08/03/2015
« Vois un film, sois un film. »
« La lumière est mon obsession. Je la ressens comme une source fondamentale de puissance, comme une sorte de charbon cosmique. Elle fait pousser des choses ; elle fait mourir des choses. Elle peut se transformer en n’importe quoi – une plante, une idée. Les films sont faits de lumière. Pensez simplement au pouvoir qu’a la lumière de se transformer en tout ce que nous sommes et en tout ce que nous pouvons imaginer. »
Denis Hopper
00:05 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : denis hopper, born to be wild, tom folsom
07/03/2015
« Mon » Printemps des Poètes
Dans la mesure où la grippe (mon grand maître spirituel du moment) me l’autorise, je me rendrai à un maximum de manifestations puisque le programme de cette année, à Lyon, est assez alléchant (menu complet ICI).
Je suis plus directement impliqué dans trois rendez-vous. Il y a le Cabaret Poétique de ce dimanche, œuf corse.
Mercredi prochain, le 11 mars, de 14h à 17h30, au Théâtre des Asphodèles, se tiendra le forum « Comment partager la poésie ? ». Et puisque l’on m’invite à y participer, à y mettre mon grain de sel… Faudra pas que les officiels viennent se plaindre, après… (je le dis et le redis, parmi ces assis ayant choisi comme thème officiel cette année « L’insurrection poétique », combien ont déjà connu une garde à vue ?).
Enfin, si vous voulez retrouver bibi en tant qu’auteur, on annonce le samedi, à 15h, un duel poétique « Houdaer-Dubost » au Musée des Beaux-Arts, sur le thème de « L’insurrection amoureuse ». Je crois savoir qu’Armand le Poête se joignera également à nous. Autant vous prévenir, la performance est fortement déconseillée aux moins de 18 ans (aucune envie de m’auto-censurer). Plus de détails, z’ici.
07:39 Publié dans planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (0)
04/03/2015
(reviendre à) Hugo Ball
« Lorsque je fondais le Cabaret Voltaire, j’étais convaincu qu’il y aurait en Suisse quelques jeunes gens qui voudraient, comme moi, non seulement jouir de leur indépendance, mais aussi la prouver. »
Hugo Ball
« Notre cabaret est un geste. Chaque mot qui est chanté ou prononcé signifie pour le moins : que notre époque avilissante n’a pas réussi à forcer notre respect. D’ailleurs qu’a-t-elle de respectable ou d’impressionnant ? Ses canons ?? Notre grand tambour les rend inaudible. Son idéalisme ? Il fait rire depuis longtemps, dans son interprétation populaire aussi bien qu’officielle. Les grands festins de boucherie et les exploits héroïques du cannibalisme ? Notre folie délibérée, notre enthousiasme pour l’illusion les anéantiront. »
Hugo Ball
10:18 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : hugo ball, cabaret voltaie, dada