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08/06/2023

Daté du jour

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09/02/2023

Qu'est-ce que tu fais ?

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- Qu’est-ce que tu fais ?
- Je garde un œil sur elle, en permanence.
- C’est ÇA que tu appelles aimer ?
- O.K. Je garde mes deux yeux sur elle. Tout le temps.
 

16/01/2023

Revoyure de...

Revoyure de Y a-t-il un français dans la salle ? (Mocky, 1982).

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Le genre ? « Drôle de comédie pas drôle » ? Film de monstres ? Méchante farce bancale ? Cinéma à la papa (très) pervers ? Jeu de massacre raté ?
Jacqueline Maillant et Victor Lanoux (en président plus mitterrandien que l’original) sont excellents. Dutronc ou Cavanna mauvais comme des cochons. Il suffit de deux scènes à Emmanuelle Riva pour faire exister son personnage. Dufilho est parfait, comme d’hab’. Et Stévenin campe l’une des pires ordures de toute l’histoire du cinéma français.
Problème : Mocky bâcle énormément sa mise en scène malgré un budget conséquent, et une bande-son intéressante. Quand on choisit le parti-pris de la lourdeur systématique, on soigne le rythme au moins. Tenter des scènes dégueulasses, pourquoi pas, mais à condition d’avoir un minimum d’intérêt (je n’ose pas parler d’empathie) pour ses personnages.
La fin, fidèle à celle du roman de Frédéric Dard, est atroce sur tous les plans. Et forte. Mais on ne parle pas de Chinatown, là.
Conclusion : mieux vaut relire San-Antonio. En commençant par La vieille qui marchait dans la mer, par exemple.

 

05/01/2023

Sans réfléchir...

... les films de 2022 qui m'ont le plus marqué :

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- OLGA (premier film d'Elie Grappe)

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- THE INNOCENTS (Eskil Vogt)

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- E.O. (Skolimowski, 84 ans)

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- AL BESTAS (Rodrigo Sorogoyen)

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- PINOCCHIO (Guillermo del Toro)
 

27/12/2022

Le retour du singe en hiver

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Revoir « Un singe en hiver », quelques mois après avoir relu le roman d’Antoine Blondin.
Une exception à la règle selon laquelle les grands livres n’inspirent pas de grands films. Travail d’adaptation au cordeau, etc. Le contraire d’un film en roue libre dans lequel deux monstres sacrés passeraient leur temps à se bourrer la gueule (c’est pourtant le souvenir qu’en gardent beaucoup de personnes). Un régal, donc.
Aucune nostalgie de ma part pour une époque que je n’ai pas connue. Les Trente Glorieuses  ? Je m’en fous. Le livre est l'un des plus tristes et revigorants que j'ai lus (le miracle de la littérature). La dernière scène du "Singe en hiver" version Audiard-Verneuil est un véritable trou noir.
Une remarque, tout de même. A l’époque, le ministère de la santé voulait purement et simplement faire interdire le film. Aujourd’hui, il y serait parvenu. Lui ou une quelconque association.  
 

14/08/2022

Plan canicule

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09/03/2022

B. POUR B.

bukowski,gazzara,ferreri,mutti

le jeu de Ben Gazzara

dans le rôle de Charles Bukowski

a suscité beaucoup de critiques

quelque soit la sympathie que l’on peut avoir pour

l’acteur et sa filmographie

et Buk himself n’a pas été des plus tendres

à l’égard du film de Ferreri

au-delà des jeux d’égos

de la mauvaise foi des uns et des autres

de savoir qui-se-servait-le-plus-de-qui

et de tout ce qui a bien vieilli dans ces

Contes de la folie ordinaire   

de tout ce côté théâtral digne d’un Fassbinder

je me demande sincèrement

ce qu’un acteur

aussi talentueux soit-il

peut bien comprendre à la solitude

d’un auteur

quand bien même celui-ci a fait son cabot à ses heures

pas de malentendu entre nous

j’ai plus de considération pour les bons acteurs

que pour les mauvais écrivains

mais Bukowski avait certainement pigé deux-trois trucs

que Gazzara n’a fait qu’effleurer

dans sa vie

j’ai eu l’occasion d’échanger avec un ami parisien

de Ben Gazzara

je me base sur le portrait qu’il m’en a fait

portrait qui n’avait rien d’antipathique au demeurant

mais le mec n’avait renoncé à aucun hochet

et pourquoi l’aurait-il fait d’ailleurs ?

Bukowski n’était obligé à rien

Gazzara également

tout comme Ferreri

et toi cher lecteur

toi qui attends que je te parle d’Ornella Muti en train de

se percer les joues

tu peux

toi aussi

t’autoriser bien plus

que tu ne l’imagines

 

F.H.

(extrait de Pile Poil)

 

27/02/2022

RUNAWAY GIRL

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Premier film d’une rare maîtrise, « Olga » a pour centre de gravité un personnage principal d’une rare puissance. C’est Olga qui nous guide au travers d’un monde qu’elle connaît si bien (celui des gymnastes ukrainiennes), qu’elle incarne mieux que personne, ainsi que sur la place Maïdan (dont elle suit les évènements de loin, ce qui n’est pas pour faire baisser la tension en elle). Mais c’est Elie Grappe qui orchestre images et sons de ce petit bijou (sans qu’à aucun moment la mise en scène n’éclipse son héroïne). Lors de l’avant-première à laquelle j’ai assisté, le jeune cinéaste a parlé d’un « travail d’équipe ». C’est également l’une des qualités que l’on attend d’un metteur en scène : savoir s’entourer.
L’énergie est omni-présente dans chaque scène, la véritable énergie (que l’on ne compte pas sur Elie Grappe pour verser dans une hystérie filmée, là n’est pas son propos), aucun plan n’est gratuit, tout sert Olga, tout est là pour la servir sans pour autant la mettre sur un pied d’estale (elle ne présente pas que des traits de caractère aimables).
La dernière fois qu’un premier film m’a autant impressionné, c’était « Grave » de Julia Ducournau. Pour toutes sortes de raison, je ne suis pas allé voir la deuxième œuvre de celle qui a été palmée à Cannes. Mais je courrai voir le deuxième film d’Elie Grappe, c’est une certitude.
 
« Olga » de Elie Grappe
Sortie le 17 novembre 2021

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17/11/2021

... à vous.

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- J'ai acheté mon corps de ferme, en pensant à vous. 
 
Peter Sellers à Shirley MacLaine (in Sept fois femme de Vittorio de Sica)