30/07/2016
La genèse d'Antoine Blondin
Antoine Blondin : « (…) Mon père a eu toute sa vie une envie : celle d’écrire un livre. Il ne l’a jamais fait. Quand il est mort, pour la première fois j’ai essayé moi aussi d’écrire un livre. Pas à sa place. Mais si lui en avait publié un, je n’aurais jamais écrit le moindre livre. Quant à ma mère, elle était issue de la grande bourgeoisie. Son aïeul s’appelait Casimir-Perier. Dans la vie, il faisait président de la République. Six mois en 1894. Après quoi il a donné sa démission pour aller claquer tout son argent avec les admirables putes de l’époque.
Pierre Assouline : C’est quand même un drôle de destin pour un Président.
Antoine Blondin : Oui, mais c’est peut-être comme ça qu’on obtient un écrivain quarante ans après. »
Extrait de « Le flâneur de la rive gauche », entretiens Blondin/Assouline
12:42 Publié dans carottages littéraires, où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : blondin, assouline, casimir-perier, flaneur de la rive gauche
09/09/2011
Notule de rentrée
"Ecoles : établissements où l'on apprend à des enfants ce qu'il leur est indispensable de savoir pour devenir des professeurs."
" - Avez-vous le sentiment d’avoir raté votre vie à cause de l’alcool ?
- Raté ou réussi ? … Je me le demande. Ca m’a aidé considérablement. L’alcool m’a endetté un peu partout, ce qui m’a obligé à travailler. Voilà pourquoi j’écris. Si je n’avais pas bu, je n’aurais pas écrit du tout. Et si je n’avais pas écrit, j’aurais été prof."
Extrait de “ Le flâneur de la rive gauche ”, entretiens BLONDIN/Assouline
06:16 Publié dans carottages littéraires, où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : guitry, blondin, assouline, école, rentrée, professeur, alcool, dette