UA-136760349-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

08/09/2016

Prospective politique

Début novembre, le jour de l’anniversaire de mon fils, sera élue une personne dangereuse à la présidence des Etats-Unis.

Je n’en connais pas encore le sexe.

 

 

 

29/06/2016

RISK

Ils ont voté. C'est bien. Mais ils ont mal voté. Ils n'ont pas voté comme les marchés & nos médias l'auraient voulu. On promet de lourdes conséquences à leur choix. Qu'ils attendent un peu... que papa-maman les aient ramenés à la maison... ils verront qu'on échappe jamais à la raclée promise...

13254295_10209777416330931_6683362711539577841_n.jpg

La prochaine fois, on électro-niquera leur vote. On le truquera comme il faut. Ce sera plus secure.

 

07:47 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : brexit, angleterre

13/03/2016

Colchiques dans les prés...

 

Même Inaritu n'oserait pas se fendre d'un plan-séquence aussi...

 

19/10/2015

Relaxe d'Erri de Luca

Je ne serai pas le seul à la fêter, ce soir. Mais si l'on a gagné cette bataille, n'est-ce pas parce que ceux d'en face se sont rendus compte qu'ils avaient fait une connerie (très contre-productive) en le poursuivant ?

12096341_10153712060517661_4148319305810992651_n.jpg

Erri de Luca & Gianmaria Testa

07/10/2015

Ce dimanche...

Fly CP 32.jpg

Le Cabaret Poétique rouvre ses portes !

Autrement ? Il s'est passé quelque chose cette semaine ?

12088027_10153691364223872_3106331738872539463_n.jpg

" Le patronat n’a pas besoin, lui, pour exercer une action violente, de gestes désordonnés et de paroles tumultueuses ! Quelques hommes se rassemblent, à huis clos, dans la sécurité, dans l’intimité d’un conseil d’administration, et à quelques-uns, sans violence, sans gestes désordonnés, sans éclats de voix, comme des diplomates causant autour du tapis vert, ils décident que le salaire raisonnable sera refusé aux ouvriers ; ils décident que les ouvriers qui continuent la lutte seront exclus, seront chassés, seront désignés par des marques imperceptibles, mais connues des autres patrons, à l’universelle vindicte patronale. [...] Ainsi, tandis que l’acte de violence de l’ouvrier apparaît toujours, est toujours défini, toujours aisément frappé, la responsabilité profonde et meurtrière des grands patrons, des grands capitalistes, elle se dérobe, elle s’évanouit dans une sorte d’obscurité. »

Jean Jaurès, discours devant la Chambre des députés, séance du 19 juin 1906.

 

07/06/2015

Puisque je vous le dis...

11407182_1456383774672245_1168127291456399164_n.jpg

Pour signer, c'est z'ici.

14/05/2015

Coupat

Quelques extraits de son entretien dans "L'Obs" :

"Dans n'importe quel autre pays d'Europe, un dossier comme celui-ci aurait depuis longtemps donné lieu à relaxe avec de discrètes excuses des autorités."

"Depuis le jour de nos arrestations, nous avons toujours trouvé hilarantes les charges qui pèsent contre nous. Et nous trouvons toujours aussi hilarant que le parquet s'appuie dans son réquisitoire, pour étayer l'accusation de "terrorisme", sur un livre en vente à la Fnac, "L'insurrection qui vient", et le témoignage sous X d'un mythomane qui a reconnu au 20-heures de TF1 avoir été manipulé par la police antiterroriste. Les procureurs sont des écrivains de polars ratés."

"Nous ne nous sommes pas battus, et nous ne nous battons pas, pour faire reconnaître on ne sait quelle innocence, ni pour que la justice, dans sa grande mansuétude, daigne abandonner ses poursuites infondées. Nous nous battons parce que l'on a tenté et que l'on tente encore de nous détruire, de rayer définitivement de la carte la possibilité politique dont l'État a fait de nous un exemple."

