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29/04/2018

"Graine de sexiste" s'exerçant...

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(Carlos Gimenez)

 

28/04/2018

"A Broken Hallelujah"

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" Nous sommes pendant l'été 1965, il est assis sur un lit et lit de nouveaux poèmes à voix haute à une amie. La porte de la chambre contiguë est entrouverte et, par l'entrebâillement, Cohen et son amie peuvent apercevoir un couple faire l'amour. Ils peuvent également les entendre. Amusé par le spectacle, Cohen commence à synchroniser sa lecture avec les soupirs et les gémissements du couple, et le résultat le comble d'aise.
- Je pense que je vais m'enregistrer en train de chanter mes poèmes, annonce-t-il à son amie.
Et elle de lui répondre :
- S'il te plaît, non. "

 

26/04/2018

Autrefois, les auteurs savaient s'amuser

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24/04/2018

Pendant ce temps-là...

... à Toulouse...

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... et à Nantes (rien à voir).

 

23/04/2018

Pourquoi "Armaguédon Strip" est-il dédié à Dino Risi ?

Un élément de réponse dans le dernier livre signé... Gégé.

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" Il y a un cinéma qui assumait parfaitement cette monstruosité, c'était le cinéma italien.

On n'avait pas cette vision vaguement angélique et faussement morale des choses qu'on essaie partout de nous imposer.

Dans ces films, le mal existait en chacun.

Les victimes n'étaient pas réduites qu'à être des victimes, souvent elles étaient aussi des bourreaux. Les bourreaux des autres et d'elles-mêmes.

Dans les films de Risi, de Monicelli, de Scola, de Fellini, de Pasolini, de Ferreri, de Leone, la question n'était pas de savoir si on était un monstre ou si on était humain, les deux ne s'opposaient pas, on était toujours un peu les deux à la fois.

Monstrueux parce qu'humain. Et réciproquement.

Voilà pourquoi c'était un cinéma de poètes. "

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22/04/2018

Remise à niveau (english)# 88

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19/04/2018

"Fast-food" de Grégoire Damon

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- Ça ne te dérange pas de travailler pour le Grand Capital ?

- Pardon ?

- Tu as chanté « L’Internationale » trois fois en cuisine ce mois-ci. Voyons… Le 6, le 12 et le 21.

- Et alors ?

- Et alors, tu admettras que les paroles de cette petite chanson portent des valeurs légèrement différentes de celles de Meecoy Mickey Ltd.

- Bien sûr que non.

- Ah bon ?

- C’est international, quoi.

- …

- Meecoy aussi, c’est international.

- Tu joues sur les mots.

- Et toi, tu joues sur quoi ?

- Sur rien. Je cherche à te connaître.

- Greg. Equipier polyvalent à Meecoy Mickey France. Depuis trois ans. Je peux y retourner ?

Suma s’est renversé sur sa chaise.

- Je crois que tu n’as pas compris la finalité de ses entretiens. (…) Je ne suis pas là pour juger ton boulot, il y a les fiches compétences pour ça. Moi, je suis là pour m’assurer que chacun ici puisse s’épanouir dans un esprit d’efficacité pour instaurer une vraie collaboration entre les équipiers et la direction.

- On t’a fait apprendre tout ça par cœur ?

Suma a ouvert le questionnaire et l’a parcouru du doigt.

- A la question « Quelles sont à ton avis les principales qualités d’un équipier de restauration ? », tu as répondu « 1) Crever la dalle. 2) Savoir fermer sa gueule. 3) Aimer les brûlures. » C’est ça que tu appelles des réponses sérieuses ?

- Ce sont des réponses sérieuses.

(…)

- Pour ce qui est du boulot, je vois dans ton dossier que tu as démissionné deux fois. Tu ne te plais pas ici ?

- Je suis venu bosser ici parce que j’avais un loyer à payer, et je suis revenu parce que j’ai toujours un loyer à payer. Je joue le jeu. Quand les huiles de la direction régionale font leur audit annuel, je suis le règlement à la lettre. Toutes les procédures. Même les inutiles. Mais dès qu’elles ont le dos tourné, je me remets à bosser à ma façon, et jusqu’à preuve du contraire, c’est cette façon qui vous rapporte du pognon. Tous les anciens font comme moi. Jipé le sait. Les managers le savent. Ils ferment les yeux parce que c’est dans l’intérêt de tout le monde. Et oui, j’aime bien les brûlures. Ça réveille.

(…)

- Tu en as dans le crâne. Tu as des diplômes. Je t’ai vu travailler. Effectivement, tu n’es pas un branleur. Tu fais partie des anciens. Pourquoi tu n’as jamais gravi le moindre échelon. Tu n’es même pas formateur, alors que ça fait un bail que tu formes des nouveaux. Pourquoi ?

- Ça ne m’intéresse pas.

- Ça, je m’en doute. Mais alors, qu’est-ce que tu comptes faire ? C’est quoi, ton projet ?

- Rien. Vivre.

- Je ne suis pas sûr que ça corresponde à la politique de l’entreprise.

 

« FAST-FOOD » de Grégoire Damon,

éd. Buchet-Chastel (collection « Qui Vive)

Retour d'Italie...

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On pourra parler d'un "atterrissage un peu rude"... Enfin, l'essentiel n'est-il pas d'être correctement outillé ?

 

18/04/2018

Estelle Dumortier...

a lu ce livre.

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"DE LA LECTURE DE FRÉDÉRICK HOUDAER OU DU JEU DE DUPE

Je viens de finir de lire « Armaguédon Strip » de Frédérick Houdaer (prononcez « HouDAR ») sorti en janvier de cette année aux Éditions Le Dilettante. Autant le dire tout de go : il est parfaitement interdit de sauter des pages et de lire les dernières avant d’y arriver sous peine de damnation éternelle ! Qu’attendre d’un livre dont le titre et la couverture annoncent l’ultime bataille et dont le sujet principal semble êtr...e les tribulations molles d’un fils à maman témoin de Jéhovah… si ce n’est la fin du monde ! L’auteur, qu’on peut croiser sur une colline de Lyon (la Croix-Rousse) et dont le mot « poetry » est tatoué en grand sur le bras droit (celui qui écrit), revient en force dans le roman, ses premières amours. Il n’est pas anodin que, parmi ses sept recueils de poésie, il y en ait un (« Fire Notice » aux éditions Le Pont du Change (2013)) qu’il consacre à la magie. Le magicien n’est-il pas celui qui excelle dans le jeu de dupe ? Christophe Cordier, dit ÉphèZ, dessinateur de BD, voit son petit monde bousculé par l’hospitalisation de sa mère, témoin de Yahweh, qui a besoin d’une transfusion sanguine : c’est le début du roman. On entre alors dans ce petit monde comme dans une paire de vieilles baskets confortables : ça va vite, on avance, on est pris dans l’histoire, et nous voilà aux trente dernières pages comme si de rien n’était… sauf qu’arrive ce qu’on n’avait pas vu arriver ! On sentait bien un peu de sable dans les rouages, des hics, mais ce qu’on n’avait pas repéré, c’est que l’auteur avait endormi notre attention, l’avait retenue à un endroit alors que c’était à un autre que tout se jouait. On finit la dernière phrase, le dernier mot, et on n’en revient pas et on décide de revenir en arrière, de retrouver ce qu’on avait raté, où le sable s’était logé. Morale : les derniers seront les premiers et les premiers les derniers, méfiez-vous des fils à maman, le maître de l’histoire c’est le Créateur. Que ce soit dit !"
Estelle Dumortier

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