28/02/2013
L'après Bron
Un petit bilan (tardif) de la Fête du Livre de Bron.
Suite à ma notule "Pour une présence accrue de la poésie à la Fête du Livre de Bron" (qui a pas mal circulé sur la Toile), nous y sommes allés. A plusieurs. A plusieurs poètes (dont trois du "Syndicat des poètes qui vont mourir un jour"). Pour quoi faire ? Nous y égosiller sans ciller (mon jeu de mots est tellement foireux que j'ai mis trente secondes à le comprendre en me relisant). Une double lecture-performance, sur deux zones du site, sans bénéficier de la moindre programmation officielle, cela va sans dire.
Au préalable, nous avons dû repérer les lieux, la Fête du Livre se tenant pour la première fois à l'Ecole de Santé des Armées et non à l'hippodrome de Bron comme cela avait été le cas les années précédentes. Ah, le beau n'avion pour nous accueillir dès l'entrée...
Tout s'est bien passé, malgré les nombreux uniformes présents (et pour cause...). Malgré que l'une d'entre nous, fille de militaire, ait vraiment eu envie d'en découdre. Je me suis cassé la voix sans me prendre pour Patrick Bruel.
J'ai également pu assister à la rencontre des poids moyens Lionel Tran & François Bégaudeau. Celle-ci était bien annoncée dans le programme officiel, et elle ne m'a pas déçu.
Tran-Bégaudeau, deux antagonistes. Irréconciliables sur le fond. Lionel n'était pas favori, mais il a fait mieux que de tenir. Il n'a rien lâché. Il ne s'est pas contenté d'être le sparring-partner de l'autre tête à claque. S'il n'a pas gagné le match, Lionel a pu sortir de la salle avec le sentiment de la tâche accomplie. Un peu comme Stallone à la fin de "Rocky I" ? Pareil. Mon résumé manque de précision? Vous n'avez qu'à lire les livres de ces deux auteurs. Constatez vous-même où se trouve l'écriture marquée du sceau de la nécessité, où sont les effets de manche (quoique... la manche de la cognée, Lionel sache la brandir!).
Dans la série des ""Rocky", Stallone finit par devenir pote avec son premier adversaire. Concernant Tran et Bégaudeau, je doute que leur rencontre débouche sur une histoire analogue.
08:46 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fête du livre de bron, paola pigani, pierre gonzales, grégoire damon, béatrice brérot, lionel tran
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