27/12/2022
Le retour du singe en hiver
Revoir « Un singe en hiver », quelques mois après avoir relu le roman d’Antoine Blondin.
Une exception à la règle selon laquelle les grands livres n’inspirent pas de grands films. Travail d’adaptation au cordeau, etc. Le contraire d’un film en roue libre dans lequel deux monstres sacrés passeraient leur temps à se bourrer la gueule (c’est pourtant le souvenir qu’en gardent beaucoup de personnes). Un régal, donc.
Aucune nostalgie de ma part pour une époque que je n’ai pas connue. Les Trente Glorieuses ? Je m’en fous. Le livre est l'un des plus tristes et revigorants que j'ai lus (le miracle de la littérature). La dernière scène du "Singe en hiver" version Audiard-Verneuil est un véritable trou noir.
Une remarque, tout de même. A l’époque, le ministère de la santé voulait purement et simplement faire interdire le film. Aujourd’hui, il y serait parvenu. Lui ou une quelconque association.
04:24 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : blondin, un singe en hiver, gabin, belmondo, verneuil, audiard
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