30/04/2023
Un problème avec mon nouveau roman
- Fred, y'a un problème avec ton nouveau roman...
- Si je t'ai demandé de le lire, alors qu'il n'est pas achevé, c'est bien que j' ai besoin d'un retour, critique si possible.
- Oui, mais non. Les scènes de port sont... très bien. Très bien, tes scènes de port. Mais tes personnages...
- Mes personnages ?
- C est leur façon d'interagir... On a l'impression, à chaque scène, qu'ils lisent dans les pensées des uns et des autres...
- C'est exactement ce qu'ils font, où est le problème ?
- Non, mais... Prends l'histoire d'amour que tu racontes, par exemple. C'est de la télépathie H24.
- Ben, oui. Pourquoi ? C'est pas comme ça que ça se passe ? T'as jamais vécu ça ?
- Là, tu me fous la trouille...
07:44 Publié dans a.2) MES TEXTES, où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : télépathie
24/04/2023
Les années 2000 s'annoncent terribles !
07:19 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : 2000, an 2000
23/04/2023
Il est temps...
04:13 Publié dans où mon taux d'adrénaline augmente | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : police, jeunesse
19/04/2023
Au crépuscule de la Beat Generation
10:05 Publié dans a.2) MES TEXTES, où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : appert, farcet, ginsberg, beat generation, corso, kerouac, au crépuscule de la beat generation, la boîte à bulles
15/04/2023
Le 15 avril 1974...
15:45 Publié dans Ephéméride | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : ephéméride, hearst
10/04/2023
Des "catégories" de ce blog...
Il y en a 26 (colonne de gauche). Cela peut sembler beaucoup (trop), mais quand on songe qu'elles me servent à classer près de 1500 notules...
La dernière en date, je viens de la (re)nommer "Boussole".
19:15 Publié dans PRECISIONS SUR CE BLOG | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : branloire pérenne
05/04/2023
"Et son prénom, c'est... Boni"
Je ne pouvais pourtant pas imiter mon ami le duc de B… qui ne sachant comment terminer ses réponses à ses fournisseurs, mettait : "Je me porte bien".
On juge du cas qu’ils faisaient de cette information.
04:21 | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2023
Remise à niveau (english) #174
09:21 Publié dans où je trouve à rire | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : english, lecture, livre
01/04/2023
Le journal de René Fallet
Mon œuvre aurait pu être tout autre. Mais il aurait fallu travailler davantage. Merci bien ! J’ai voulu écrire justement pour ne pas travailler. Bah ! Il y a là-dedans de beaux morceaux choisis, comme dans le bœuf.
Je n’écris plus de poèmes. Manque d’émotion. Ecrire pour quatre lecteurs, non, ce n’est pas possible. Pour moi seul, passe encore. De plus, je n’étais pas un grand poète, je ne perds pas grand-chose. On peut empiler sa poésie aux hasards d’un roman.
Léautaud parlait en son temps de littérature de professeurs. Nous en sommes à la littérature d’étudiants.
Léautaud a raison de manquer d’indulgence [vis-à-vis de ses confrères]. Employé, il n’a jamais eu à tirer à la ligne, défaut majeur de tous les écrivains ou journalistes professionnels. Je n’ai pas, moi, choisi la littérature, mais la liberté. La littérature mène à tout à condition d’y rester.
Ne pas offrir ses livres aux amis. Je ne les donne pas à Georges*, qui s’en passe admirablement mais s’en tire avec humour : « La chair est triste, hélas, et j’ai lu tous les livres, sauf les tiens. »
Les autres les empochent et ne m’en parlent plus, pour m’éviter sans doute la pêche – et la bredouille – aux compliments.
(…) Au début, ils sont contents voire flattés, de vous connaître. Devenus intimes, ils s’en foutent, plus rien de vous ne les étonne. Bien sûr, si je deviens Anouilh, leur intérêt se réveillera : ils seront les copains d’Anouilh, et lui taperont sur le ventre, de préférence en public. Excepté Georges, qui est déjà Anouilh.
* : Brassens
Georges, à une heure du matin, s’affirme gaulliste. Je me dis, s’il est gaulliste, c’est qu’on est bourrés. On l’était.
A ses tout débuts, Canetti, patron des Trois Baudets, pria Brassens de se choisir (on se demande bien pourquoi) un pseudonyme. « D’accord, fit Georges, je chanterai sous le nom de PÉPIN CADAVRE. » Et on ne parla plus de pseudonyme.
Oui, Brassens est un type exceptionnel. Ce qui ne me réconcilie pas avec le reste de l’humanité.
J’aurais bien donné un grand jour d’amour de ma vie pour être l’auteur du "Vieil homme et la mer", ce bouquin devant lequel nos intellectuels font une moue de bon aloi.
Un ami de cent ans : Baudelaire. Nous sommes restés très copains.
J’ai laissé ma vieille Olivetti rouge. J’ai acheté une modeste Brother japonaise. Sous le gaullisme, j’achète le moins possible français.
Vous qui vous levez, pensez à ceux qui dorment.
Vous qui dormez, pensez à ceux qui se lèvent.
Il n’y a que deux sortes de littérature, l’ennuyeuse et l’autre. On me passionnerait si on m’entretenait avec primesaut de la fabrication des verres de lampe en Tchécoslovaquie. Si mes romans ont ennuyé quelqu’un, je lui demande pardon, c’est qu’ils n’ont pas atteint leur but.
Le principal intérêt d’une vie d’écrivain : nul besoin d’être intelligent toute l’année. Quatre ou cinq mois, et même moins, c’est bien assez.
-Tu sens bon.
- C’est parce que je t’aime.
Elle n’en porte pas. J’ôte les miennes et murmure : « Tu es mieux sans lunettes. »
Oui, les hommes sont égoïstes. Ils ne pensent qu’à elles.
La gauche, la vraie, est un mythe. Tout est de droite, dans la nature et dans l’homme. Surtout les gouvernements de gauche.
Je ne veux pas manquer de moutarde, et j’en cache un tube dans ma bibliothèque, derrière la collection Seghers des Poètes d’aujourd’hui.
05:47 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fallet, brassens, journal de 5 à 7, éditions des équateurs, seghers, poètes d'aujourd'hui