"Que l'on en soit, quinze ans après le Patriot Act, après le rapport du Sénat américain sur la torture, après les révélations de Snowden, à adopter des mesures aussi exorbitantes [que la Loi sur le renseignement adoptée le 5 mai, NDLR], dit à la fois le cynisme inoxydable et le pathétique mimétisme des gouvernants français. Ils croient vraiment qu'ils vont pouvoir refaire avec quinze ans de retard le coup du néoconservatisme martial, et que nous sommes tous trop bêtes, trop lâches et trop passifs pour nous en insurger."

"Le régime social-démocrate actuel, chacun le constate, est en passe de réussir ce que Nicolas Sarkozy n'a pas réussi à faire, en matière d'"austérité" comme d'antiterrorisme, de droit du travail comme de répression de tout ce qui se trouve à sa gauche."

"La ligne de Charlie Hebdo était depuis longtemps devenue si droitière que c'est, je crois, le seul organe de presse qui ait vu ses locaux dévastés lors d'une manifestation contre le CPE. D’un autre côté, si Cabu, pour la génération de 1968, c'est L'Enragé, Hara Kiri, etc., pour la mienne, c'est Récré A2. Faut-il que la sagesse de ce monde soit devenue complètement folle pour être contemporain d'un attentat à l'arme lourde contre le Club Dorothée ?"

"Un temps, l'internet et les réseaux sociaux ont servi de soupape de sécurité, mais ils sont à présent en voie de flicage avancé. L'incrimination d''apologie du terrorisme' est là, désormais, pour produire sur toute expression téméraire la terreur requise. (…) Pour ce qui est de Snowden et Assange, que nous sommes allés rencontrer à Londres, le fait que l'un en soit réduit à se réfugier dans la Russie de Poutine et que l'autre n'ait aucun espoir de sortir un jour de l'ambassade minuscule où il est reclus, en dit long sur ce qu'il faut entendre par le mot 'démocratie'."

"Nous vivons des temps radicaux. L'état de chose ne pouvant durer, l'alternative entre révolution et réaction se durcit. Si la décomposition en cours profite essentiellement aux forces fascisantes, ce n'est pas parce que 'les gens' inclineraient spontanément vers elles, c'est qu'elles donnent de la voix, font des paris, prennent le risque de perdre. Nous autres, révolutionnaires, sommes comme retenus par les fils invisibles d'une tradition que nous craignons continuellement de trahir. (…) Mais y a-t-il de plus grand risque, dans la situation actuelle, que de ne pas prendre de risque ?"

17/02/2015

"Alors que l’obscurantisme émotionnel trouve partout des emplois..."

"Il y a des choses avec lesquelles on ne rit pas. Pas assez ! " Scutenaire

La bêtise est une bombe à fragmentation. Elle ne frappe pas seulement l’intelligence, sa cible de prédilection, elle se propage en trouant les consciences qui se mettent à pisser de partout. Celles — essentiellement gestionnaires — du monde étatique et politique ont célébré leur incontinence par des actions de grâce, qui leur étaient doublement profitables. Les notables ont pu, en toute immunité, remercier le ciel — fût-il celui d’Allah — de les avoir débarrassés d’une poignée d’irrévérencieux. Dans le même temps, ils se sont offert, avec une pompe nationale française, cléricalo-laïque et républicaine, le luxe de sanctifier en martyrs de la libre pensée des héritiers de Daumier et de Steinlen usant du droit, reconnu à chacun, de conchier en leur totalité les drapeaux, les religions, les margoulins politiques et bureaucratiques, les palotins au pouvoir (dont ceux qui jouèrent des coudes dans la manifestation ubuesque). Ils faisaient montre au demeurant de beaucoup de modération, si l’on compare Charlie à l’Assiette au beurre, au Père Peinard, à la Feuille de Zo d’Axa.

