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29/11/2010

J'en sera

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Cliquez sur l'image pour mieux voir qui fait quoi les 3 et 4 décembre.

23/11/2010

Et s'il n'y avait pas que la "branloire" qui soit "pérenne" ?

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 Cliquez sur l'image pour la voir dans son intégralité.

13/11/2010

à venir

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Comme toujours, cliquez l'image pour l'agrandir, etc.

Je serai aussi au salon "SANG D'ENCRE" à Vienne le week-end du 20-21 novembre. Je n'y signerai pas que mes polars mais aussi, mais surtout, mes "ENGELURES".

Pour le reste... je sais reconnaître un grand pédagogue quand j'en vois un :

 

16/08/2010

Notule non exhaustive (ça fait envie, un titre pareil)

Plusieurs choses me concernant :

Je n’ai jamais offert de diamants bruts à Naomi Campbell, ni même de brique de soupe du même nom.

J’ai quelques chantiers d’écriture conséquents en cours, dont un qui est mon projet littéraire le plus excitant depuis… la publication de mon premier livre, il y a dix ans.

J’ai une nouvelle voiture.

Je me suis inscrit au Marathon de Lyon prévu le 3 octobre (trois courses proposées : un 10 km, un 21 km, un 42 km... devinez laquelle j'ai choisie).

Toujours au mois d’octobre, le dimanche 17 octobre plus précisément (à 17h), je rouvre mon Cabaret Poétique au Périscope. Et ma programmation, je la soigne aux petits oignons.

J’ai eu la joie de découvrir une nouvelle critique (signée Clément Bulle, s’il vous plaît) de « Shopping Bang Bang », le dernier ouvrage publié (et non écrit) par mes soins aux éditions A plus d’un titre.

Je me suis beaucoup inquiété pour l'avenir des éditions A plus d'un titre, ces trois derniers mois. J'ai bien fait de ne pas en parler sur ce blog, puisque le ciel semble se dégager.

J’ai raté Daniel Labedan à Marseille (où le ciel était dégagé).

J’ai rajouté un lien à mon blog (voir liste « Passerelles », en bas à gauche de votre écran) qui vous fera découvrir Pauline Catherinot. Ça en vaut la peine (quelle peine, d’ailleurs ?).

Je ne sais pas si j’ai oublié quelque chose dans cette notule.

Ah si, une p'tite vidéo pour la route :

 

08/03/2010

DUEL POÉTIQUE

Alain Fisette vs Frédérick Houdaer !

Les deux auteurs s'affronteront lors d'une lecture poétique strictement interdite aux moins de 18 ans (il ne sera question que des rapports homme-femme) le MARDI 23 mars à 19h, à la librairie À plus d'un titre (4 quai de la Pêcherie 69002 Lyon, métro Hôtel de ville).

Entrée libre.

 
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P.S: la veille, le lundi 22 mars, de 18h à 21h, je dédicacerai mon dernier recueil dans les locaux d'Aleph-Ecritures (12 bis rue Aymé Collomb, Lyon 3ème).

26/06/2009

Dimanche...

Quatre jours d'écriture pour les "Chantiers de la marionnette" au Théâtre de Guignol.

Résultat sur scène le dimanche 28 juin, à 17 h (2 rue Louis Carrand, Lyon 5ème, entrée libre). Et il ne sera pas question de Guignol.

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28/11/2007

Semaine chargée

Le mardi 4 décembre, dans le cadre du colloque « Hommes et femmes : la révolution inachevée » (Théâtre de l’E.N.S) : mise en lecture d’un travail de coécriture transatlantique : Fanny Britt, dramaturge québécoise et Frédérick Houdaer écrivain français.

 

Voilà. C’est l’énoncé officiel. Trois lectures différentes, d’une demi-heure chacune, pour ponctuer la journée. Fanny n’ayant pu être présente ce mardi, ses textes seront lus par la comédienne Christine Bellier.

