31/03/2017
Grace
09:05 Publié dans oreillettes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : grace slick, jefferson airplanes, white rabbit
30/03/2017
PELLETAGE
Un gars pellete
la neige de
sur son toit.
Il s'accote sur
sa pelle
et me voit
qui le voit
de ma fenêtre.
Je lui envoie
la main.
Il pellete
il neige
il pellete
il neige
il
jette sa pelle
du toit.
Il m'envoie
la main.
Il se jette
du toit.
Il fait froid
à Montréal.
Patrice Desbiens
(Hennissements
prise de parole
2002)
Pour rappel, Patrice Desbiens était l'un des super-héros que vous pouviez découvrir dans "Angiomes", mon tout premier recueil de poèmes.
05:05 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : patrice desbiens, montréal
29/03/2017
Vrac de vrac # 41
Poésie ?
Merci à ceusses qui m'ont accompagné dans ma pérégrination universitaire au milieu de quelques gueules poétiques.
Toujours en poésie, un petit tour d'horizon.
Autrement, une première critique pour ma "NUIT GRAVE". ("C'est un angle d'attaque original que de parler de la nuit pour montrer sa lucidité quant à ce qu'on veut nous faire avaler tout le jour." Patrice Maltaverne)
Envie d'un autre sujet ? Vous signaler que le meilleur film d'action de ces dix dernières années ressort dans la plus belle des versions (celle que souhaitait son réalisateur) :
00:00 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nuit grave, patrice maltaverne, mad max
28/03/2017
Chaîne du livre...
00:00 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : musso
27/03/2017
Où je sais me faire des cadeaux
15:26 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : bukowski, charles bukowski, love is a dog from hell, l'amour est un chien de l'enfer
26/03/2017
C'était le Cabaret Poétique du 12 mars 2017
Avant...
(Le grand) Lyonel Trouillot
Maya (la bien nommée) Ombasic
Isabelle Fruleux & Patrick Chamoiseau
(photos de Josette Vial)
Prochain Cabaret Poétique le 16 avril, avec Samira Negrouche, Béatrice Machet, Gilles Farcet et Jindra Kratochvil (au Périscope, à 17 heures, entrée gratuite).
25/03/2017
"Rouvrir le roman"
L'écrivain justifie son existence quand il ne dit pas la même chose que le journaliste, le sociologue ou la confidence amicale. Il devra peiner longtemps pour parvenir à saisir cette chose, et souvent il n'y réussit qu'inconsciemment, et qu'imparfaitement. Un écrivain, comme une société, comprend lentement ce qui lui arrive.
Sophie Divry
07:42 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sophie divry, rouvrir le roman
23/03/2017
Vous trouverez...
... le texte que j'ai écrit à quatre mains avec Jérôme Leroy à Nantes ("Nos poètes sont tous des héros de roman noir") dans le dernier numéro de "L'Indic" !
13:30 Publié dans a.2) MES TEXTES, polar | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jérôme leroy, l'indic, poésie et polar
22/03/2017
"Le simple fait de tracer de nouveaux itinéraires..."
Il faudrait s’effacer, disparaître une bonne fois pour toutes. Pas question de suicide, ici, évidemment. Non, s’en aller. Je ne sais pas si « s’en aller » est le mot juste. La distance géographique n’est pas nécessaire, pas forcément. Pour commencer, habiter dans un autre quartier, si la ville est assez grande ; cela suffirait, au moins dans un premier temps. Il y aurait un nouvel appartement, une nouvelle maison, un autre jardin, une autre vue sur les toits, les arbres, le clocher des églises…
Le simple fait de tracer de nouveaux itinéraires me rendrait presque invisible, ce qui serait un bon début. La forme de la ville changerait, les visages croisés également. Il faudrait jouer avec les horaires aussi, ne plus sortir aux mêmes heures. Cela pourrait satisfaire un moment cet impérieux besoin d’être ailleurs et autrement.
Ne prévenir personne, ne pas faire de grandes annonces, éviter le pathos.
Jérôme Leroy, « Un peu tard dans la saison »
08:04 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jérôme leroy, un peu tard dans la saison, éditions la table ronde