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13/12/2011

Compile Face-Bouquienne (de ces derniers jours) # 1

Frédérick Houdaer
croise les doigts pour ne plus être lyonnais en janvier. / écrit aux frais de la princesse. / ne le redira pas deux fois. / date franchement. / Chose vue lors de la Fête des lumières à Lyon : la drôle de dinette des C.R.S. contraints de se planquer derrière leur fourgon pour vider chacun sa gamelle... semblable à une caisse à outils. / Leprest chante Antoine Blondin ! 
 

/ Colette Destouches, interrogée sur son père L.F Céline : " — Quels étaient ses grands principes d'éducation ? — Ils étaient simples. Un jour, il m'a écrit : « Il faut que tes enfants apprennent la boxe et les langues étrangères. Le reste ne sert à rien. " / Première ville au monde sans pub / On met des couleurs aux chemises... sous la chemise... y'a la peau... / fasciné / Même si J-E Hallier n'était pas homme sans défaut (lire sa bio à charge signée Sara Vajda), quel régal tout de même ! / Love & congères :


 

27/01/2010

Mai 68 (à Lyon) vu par Calaferte

« En 1968, je travaillais à la radio, je faisais des émissions littéraires et de la chronique. Je dois dire que j’ai été comme tout le monde : je n’ai rien compris. La première image fut une concentration de cars de police et de C.R.S. aux alentours de la préfecture de Lyon. Les premiers troubles commençaient à Paris. Personne n’avait véritablement cru au caractère émeutier de la chose. On a été les uns et les autres très longs à comprendre qu’il y avait –mais cela reste à éclaircir- un désir quelque part de renverser une vieille société incarnée par un vieil homme. Et il y a eu l’explosion. A ce moment-là, j’ai essayé de faire un effort de compréhension pour saisir ce que désirait cette jeunesse. J’ai même pensé à un moment donné que c’était un nouvel effort chrétien. Je me trompais complètement. Ensuite, nous sommes passés au degré de la fantaisie. L’art dans la rue, etc., tous ces discours de l’époque. J’ai replié mes ailerons et je me suis dit attendons que ça passe. Nous étions en pleine connerie. Effectivement, ça a passé. Mais l’explosion a été revigorante.

Ce fut la grève à la radio. Cela m’a permis d’écrire dans mon jardin Campagnes. Les choses se sont tues et le travail à la radio a recommencé comme auparavant. Un coup pour rien. »

 

Louis Calaferte, extrait de « Une vie, une déflagration / Entretiens avec Calaferte » de Patrick Amine