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11/09/2022

"Ce qui m'a réchauffé.."

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«Ce qui m’a réchauffé en arrivant au Stella, c’est d’abord la présence de Mme Quentin. Dans une certaine mesure, les personnes d’âge me rassurent, surtout les femmes, car les hommes demeurent longtemps à la merci d’un coup d’enfance. Il s’est produit récemment en moi un phénomène de sérénité à l’égard de ces problèmes du vieillissement, que j’attribue à de fréquentes méditations sur ma mère. On ne conçoit pas aisément qu’on ait pu être l’enfant d’une jeune femme surprise : on se croyait le fils de cette ménagère à toute épreuve, on est celui d’une danseuse de charleston ; beaucoup ne s’en douteront jamais. Cette révélation qui éblouit et inquiète, on ne l’éprouve pas dans les albums de photographies, mais en remontant la piste encore fraîche des rides, en décapant les sourires. Désormais, il m’est naturel de retrouver dans les vieilles dames, les demoiselles qu’elles ont été et un penchant prudent m’incite à soupeser dans les jeunes filles les vieilles dames qu’elles deviendront ; je me détache d’un présent trop glouton ; je n’avale plus tout rond les bouchées de l’existence ; je la survole mieux. 

 

30/07/2016

La genèse d'Antoine Blondin

Antoine Blondin : « (…) Mon père a eu toute sa vie une envie : celle d’écrire un livre. Il ne l’a jamais fait. Quand il est mort, pour la première fois j’ai essayé moi aussi d’écrire un livre. Pas à sa place. Mais si lui en avait publié un, je n’aurais jamais écrit le moindre livre. Quant à ma mère, elle était issue de la grande bourgeoisie. Son aïeul s’appelait Casimir-Perier. Dans la vie, il faisait président de la République. Six mois en 1894. Après quoi il a donné sa démission pour aller claquer tout son argent avec les admirables putes de l’époque.

Pierre Assouline : C’est quand même un drôle de destin pour un Président.

Antoine Blondin : Oui, mais c’est peut-être comme ça qu’on obtient un écrivain quarante ans après. »

Extrait de « Le flâneur de la rive gauche », entretiens Blondin/Assouline

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13/12/2011

Compile Face-Bouquienne (de ces derniers jours) # 1

Frédérick Houdaer
croise les doigts pour ne plus être lyonnais en janvier. / écrit aux frais de la princesse. / ne le redira pas deux fois. / date franchement. / Chose vue lors de la Fête des lumières à Lyon : la drôle de dinette des C.R.S. contraints de se planquer derrière leur fourgon pour vider chacun sa gamelle... semblable à une caisse à outils. / Leprest chante Antoine Blondin ! 
 

/ Colette Destouches, interrogée sur son père L.F Céline : " — Quels étaient ses grands principes d'éducation ? — Ils étaient simples. Un jour, il m'a écrit : « Il faut que tes enfants apprennent la boxe et les langues étrangères. Le reste ne sert à rien. " / Première ville au monde sans pub / On met des couleurs aux chemises... sous la chemise... y'a la peau... / fasciné / Même si J-E Hallier n'était pas homme sans défaut (lire sa bio à charge signée Sara Vajda), quel régal tout de même ! / Love & congères :


 

09/09/2011

Notule de rentrée

"Ecoles : établissements où l'on apprend à des enfants ce qu'il leur est indispensable de savoir pour devenir des professeurs."

Sacha Guitry

 

" - Avez-vous le sentiment d’avoir raté votre vie à cause de l’alcool ?

- Raté ou réussi ? … Je me le demande. Ca m’a aidé considérablement. L’alcool m’a endetté un peu partout, ce qui m’a obligé à travailler. Voilà pourquoi j’écris. Si je n’avais pas bu, je n’aurais pas écrit du tout. Et si je n’avais pas écrit, j’aurais été prof."

 

Extrait de “ Le flâneur de la rive gauche ”, entretiens BLONDIN/Assouline 

28/07/2007

de Paul à Antoine

« Notre Antoine, je vous souhaite de bons éditeurs, avec avances non remboursables, des récompenses foudroyantes, de préférence non méritées, pour ne les devoir à personne, de jolies personnes entrant dans votre lit et n’y restant pas, d’âpres combats avec le guet… »

Paul Morand à Antoine Blondin

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