Ceux qui me suivent en Rhône-Alpes savent que, pour la scène, j’écris exclusivement sur ce thème (« elle & lui » pour résumer, du « Strinberg soft » comme je l’ai affirmé parfois en riant tout seul). Pour ce colloque, je ne suis pas allé puiser dans mes fonds de tiroir, j’ai écrit de l’inédit… je le dois pour une large part à Fanny Britt. Écrire à quatre mains, l’expérience me tentait… elle ne m’a déçu.

Bientôt, sur ce blog, les textes écrits pour l’occasion.

 

 

Le lundi 3 décembre, dans le cadre du même colloque, reprise de mon spectacle "Empty" mis en scène par Carine Pauchon (Compagnie In Time).

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Le dimanche 9 décembre, au Musée d'Art Moderne de Saint-Etienne, première mooondiale du spectacle "Exhibition(s)" écrit par mes soins et mis en scène par Carine Pauchon. Plusieurs représentations sont prévues jusqu'en mai de l'année prochaine.

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14/11/2007

Claudel et Char à Lyon (de toute urgence !)

Encore du théâtre. Du très bon. Du comme-ça-devrait-toujours-être. Dépoussiéré et physique. Entièrement sur le bout de la Langue.

D’abord, la reprise de « L’annonce faite à Marie » à l’abbaye d’Ainay. Et les quelques lignes qui suivent s’adressent tout particulièrement aux plus cathophobes de mes amis lyonnais. Rarement entendu un texte aussi dur à l’égard de la famille. Aussi fort. La distribution est ad hoc. Et le public en état de choc à la fin de chaque représentation (même ceux qui ont récemment vu « L’annonce… » montée au T.N.P par Schiaretti). 

« Michel Béatrix amène ses comédiens à une interprétation splendide et épurée. Dieu soit loué ! Le grand mérite de cette mise en scène et de ses comédiens est d’avoir réussi par un jeu sobre, dépouillé de génuflexions verbales (si l’on peut passer l’expression) à accéder à la chair du récit, à sa sensualité… Un beau moment. »

Vincent Raymond, « Tribune de Lyon »

 

« … Talent d’un metteur en scène et de comédiens qui, dans le cas présent, est éminent. Michel Béatrix – avec une humilité résolue face au texte, qui nous rapproche comme rarement de la parole de Claudel –sait réinventer, et d’une certaine manière ré-initier (avec l’idée d’initiation du spectateur, voire avec celle très classique de catharsis) l’émotion originelle. »

Christian-Yves Pratoussy

« L’annonce faite à Marie » jusqu’au 25 novembre, à Saint-Martin d’Ainay (M°Ampère), à 20h30

Dim 18 & 25 : 16h

Merc : 19h

Relâches ts les lundis et 24 novembre, rens/réserv : 06 15 58 06 72

Char. Retour à lui. Grâce aux « Transparents », proposé au Théâtre de l’Iris jusqu’au 17 novembre. Mise en scène : Guillaume Méra (cie Pas d’Ici). Pour brûler sur les planches, trans-par-être dans la langue de Char : Jennifer Testard, Maud Chapoutier, Caroline Garnier, Etienne Leplongeon, Julien Reneaut.

Les transparents, les matinaux, sont des vagabonds, des marginaux qui vivaient libres, au début du siècle, mimant des poèmes sur les places de villages. Dans un univers décalé, des voyageurs sans destination vont faire revivre la parole du poète, nous délivrer des messages d’amour et de révolte, réveiller nos imaginations engourdies par la médiocrité ambiante. « Comment dans ce monde si muselé, peut-on encore faire entendre ceux que l’on n’écoute plus, ceux qu’on a mis de côté, les sans droits, les exclus, les transparents des temps modernes ? En désacralisant la poésie, en la rendant accessible, en nous en emparant avec joie et entrain… »

