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15/07/2015

POESIE NOMADE EN LUBERON

Parce que c'est une région magnifique...

Parce que j'y compte des ami-e-s... qui comptent...

Parce que je vais lire avec eux...

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Message d'Antoine, de "La Boucherie Littéraire" :

Pourquoi Poésie nomade en Luberon ?

Du 17 au 19 juillet 2015, la commune de Cadenet accueillera le 1er festival festival estival de poésie à voix haute de la région P.AC.A. : "Poésie nomade en Luberon" créé par la Boucherie littéraire.

Il aura lieu sur différents sites du village et tous les soirs dans les Jardins de la Mairie...

...

Parce que la poésie est un organisme vivant plus solide qu'il n'y parait.

Parce qu’il n’existe pas de festival de poésie à voix haute en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur durant les mois de juillet et août.

Parce que la poésie est encore un acte de résistance là où les institutions publiques font des coupes budgétaires ou suppriment les subventions dédiées à la culture.

Parce qu'on nous dit que sans financements publics ou sans financements participatifs ont ne peut pas créer de festival.

Parce qu'elle croit qu'il n'y a qu'en avançant que les choses sont possibles, La Boucherie littéraire crée le premier festival de poésie à voix haute : Poésie nomade en Luberon qui aura lieu les 17, 18 et 19 juillet prochain.

Ce festival a pour vocation de permettre la rencontre immédiate des mots de la bouche de celui qui les dit à l'oreille de celui qui les découvre, sans autre vecteur que l'émotion et la sensibilité de chacun.

Pour sa première édition, le festival investira le village de Cadenet et fera escale à la Tour-d’Aigues dans le Sud du Vaucluse, sur cette langue de terre bordée par la Durance et le Luberon où d'autres langues se mêleront en déployant la poésie du matin à la nuit.

"Poésie nomade en Luberon" se tiendra les 17,18 et 19 juillet prochain en Vaucluse, dans le Sud Luberon à Cadenet et la Tour-d'Aigues.

Remerciements pour leur participation et leur implication : Armand le Poête, Yves Artufel, Jean Azarel, Brigitte Baumié, Julien Blaine, Emanuel Campo, Hélène Dassavray, Frédérick Houdaer, Patrick Dubost, Laëtitia Gaudefroy-Colombot, Melchior Liboà, NatYot, Thierry Roquet et Marlène Tissot.

Les musiciens : Denis Cassan et Melchior Liboà Dominiq...ue Oury.

L'artiste plasticien : UTO/Jean-Yves Birker.

L'imprimeur typographe : Jean-Claude Bernard. Le graphiste : René Lovy.

Ainsi que nos partenaires privés : La Brasserie du Luberon et les viticulteurs en A.O.P. Luberon : Château de Clapier et Domaine des jardinettes.

Notre partenaire radio : Radio France Bleu Vaucluse.

Les bénévoles et hébergeurs de la Boucherie littéraire.

L'association Sculpture en balade qui nous accueille aux mêmes dates et lieux (Jardins de la Mairie) et qui permettent à ce 1er festival de voir le jour. Nous inaugurerons ensemble le vendredi 17 juillet à partir de 18h.

Et enfin, la ville de Cadenet pour son soutien technique et la mise à disposition de lieux dans la commune.

Détails du programme ICI.

13/07/2015

" L'Amour est un chien de l'enfer "

charles bukowski,bukowski,l'amour est un chien de l'enfer

 

Trop grand
trop petit

trop gros
trop maigre
ou rien du tout.

Rire ou
larmes

haineux
amoureux

des inconnus avec des gueules
passées
à la limaille de plomb

des soudards qui parcourent
des rues en ruines

qui agitent des bouteilles
et qui, baïonnette au canon, violent
des vierges

ou un vieux type dans une pièce misérable
avec une photographie de M. Monroe.

Il y a dans ce monde une solitude si grande
que vous pouvez la prendre
à bras le corps.

Des gens claqués
mutilés
aussi bien par l’amour que par son manque.

des gens qui justement ne s’aiment
pas les uns les autres
les uns sur les autres.

Les riches n’aiment pas les riches
les pauvres n’aiment pas les pauvres.

nous crevons tous de peur.

