04/08/2015
UNE POMME ET DES POIRES
Perdre son ego ne signifie pas perdre sa vie, rassurez-vous, braves gens.
N’avoir plus d’ego n’entraîne pas inexorablement qu’on vous piétine la gueule, croyez-moi sur parole.
Des individus venus d’Orient, les bouddhistes, affirment que l’ego n’est rien du tout, du pipi de chat…
Ils sont dangereux… Si on les prend au sérieux, on est dans la merde… D’ailleurs, ils ont un défaut, ils ont des yeux bridés…
Si vous me dites que vous étudiez Spinoza, Kant , Hegel ou Heidegger, c’est bien, c’est sérieux, nous sommes entre nous, mais si vous me parlez de bouddhisme, laissez-moi rigoler…
C’est une simple mode, qui passera comme toutes les modes…
Nous avons une pomme et nous en sommes fiers, notre but est de la faire reluire, elle est inoxydable, c’est du béton, elle va devenir imputrescible, admirable et célèbre, nous réussirons, elle brillera jusqu’à la nuit des temps…
Voici un très beau poème descendu d’une étoile, Véga…
C’est un poème de ma pomme…
Alfonso Jimenez, « On ignore l’heure du train », éd. Gros textes
08:53 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : alfonso jimenez, on ignore l’heure du train, gros textes
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