Sans doute n’a-t-on pas assez ri de cette messe œcuménique, célébrant les vertus d’une civilisation exemplaire, qui n’en finit pas de détruire les valeurs humaines au profit de la valeur marchande (il ne manquait au défilé de mannequins que Lehman Brothers, qui eût fait plaisir à Bernard Maris).
Passé l’onde de choc, si bien récupérée par les gens de pouvoir, que reste-t-il dans les décombres ?

Le même chaos psychologique et social, si profitable aux entreprises multinationales et aux mafias bancaires. Le renforcement de la seule fonction encore assumée par l’État : la répression (de qui, de quoi ? Circulez il n’y a rien à voir !). Le clientélisme de gauche et de droite.L’hypocrisie humanitaire et les victimes en quête de coupables. La stratégie du bouc émissaire (ce n’est pas le système qui m’écrase, c’est mon voisin). L’idéologie enfin, ce tout à l’égout et à l’ego des intellectuels. L’idéologie où prolifèrent des idées qui, séparées de la vie, la vident de sa substance et n’en sont que les simulacres.Du XIXe siècle à il n’y a pas si longtemps, on s’est battu, torturé, massacré pour des idéologies, comme au XVIe siècle, où un poil de cul biblique envoyait au bûcher. Hier la bonne parole communiste masquait les goulags, les prêches nationalistes envoyaient des millions d’hommes au casse-pipe, l’éloquence socialiste occultait la solidarité des corrompus, partout, sous la table des valeurs évangéliques s’appliquait le « tuez-vous les uns les autres » (à quoi les Rwandais et les Yougoslaves ont au reste obtempéré sans avoir besoin de la religion). Les idées passent, la tripaille reste. C’est ce que Lautréamont appelait la tache de sang intellectuelle.

Dans l’émotion provoquée par l’assassinat de Charlie, je n’ai pas entendu le cri de la vie. Or ce n’est pas la République, la France, la liberté de pensée qui ont été agressées, c’est notre droit de vivre comme nous voulons (je parle de vivre, non de cette survie où chacun fait où on lui dit de faire). Je ne dis pas que ce cri n’a pas retenti. Des millions d’êtres ont pressenti que ce qui était offensé, c’était leur humanité même. Je pense seulement que la conscience n’a pas encore fait son travail d’accouchement. Alors que l’obscurantisme émotionnel trouve partout des emplois.

Il faut en revenir à la base, à ce que nous vivons et voulons vivre, sans nous prendre au piège des symboles et des abstractions. Ce n’est pas si facile. Les grandes baudruches politique ont crevé mais nous continuons à patauger dans leurs détritus.

Que reste-t-il de ces idéologies hier encore si puissantes ? Le clientélisme les a éviscérées. Les déclarations programmatiques n’ont que des résonances de pet médiatique. En revanche nous sommes environnés de ces paroles qu’évoque Rabelais : elles tournent affolées dans l’air parce que la gorge qui les a proférées, et où elles veulent retourner, a été tranchée.
On assassine la vie et les mots tournent en rond.
Qu’est-ce que la liberté de pensée sans la liberté de vivre ? Un « cause toujours » à l’usage du n’importe quoi. Le pouvoir se fout bien du peuple, il le piétine avec des mots en guise de bottines. Les bottes militaires ne sont même plus nécessaires.

Sous l’énormité du mensonge que l’économie diffuse à longueur de journée, il y a ceux qui courbent le dos, ceux que la peur du lendemain persuade d’avaler l’amertume du présent, ceux qui s’appauvrissent, s’enragent et se désespèrent sous le talon de fer du profit. Tout se joue sous le mensonge des mots.
La vie est aujourd’hui l’enjeu d’un véritable combat. Il se livre en chacun. La gueule de bois du désespoir, cet alcool frelaté, fait facilement vaciller et passer d’un comportement à son contraire, Entre résistance et passivité, on souhaiterait que la frontière fût nette. Elle ne l’est pas. Pourtant les enjeux sont clairs. La résignation et son impuissance hargneuse fabriquent avec une désolante facilité des apeurés ordinaires, des suicidaires, des tueurs, des terroristes (ainsi baptisés pour les distinguer des policiers en bavure, des milices des compagnies multinationales, des promoteurs immobiliers jetant les familles à la rue, des agioteurs multipliant le nombre de chômeurs, des ravageurs de l’environnement, des empoisonneurs de l’industrie agro-alimentaires, des juristes du Marché transatlantique dont les lois l’emporteront sur celles des nations.

