27/11/2019
Remise à niveau (english) # 114
15:21 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : poetry
26/11/2019
Luc Dietrich
14:43 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dietrich, richaud, le bonheur des tristes, le canard enchaîné, frédéric richaud, denoël, luc dietrich
23/11/2019
C'était le Cabaret Poétique du 17 novembre 2019
08:28 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, le cabaret poétique, le périscope, pierre tilman, mathieu bec
15/11/2019
CABARET POETIQUE LE DIMANCHE 17 NOVEMBRE...
15:31 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, planches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cabaret poétique, le cabaret poétique, le périscope, pierre tilman, mathieu bec
13/11/2019
Physique quantique
03:53 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : niels bohr, physique quantique
12/11/2019
Quelques trucs à lire...
Le nouveau numéro de la revue "N.A.W.A." est à lire.
Que des textes inédits… ici, là, là ou encore là. Si cela vous intéresse de faire le tour de ma boussole...
Autrement, rien à voir, un article sur "le retour à l'ordre moral" signé Pierre Jourde. Pas ça qui inversera la tendance, mais il est parfois bon de se compter.
05:50 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : pierre jourde, nawa, revue nawa, zsa zsa gabor
07/11/2019
C'était la soirée de lancement des Editions Le Clos Jouve...
... c'était le 25 octobre, et près de 200 personnes s'y sont pressées entre 19 et 23h.
Anne de Boissy lisant "Profils perdus d'Antoine Vitez" de Jean-Pierre Léonardini.
Jean-Pierre Léonardini
Jindra Kratochvil & (Chéri-)Bibi.
Les sinistrissimes Jindra Kratochvil & Stéphane Libert !
Pendant ce temps-là, au mur...
Les éditeurs (Philippe Bouvier and me)
André, le patron du lieu (Café du Clos Jouve)
Pierre Desmaret lisant "La Rome d'Ettore Scola" de Michel Sportisse"
Fin de soirée
07:54 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : le clos jouve, editions le clos jouve, anne de boissy, jean-pierre leonardini, pierre desmaret, café le clos jouve, scola, vitez, antoine vitez, philippe bouvier, ettore scola
05/11/2019
« Aujourd’hui j’ai invoqué tout dieu disponible dans la forêt embrumée... »
J’ai oublié où j’ai entendu que les poèmes
sont censés réveiller les dieux endormis ;
de nos jours et à leur manière habituelle,
ils prennent des formes presque méconnaissables ;
l’un est un chien, l’autre un épouvantail
hors d’usage – les corneilles se perchent
sur ses manches fouettées par le vent,
l’un est un charpentier qui ne devient pas Jésus,
un autre une fille montée au ciel
soixante ans trop tôt. Les dieux meurent,
pas toujours de leur plein gré,
tels des chats myopes bondissant
entre deux immeubles de sept étages.
Un dieu a fait sortir des plumes hors de ma peau
pour que je vole, une faveur frisant la terreur.
Mais je ne dresse pas ici une carte des dieux.
S’ils habitent les rivières,
c’est qu’elles sont sans équilibre figé ;
les dieux détestent l’équilibre, car tout
ce qui vit bouge ; les rocs
sont une guerre d’atomes, le pissenlit
perfore le goudron de la route.
Le scarabée tropical de Seltzer grandit à partir
d’une boule larvée dans le bras d’un homme,
pour en sortir adulte, en agitant ses pinces.
Sur le mont Cuchama il y avait tant de dieux
qui passaient là que je me suis terré au creux
d’un rocher, réveillant l’un d’eux par accident.
J’ai fui en serrant les fesses, mort de trouille.
Je pourrais tracer une carte du lieu,
mais on ne les surprend jamais deux fois
au même endroit.
Jim Harrisson, « Une heure de jour en moins » (trad. Brice Matthieussent)
08:46 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jim harrisson, harrisson, brice matthieussent, une heure de jour en moins, dieux
01/11/2019
Toussaint
Qu'est-ce qu'un Saint ?
Un saint c'est quelqu'un qui a atteint une lointaine possibilité humaine.
Il est impossible de dire ce qu'est cette possibilité. Je pense que ça a quelque chose à voir avec l'énergie de l'amour.
Le contact avec cette énergie aboutit à une sorte d'équilibre dans le chaos de l'existence.
Un saint ne dissout pas le chaos ; s'il le faisait, le monde aurait changé depuis longtemps. Je ne pense pas qu'un saint dissolve le chaos même pour lui, parce qu'il y a quelque chose d'arrogant et de guerrier dans l'idée d'un homme mettant de l'ordre dans l'univers.
C'est une sorte d'équilibre qui fait sa gloire. Il glisse sur les congères comme un ski échappé. Sa course est une caresse de la colline. Sa trace est un dessin de la neige à un instant particulier de son rapport avec le vent et le rocher.
Quelque chose en lui aime tant le monde qu'il s'abandonne aux lois de la gravitation et du hasard.
Loin de voler avec les anges, il trace avec la fidélité d'une aiguille de sismographe l'état du paysage solide et sanglant.
Sa maison est dangereuse et limitée, mais il est chez lui dans le monde.
Il peut aimer la forme des êtres humains, les formes belles et sinueuses du coeur.
C'est bien d'avoir de tels hommes parmi nous, de tels monstres d'amour qui rétablissent l'équilibre.
Leonard Cohen, Les perdants magnifiques, 1966
05:43 Publié dans Boussole | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cohen, leonard cohen, saint, tousssaint