Théâtre de l’Iris (Villeurbanne, M° Cusset), rens : 04 78 68 86 49

03/11/2007

Les folles d'enfer

 

 

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  Elles. Et nous. Elles, « les folles d’enfer ». On s’en occupe à la Salpêtrière, sous Louis XIV, sous Louis XV, sous Louis XVI, sous Napoléon… jusqu’à Charcot, fin XIXe. On s’en occupe des folles, on les classe, on les parque, on les dresse, on les punit. Pour leur bien, toujours pour leur bien. On ne fait pas n’importe quoi avec elles. On les répertorie. On leur applique les remèdes appropriés… pour l’époque (des saignées aux mutilations pures et simples). Le temps passe, le Progrès avance partout. Jusqu’à la Salpêtrière. Jusqu’aux folles. Elles aussi voient leur sort progresser, leurs chaînes être remplacées par… des camisoles. Elles continuent de battre la campagne, enfermées. Mises en lieu sûr (mais sûr pour qui ?).

 

Elles. Mâkhi Xenakis leur a consacré un texte, à « elles ». Aux « folles d’enfer ». « Pas un texte de théâtre, mais (…) un texte pour le théâtre », et c’est bien ce dont s’est persuadé Christian Nadin, le metteur en scène. Reste que l’entreprise s’annonçait délicate. Pour ne pas dire casse-gueule. Au terme d’un long travail avec ses deux comédiens (Bernard Gerland et Hélène Saïd, LE médecin et sa patiente au travers des âges), Nadin est parvenu à éviter les écueils qui menaçaient sa création. 

 

On peut parler des « Folles d’enfer » comme de « la mise en théâtre d’une mémoire oubliée », on n’y trouvera aucune trace de surenchère mémorielle. Nadin ne joue ni la carte de l’émotion facile, ni celle d’un quelconque intellectualisme. Nadin signe un travail intelligent au sens de « précis ». Cette exactitude, il y était tenu sous peine de voir « Les folles d’enfer » foncer dans ce mur qu’embrassent trop facilement les spectacles engagés. Nadin ne dénonce pas, il donne à voir et à entendre des témoignages qui relèvent de l’inouï. Et au final, il fait confiance à ses comédiens. Il peut. Il sait les faiblesses qui font leur force. Bernard Gerland. Comédien. Terrien. La gravité et sa loi, sans la lourdeur. Capable d’incarner l’homme dans toute sa richesse et ses contradictions, même quand il se fait le porte-voix d’une médecine inhumaine. Surtout quand il tient le mauvais rôle. « Tenir », un verbe qui sied à merveille à Bernard Gerland. Si « Les folles d’enfer » est une mise en théâtre bel et bien hantée, elle n’a rien de morbide. La métamorphose incessante d’Hélène Saïd frappe d’autant plus que jamais, à aucun moment, elle ne fait la folle. Elle ne joue pas pour Zulawski ou pour Ken Russel. Elle joue pour Christian Nadin. Elle joue pour nous. Elle déménage… sans bouger, ou presque. Elle n’est pas seule dans sa folie. À tout moment, des consœurs peuvent apparaître… au bout de ses mains, marionnettes plus-que-marionnettes. Aux yeux du spectateur, rien de plus lassant que la folie jouée. Rien de plus fascinant que l’extrême-autre incarné avec sobriété par Hélène Saïd.

 

"Les folles d'enfer",

du 8 au 25 novembre Théâtre des Marroniers, 7 rue des Marroniers Lyon 2e

(04 78 37 98 17)

merc, jeud, vend, samedi à 20h30

dim à 17h

4,5,6 décembre Théâtre Nouvelle Génération, à 20h30

23 rue de Bourgogne Lyon 9e

(04 72 53 15 15)

13 et 14 décembre Espace Culturel St-Marc, à 20h30

10 rue Ste-Hélène Lyon 2e

(04 78 38 06 06)