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31/12/2020

Pour clore l'année, de la poésie publiée chez un nouvel éditeur !

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(...)

Je remarque les plaques de glace brisées
comme des vitres par les pieds des joggers.
Sur la seule palissade du retour
quelqu’un a écrit une longue phrase de Tolstoï.
Je pense à sa mort doublement glacée.
Au maître, au serviteur perdus par la neige.
Une sentence comme un vin chaud.
(...)

Stéphane Bernard

L'un des deux premiers recueils publiés aux nouvelles éditions "Aux cailloux des chemins"

 

30/12/2020

Finir (sauver ?) 2020

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A 8 heures du mat', rincer & se rincer.

 

28/12/2020

"Une grande ville..."

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Une grande ville qui fonctionne est déjà irrespirable, insupportable. Une grande ville qui ne fonctionne pas l'est davantage.

Piotr Rawicz

 

ESTAMINETC. #4

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25/12/2020

Anouilheries #4

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- Elle était si folle ce soir-là, elle parlait de tout, se coupant, jouant à être avec moi, tout à tour, chaque amoureuse de la mythologie. Elle me cherchait des airs de taureau, des airs de cygne… Elle m’avait même obligé, moi qui déteste cela, à allumer un énorme cigare, ne voulant plus me voir qu’entouré de fumée, sous prétexte que je ne sais plus quelle déesse avait été aimée par Jupiter, déguisé en nuage ! Tout cela coupé de notes, de bribes d’opéras, de réminiscences de ses rôles. J’ai également été Siegfried et quelques autres héros wagnériens ce soir-là.

- Mais vous êtes bien sûr qu’elle ne vous a pas dit, une seule fois, tout simplement : « Je vous aime » ?

 

Anouilh, « Léocadia » (illustration : Eduard Thöny)

 

23/12/2020

"Anges profanes", deux critiques

La première, signée Georges Cathalo dans le dernier numéro de la revue "Décharge"

« démarche ferme mais fragile… poésie audacieuse ne craignant pas de se coltiner avec les affres domestiques… livre remarquablement édité inscrit dans un solide catalogue... »

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« En reprenant trois de ses recueils, Frédérick Houdaer a voulu donner une plus grande visibilité à ses écrits. La préface de son ami Jean Marc Flahaut apporte une vision nette de la démarche du poète, démarche ferme mais fragile, slalomant entre les pièges engendrés par la fréquentation des auteurs U.S. tels que Brautigan et Carver. Le reproche généralement fait à cette comète de la poésie dite du quotidien tient dans la trivialité ; mais lorsqu’un auteur comme Houdaer s’y aventure, on n’a aucun mal à le suivre. Poésie audacieuse ne craignant pas de se coltiner avec les affres domestiques : courses au supermarché, faits divers sordides, courriels envahissants, repas au McDo… Alors que d’autres affichent des posters de vedettes, lui s’en tient à des photos d’écrivain / fixées au mur et reconnaît qu’avec le temps, ça ne lui a pas encore passé.
Ce livre remarquablement édité s’inscrit dans un solide catalogue où l’on peut croiser une cinquantaine d’auteurs tels que Roland Tixier, Yvon Le Men ou Jean-Pierre Spilmont. Non, Houdaer ne fait pas preuve de compassion à l’égard de ses lecteurs (cf page 184), il tente plutôt de résister à l’hameçon Google , et constate même que son ordinateur fait de plus en plus de bruit , mais pas ses livres. »

 

La seconde critique est signée Patrice Maltaverne. Elle est lisible ici.

 

22/12/2020

ESTAMINETC. #3

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Chabouté

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21/12/2020

Solstice

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20/12/2020

SEMAINE à NOBEL

je reviens de loin

de Stockholm pour être précis

où l’on m’a remis le Prix Nobel de la Paix

au moment de remercier

j’ai pris garde à n’oublier personne

le voyage du retour est long

fatiguant

je suis déçu qu’aucune hôtesse ne salue ma présence

dans l’avion

quand j’arrive chez moi

je constate que ma femme et mes gosses

ont laissé leur bordel envahir mon bureau

je distribue généreusement les paires de gifles

après

je me sens mieux

 

"ANGES PROFANES"

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