Notre système éducatif nous enseigne
que nous pouvons tous être
de gros cons de gagneurs.

mais il ne nous apprend rien
sur les caniveaux
ou les suicides.

Ou la panique d’un individu
souffrant chez lui
seul

insensible
coupé de tout
avec plus personne pour lui parler

et qui prend soin d’une plante.

Les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
Les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
Les gens ne s’aiment pas les uns les autres.

Et je suppose que ça ne changera jamais
mais à la vérité je ne leur ai pas demandé

des fois j’y
songe.

Le blé lèvera
un nuage chassera l’autre
et le tueur égorgera l’enfant
comme s’il mordait dans un ice-cream.

Trop grand
trop petit

trop gros
trop maigre
ou rien du tout.

Davantage de haine que d’amour.

les gens ne s’aiment pas les uns les autres.
peut-être que, s’ils s’aimaient,
notre fin ne serait pas si triste ?

Entre-temps je préfère regarder les jeunes
filles en fleurs
fleurs de chance.

Il doit y avoir une solution.

sûrement il doit y avoir une solution à
laquelle nous n’avons pas encore songé.

Pourquoi ai-je un cerveau ?

il pleure
il exige
il demande s’il y a une chance.

Il ne veut pas s’entendre dire :
“non.”

 

Charles Bukowski (in "L'Amour est un chien de l'enfer", trad. de Gérard Guégan)

11/07/2015

La suite au prochain épisode...

Recevoir plusieurs « niouzeletteures » d’amis auteurs et y trouver tous les stratagèmes imaginables à mettre en œuvre pour ne PAS écrire. En rester défavorablement impressionné une grande partie de la journée.

 

09/07/2015

"Je sais ce que tu as ressenti..."

jecécequetuaressenti.jpg

08/07/2015

JUBILÉ

il est historien de formation

si l’on en croit la légende qui figure sous sa photo

dans le journal

il se fait fort de nous expliquer

le pourquoi de certaines superstitions

son analyse est censée mettre à mal

des légendes populaires qui se perdent dans la nuit des temps

à mieux regarder son portrait

on lit dans son regard une tristesse incommensurable

et sa veste rouge n’y peut rien changer

 

extrait de "FIRE NOTICE"

 

05/07/2015

Glou-glou

 

Vendredi 10 juillet, à 14h30, je serai sur une péniche en Avignon, invité par le collectif "Craie". Sur cette barcasse dite "Péniche Rhône-Alpes" amarrée Quai de la Ligne, je retrouverai Natyot, Samuel Gallet, Katia Bouchoueva, Radoslaw Klukowski, Magali Mougel, Sébastien Joanniez, Maud Paschal, Bernard Garnier, Sabine Chevallier, Philippe Labaune, Chloé Bégou, Franck Giraud, Sylvie Mongin Algan, Pierre Soletti, Jean Cagnard, Guy Naigeon, Yves Olry, Laura Tejeda, Jérémy Bonnaud et Claire Rengade... pour des "lancers de textes en plein cœur" ainsi qu'il est spécifié dans le programme officiel (je vais devoir m'entraîner avant).

Le thème de la disputation sera THÉÂTRE ET POÉSIE : QUI DIT CLOISONS ? Et hop, je vous copie-colle le pitch :

" Une poétesse qui ne lit que du théâtre, un théâtre qui découvre la Maison de la Poésie, une première mise en scène à cause d’un poète, des auteurs rangés en tout, des comités de lectures qui se « transdisciplinent », des témoins, des acteurs, des auteurs, des éditeurs de textes à foison. Quels espaces inventer pour l’inrangeable ? "

L'argumentaire sent trop son jargon officiel ? On verra... Seule certitude : sur cette péniche, je retrouverai plusieurs personnes que j'aime infiniment. J'espère également que l'éditeur Yves Olry m'initiera aux armes à feu (comme il m' a promis de le faire, lui... qui s'y connaît).

De toute façon, les uns et les autres, nous ferions mieux de ne pas trop la ramener, vu que nous finirons comme le monsieur dans cette vidéo :
 

10:05 Publié dans planches | Lien permanent | Commentaires (0)

02/07/2015

Ciao, Miss...

 

Hélène Monette