23/10/2018
" Vous avez... "
10:23 Publié dans carottages littéraires, où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flaubert, maupassant, the sopranos, sopranos, volonté
19/09/2018
Sutra 33
04:49 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : connaissance, lao-tseu, peckinpah, bob dylan, kris kristofferson, pat garrett et le kid
06/09/2018
Une tendance à l'idéalisation
" Peut-être auriez-vous à vous défier d'une tendance à l'idéalisation, qui peut incliner au militarisme comme à la poésie... "
08:01 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel audiard, audi, poésie, armée
01/09/2018
"COMMENT ON DEVIENT ECRIVAIN" (1925!) d'Antoine Albalat
C'est la rentrée ! Ma chaine YouTube redémarre (à raison d'une vidéo fabrication maison par semaine, sans compter divers partages) après une année de pause. On y causera essentiellement bouquins (avec ET sans littérature à l'intérieur), et ce sera sans langue de bois. Vous pouvez bien évidemment vous y abonner, cliquer le pouce bleu sous la vidéo, laisser des commentaires (sur ce blog ou sur la page YouTube), etc.
08:01 Publié dans carottages littéraires, où je youtube, tu dailymentionnes... | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : comment on devient écrivain, albalat, antoine albalat
30/08/2018
Jerry Stahl
06:54 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jerry stahl
26/08/2018
"... l'une des rares occasions..."
« La guerre est merveilleuse. Ils ne l’éradiqueront jamais. C’est l’une des rares occasions dans lesquelles les gens peuvent donner le meilleur d’eux-mêmes. Il y a une telle économie de gestes, de mouvements ; chaque geste est précis, chaque effort est porté à son maximum. Personne ne glande. Chaque homme est responsable de son frère. Il y a ce sens de la communauté, de la famille, de la fraternité, du dévouement. On peut sentir des choses tout bonnement impossibles à ressentir dans la vie urbaine moderne. C’est très impressionnant. »
Leonard Cohen (1973, pendant la guerre de Kippour)
08:16 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : leonard cohen, cohen, kippour, guerre
15/11/2017
Une bien bonne d’Anatole
04:53 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : anatole france, liberté
24/10/2017
"Et cela sert à quoi ?"
Finir de se lamenter, de s’en prendre à la sottise et au tragique de l’existence. Il y a beaucoup trop à dire et cela sert à quoi ? N’ouvrir plus l’œil que sur les filles, les oiseaux, la lumière, les couleurs joyeuses, la propreté, une petite maison de l’ancien temps, les arbres en feuilles, les beaux buissons, quelques livres, des fruits, un plat de bon goût, un verre de vin, et si on y tient des plantes, la violette des bois par exemple, la renoncule des marais, les giroflées, la joubarde. Les hommes de bonne violence sont trop éphémères. Concluons tout de même avec Villiers de l’Isle Adam : « On s’en souviendra de cette planète ».
Je me force donc à rire, même jaune ; à sourire, même de travers ; à chanter, même faux ; à danser, même sur les pieds du partenaire ; à plaisanter, même sottement.
Louis Scutenaire, « La cinquième saison »
00:00 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : scutenaire, louis scutenaire
29/08/2017
La véritable tragédie
« Affranchir les grands conflits humains de l'interprétation naïve du combat entre le bien et le mal, les comprendre sous l'éclairage de la tragédie, fut une immense performance de l'esprit; elle fit apparaître la relativité fatale des vérités humaines; elle fit ressentir le besoin de rendre justice à l'ennemi. Mais la vitalité du manichéisme moral est invincible: je me souviens d'une adaptation d'Antigone que j'ai vue à Prague aussitôt après la guerre; tuant le tragique dans la tragédie, son auteur faisait de Créon un odieux fasciste qui écrasait une héroïne de la liberté.
De telles actualisations politiques d'Antigone ont été très en vogue après la Seconde Guerre mondiale. Hitler avait apporté non seulement d'indicibles horreurs à l'Europe mais il l'avait spoliée de son sens du tragique. A l'instar du combat contre le nazisme, toute l'histoire politique contemporaine serait dès lors vue et vécue comme un combat du bien contre le mal. Les guerres, les guerres civiles, les révolutions, les contre-révolutions, les luttes nationales, les révoltes et leur répression ont été chassées du territoire du tragique et expédiées sous l'autorité de juges avides de châtiment. Est-ce une régression? Une rechute au stade pré-tragique de l'humanité? Mais en ce cas, qui a régressé? L'Histoire elle-même, usurpée par des criminels? Ou notre façon de comprendre l'Histoire? Je me dis souvent: le tragique nous a abandonnés; et là est, peut-être, le vrai châtiment. »
Le rideau de Milan Kundera
00:00 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : kundera, antigone, hitler