Vouloir vivre envers et contre tout est l’autre choix, plus passionnant, plus difficile : on est seul et il y a tout à créer. C’est cela ou sombrer dans la violence en la tournant contre soi et contre ses semblables.
Il n’est pas vrai que les mots tuent. Les mots servent seulement d’alibi aux tueurs. Quand l’énergie ne nourrit pas la joie de vivre, elle s’investit dans la haine, le ressentiment, le règlement de compte, la vengeance.
Avec sa peur du désir, de la nature, de la femme, de la vie libre, la religion est un grand réservoir de frustrations Ce n’est pas un hasard si les désespérés y puisent les mots qui leur permettront d’assouvir leur goût de la mort, des mots dont la sacralité invente du même coup ce qui la heurte et dont elle a besoin, le blasphème.
Le blasphème n’existant que pour le croyant, il suffit de faire glisser les mots comme des coquilles vides et de les remplir : attaquer la politique du gouvernement israélien, c’est être antisémite, écrire « ni maître ni Allah », c’est être islamophobe, dénoncer les curés pédophiles c’est blesser le chrétien dans sa foi. Je ne sais plus qui disait : donnez-moi une phrase d’un auteur, et je le ferai pendre.

La violence endémique est partout, produite et stimulée par un système économique qui ruine les ressources de la planète, appauvrit la vie quotidienne, menace jusqu’à la simple survie des populations. Les multinationales ont intérêt à favoriser les conflits locaux et la guerre de tous contre tous. Quelles meilleures conditions que le chaos pour piller impunément la planète, empoisonner des régions entières avec le gaz de schiste ou l’exploitation des filons aurifères ? C’est une stratégie peu coûteuse que d’enrôler dans des affrontements absurdes des gens qui, avec un peu de réflexion, risqueraient de dénoncer les manœuvres des exploiteurs et de se liguer contre eux.
Allez donc jouer le jeu des commanditaires en accordant plus d’importance à certaines catégories d’assassins qu’à d’autres. Sous quel label rangerez-vous le taré qui en Norvège a massacré une centaine de personnes au nom de la pureté ethnique ? Et l’écolier qui un beau matin tue froidement ses compagnons de classe ?

Encouragée ou non par des factions religieuses ou idéologiques, la bêtise a la même origine : l’ennui, la frustration, l’abrutissement, le désespoir, la sensation d’être pris au piège dont seul peut libérer un grand bond vers le néant.
C’est ce piège qu’il s’agit de briser en brisant l’économie marchande. Sur son passage, elle ne laisse aucune chance à la vie.
Il faudra bien que sur l’autre versant de la désespérance un grand rire se lève, un rire universel ne laissant aucune chance au commerce qui d’un homme fait une chose.
Le rire de la joie de vivre retrouvée.

Raoul Vaneigem, février 2015.

16:36 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : raoul vaneigem

24/11/2014

C'est ainsi qu'ARMAND LE POêTE est grand...

armand.jpg

Quant à ceux qui crieront au "Pellerinbashing", qu'ils se renseignent sur ce que disait cette femme ces derniers mois, avant de s'occuper de la Culture, au sujet de cette saloperie de Traité Transatlantique... et qu'ils se rappellent ce qu'affirmait son père en 86, au sujet d'un nuage radioactif resté bloqué à nos frontières...

18:02 Publié dans politique | Lien permanent | Commentaires (0)