31/07/2015
Vrac de vrac # jenesaisplus
D'abord, du local, une photo de ma chère place de la X-Rousse. Elle date de 1860, on y relève la présence de quelques spectres. Et cette question : nous, les membres du "Syndicat des poètes qui vont mourir un jour", à quel moment apparaîtrons-nous à l'état de fantômes ?
Une brève revue de presse, ensuite. Un brin sérieuse.
Cet article consacré à la loi sur le renseignement qui vient d'être votée.
Cet autre sur "La déconnexion volontaire, nouvelle fracture numérique".
Ce troisième papier sur la souffrance animale (mais pas que) en été.
Pour "alléger" cette notule, un avertissement adressé à quelques amis grâce à un moustachu et à une guitare :
08:44 Publié dans LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : loi sur le renseignement, croix-rousse, place croix rousse, fracture numérique, souffrance animale, corine pelluchon, georges brassens, brassens
28/07/2015
Remise à niveau (anglais) # 29
05:07 Publié dans où sont rangées diverses notules incasables | Lien permanent | Commentaires (1)
26/07/2015
Le miel de la sieste
" Bab-el-Kamar est un village renommé pour sa poésie métrique et pour la manière unique avec laquelle les lecteurs de Coran la chantent. Dans le village, trente-deux poètes cohabitaient, nourrissant entre eux une rivalité ancestrale. Tous s'appelaient Souleymane. En outre, vivaient sept lecteurs du Coran, eux-mêmes en concurrence épuisante. A tour de rôle, sept jours sur sept, ils ne cessaient de psalmodier la Parole Divine selon la lecture berbéro-andalouse inimitable, vibrante entre le sacré et le profane, entre la danse et la prière. Ils étaient tous aveugles et polygames. Les sept lecteurs, à l'instar des trente-deux poètes, avaient, eux aussi, le même prénom : Souleymane. "
Pitch de l'éditeur :
"Le miel de la sieste" d'Amin Zaoui, sortie octobre 2014
Anzar Afaya souffre d’une malformation : ses testicules ont la particularité d’être asymétriques. Loin d’être une tare, cette anomalie se révèle un bienfait. Quand il malaxe ses deux boules, son esprit vagabonde et se peuple de réminiscences. Surgissent alors l’oncle Wardane, le coiffeur Langlizi, Hana-la-dodue ou encore At-taureau ; mais aussi Rachel, Ghita, Khira, les femmes aimées, semblant toutes se confondre en une seule : Malika sa cousine, ou peut-être sa sœur…
Dans ce roman jubilatoire, Amin Zaoui se joue du lecteur. Il le conduit dans les méandres de récits enchâssés les uns dans les autres – divagations, fantasmes ou souvenirs réels ? – et pousse loin l’expérience du grotesque : Anzar, au crépuscule, hurle comme un loup ; un vrai chien, du nom de Socrate, jappe des slogans socialistes ; un homme, dans une photo, s’anime et prend la parole. Succession de métamorphoses, de situations absurdes, inquiétantes parfois et souvent loufoques.
Ce livre est une célébration de l’outrance et de la poésie, un hommage érudit et ludique aux Mille et une nuits.
02:06 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : amin zaoui, le miel de la sieste, éditions barzakh
25/07/2015
Birthday
turn him over
oh, no
do not drink wine nor strong drink
thou, nor thy sons with thee
lest ye shall die
look not thou upon the wine when it is red
and when it bringeth his color in the cup, when it moved itself aright
at the last it biteth like a serpent
and stingeth like an adder
now, folks
that’s from the Good Book
but in this here town
it’s five cents a glass
five cents a glass
does anyone really think that that is the price of a drink
the price of a drink ? let him decide
who has lost his courage and his pride
who lies a groveling heap of clay not far removed
all’s quiet, sir
let’s fall in
follow me
i beg your pardon, ma’am
i’m sorry. i’m so sorry
allow me, ma’am
thank you
may i ?
thank you
thornton, wake up ! soldiers !
take a look
i don’t care what you meant to do
it’s what you did i don’t like
you inconvenienced this lady, and made a fool of yourself
and this railroad in the bargain
now, i want you to apologize to this…
yes, sir, can I help you ?
if they move, kill them
" Me voici donc à mi-chemin, ayant eu vingt années
En gros vingt années gaspillées, les années de l'entre-deux-guerres
Pour essayer d'apprendre à me servir des mots, et chaque essai
Est un départ entièrement neuf, une différente espèce d'échec
Parce que l'on n'apprend à maîtriser les mots
Que pour les choses que l'on n'a plus à dire, ou la manière
Dont on n'a plus envie de les dire. Et c'est pourquoi chaque tentative
Est un nouveau commencement, un raid dans l'inarticulé
Avec un équipement miteux qui sans cesse se détériore
Parmi le fouillis général de l'imprécision du sentir,
Les escouades indisciplinées de l'émotion. "
T.S.Eliot
01:16 Publié dans où je zieute des images qui bougent | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : the wild bunch, t.s.eliot
24/07/2015
PRÉPARATION PHYSIQUE
à la télé
une femme se confie à un homme
elle lui dit
sur un ton très bas
j’ai fait analyser ces poils
qui te sont poussés sur la poitrine
l’autre soir
l’homme ne semble pas comprendre
où elle veut en venir
et attend la suite
j’ai fait analyser ces poils
et
ils ne sont pas humains
je ne t’apprends rien
n’est-ce pas ?
j’éteins le poste
je le souffle comme disait ma grand-mère
et me rabats sur une revue de vulgarisation scientifique
à l’intérieur
un article me promet une collision entre deux galaxies
il la qualifie même d’inévitable
mais ne l’annonce que dans quelques milliers d’années
je n’aurai jamais la patience
F.Houdaer ("NO PARKING NO BUSINESS", éd. Gros textes)
06:28 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : no parking no business
23/07/2015
Sylvia Plath
11:27 Publié dans carottages littéraires | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : sylvia plath, plath
22/07/2015
"Poésie Nomade en Luberon" (quelques photos accablantes...
... en souvenir d'un beau rendez-vous).
Thierry Roquet ("Le Cow-Boy de Malakoff")
Emanuel Campo & re-Le Cow-Boy de Malakoff
Un moustachu (?)
Un éditeur en train de dormir est-il toujours un éditeur (ci-gît siestant Yves Artufel des éditions "Gros Textes") ?
Lecture et fight poétique au fond d'un lavoir (de g à d, Jean Azarel, Emanuel Campo & un ex-moustachu)
Antoine de "La boucherie Littéraire" expliquant le fonctionnement d'un appareil photographique à quelques poètes (Patrick Dubost, Marlène Tissot, Thierry Roquet)
On the road (Thierry R. au volant, Marlène T. à l'arrière)
06:55 Publié dans planches | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Le roi Desbiens
Patrice Desbiens... Sans doute l'une de mes rencontres les plus marquantes à Montréal, lors de la résidence d'auteur que j'y ai effectuée il y a dix ans.
Ses livres sont difficilement trouvables en France. Cela vaut la peine de se battre pour vous les procurer.
Cet enregistrement date de l'année dernière :
06:09 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : patrice desbiens, montréal, desbiens, poésie québécoise
16/07/2015
Remise à niveau (anglais) # 28
01:47 | Lien permanent | Commentaires (0)