnafr’ me tend un exemplaire du Progrès. À l’intérieur, une interview de Gérard Collomb où il est dit qu’il se Pradélise sans que cela fasse sourciller l’intéressé. Gérard tient plutôt la forme. Philippe Muray est mort. Lyon-Capitale vient de sauver sa peau. La roue tourne. Nous vivons à une époque où les duels sont interdits et les menus XXL autorisés. Préparons-nous à une grande opération de « Vivre ensemble ». 

(1) « Ces lyonnaises qui ont marqué leur temps », éditions ELAH