19/11/2012
Les trous d’homme
« Je me souviens des trous d’homme (tranchée individuelle creusée par un fantassin afin de s’y protéger) qu’on trouvait après guerre – je parle d’après 1945–, nombreux encore dans divers coins de campagne et le long des rivages où ils ont peu à peu été comblés devenant rares, invisibles ou illisibles pour les générations plus récentes à qui ces vestiges paraissent aussi lointains que les pistes ou camps romains ou gaulois. »
Daniel Biga, « Arrêts facultatifs », éd. Gros Textes (2001)
07:12 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : biga, daniel biga, arrêts facultatifs, gros textes, éditions gros textes
Commentaires
Ca me rappelle, je me souviens, de ce cimetière, magnifique d'être oublié, loin, très loin du souvenir, de la mémoire, où l'on y enterrait les fous. Même en novembre, seule la neige y plie le genou d'une fleur.
Écrit par : katia | 20/11/2012
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