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30/06/2014

Poète (un peu trop) satisfait de lui-même et de sa dernière performance publique...

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sagement ramené "at home" par de zélés anges gardiens...

07:30 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : flic

29/06/2014

"M’étant affranchi de la tyrannie des chefs..."

« Ayant échappé aux turpitudes de l’enfance, m’étant affranchi de la tyrannie des chefs, je rattrapais la vie que l’on m’avait volée. Je cherchais aussi, en cornant les pages, à pénétrer les mystères de la création comme on brûle de dérober un secret considérable. »

Pierre Autin-Grenier

 

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peinture signée Shahda

 

 

25/06/2014

Un nouveau livre aux Editions Le Pédalo Ivre...

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" Il paraît que, lorsqu’il est mort, certaines parties de mon corps sont devenues toutes blanches. Il paraît que, lorsqu’il est mort, j’ai demandé à ma tante si elle pensait que le sien et le mien étaient ensemble assis sur un nuage. Il paraît que, lorsqu’il est mort, tout le monde a beaucoup pleuré. Il paraît que, lorsqu’il est mort, une lettre a été retrouvée. Il paraît que, lorsqu’il est mort, cette lettre a été jetée. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il dormait. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il revenait à peine d’Espagne et toutes ses malles étaient encore sur un bateau. Il paraît que, lorsqu’il est mort, on n’a jamais pu récupérer les malles. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il est allé au cimetière puis dans un jardin. Il paraît que, lorsqu’il est mort, il est devenu un citronnier. "

 

"LE CITRONNIER" de Samantha Barendson

10 €

Le commander ? C'est ICI.

De nombreuses critiques ont été consacrées à cet ouvrage, notamment celle de Vincent Motard-Avargues, celle de Cécile Pellerin, celle d'Emily Vaquié, celle de Cécile Almonté, etc.

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(photo de Denis Svartz)

 

Déjà parus dans la collection "poésie" dont je m'occupe aux Editions Le Pédalo  Ivre :

"LES DERNIERS SERONT LES DERNIERS" de Thomas VINAU

"NOUVELLES DU FRONT DE LA FIEVRE" de Jean-Marc FLAHAUT

"LE LIVRE POUR SORTIR AU JOUR" de Jean-Baptiste CABAUD / Magami MELIN

"MON VRAI BOULOT" de Grégoire DAMON

"C'EST GENTIL D'ETRE PASSE" de Hélène DASSAVRAY

"LE COW-BOY DE MALAKOFF" de Thierry ROQUET

 

23/06/2014

Tunnel de Fourvière (Vue ancienne sur le)

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Une photo qui date de 1914 !

Certains proposent une autre légende pour cette image, mais méritent-ils que nous les prenions au sérieux ?

21/06/2014

Heptanes Fraxion et ses " ... "

... aucune réponse dans le regard des gens... juste de l'autopromotion... des mots sur des images... de nombreuses histoires... encore des virages... et sur le bas-côté de la route... la lune... sourire n'est pas un objectif à long terme... les touristes ont remplacé les soldats... motifs traditionnels... j'enflamme des petites lampes... tout doucement...

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Le site de l'auteur

15/06/2014

Marché de la Poésie (suite)...

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Jeunes poètes fourbissant leurs premières armes à Paris-Plage...

" ... je ne m'en excuse pas. "

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" De n'avoir rien fait, je demande le pardon, de ce que j'ai fait, je demande aussi le pardon, mais je ne m'en excuse pas. "

 

14/06/2014

Où l'on n'a pas fini de faire le tour de "No Parking No Business"...

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« Et rebelote ! Peu de temps après Fire Notice, l'ami Frédérick avec No Parking No Business nous en rejoue un air, pas de flûtes, bien sûr, au contraire, puisqu'il revient, mais de poésie, et de sa meilleure, celle qu'il garde pour les amis et ne sort qu'à l'occasion. Alors, puisqu'il nous invite, allons voir ce qu'il nous offre.

Qu'y a-t-il dans son livre ?

Eh bien, un peu de tout, en vrac posé là dans les pages, et qui pourrait faire embrouillamini s'il n'y avait un liant, lui, très présent et soucieux de ses invités au point de toujours leur arranger au mieux les douceurs qu'il leur tend. La télé, un article, des choses qui se décantent, des journaux gratuits, un poète, Diane, une dernière phrase, un tatoueur, Drieu, la rue Hénon (au numéro 105 plus précisément), un orage, le marché de la poésie à Paris, une lolita qui pleure, un dos-qui-fait-mal, des problèmes au boulot... Ce n'est pas fini, et j'en passe, j'en oublie dans les petits coins... Lyon, un frigo chinois chargé de drogue, une fillette qui s'étouffe, Antigone (de passage, et à son aise), un ami, un violoniste qui joue du violon, une séance chez le dentiste avec des ouvriers en bas du cabinet qui font la pose sans ôter leur masque à poussières, une fleur de lys (maniée avec précaution), la lune, des verres à moutardes (en guise de madeleines), l'Islam (avec une majuscule et des précautions là aussi), un concert au cours duquel Frédérick s'est gratté le mollet droit (l'importance du fait m'avait échappé, mais, et je le dis sans ironie, je la perçois maintenant), un "Je n'ai pas de temps à perdre avec quelqu'un d'aussi speed que vous ", Louis-Ferdinand (pour une fois pas en train de râler), une quasi noyade en piscine suivie d'un comptage de grains de beauté (49 exactement), la France aussi (bien elle, en quatre pages qui sans enterrer Michelet l'accompagnent), la vie en somme, et vue en poète, une seule et même chose chez Frédérick.

Tout saute chez lui, la ponctuation, les effets, les comédies on pourrait dire, par goût et aussi un peu parce que l'époque le lui demande (bien qu'un jour j'en suis sûr par provocation il nous écrira un sonnet bien musical, deux quatrains, deux tercets, rimes embrassées, les féminines et les masculines), mais il garde toujours, même nue, la langue, il ne la lâche pas. Avec lui on va loin dans l'"international libre", mais tout de même pas jusqu'à la "poésie vroum-vroum".

Le poète est révolutionnaire, sinon il n'est rien, ou journaliste au mieux, mais la révolution, d'autres l'ont déjà dit, il faut savoir l'arrêter. Quatre-vingt-neuf, c'est bien, on peut parler d'un progrès, mais attention, si on pousse un peu arrive quatre-vingt-treize, Guillotin, la Vendée, qui pour le moins gâchent un peu. En poésie, c'est pareil, il faut aller loin, en permanence, avec les autres si possible, mais ne pas franchir l'inhumain, l'abandon du langage en l'occurrence, ce serait criminel. Voilà la position de Frédérick, qu'il nous demande de dire partout, vu que son esthétique et la modernité lui interdisent de le faire dans ses poèmes, il ne peut pas attraper son lecteur à la rime, à l'allitération, à l'assonance, il n'a que le poids des mots avec lui, ce qui à notre époque très légère est un sérieux handicap.

Alors chantons-le partout qu'avec lui on a une poésie du détail, du concret, de l'anecdote, moderne, mais pas en diable, qui ne repousse pas le lecteur, au contraire, qui l'invite plutôt (par un humour en coq-à-l'âne souvent), qui cherche à s'en faire un ami, pour avec lui le temps de quelques pages se retrouver en frères dans le seul lieu où c'est peut-être au fond possible : le langage. »

 Marc Pellacoeur

Commander l'ouvrage ? ICI

11/06/2014

Remise à niveau (english) # 15

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