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12/05/2024

Jerphagnon

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Vient toujours un moment où les médecins ne vous guérissent pas. Julien en était sûr, maintenant : l’heure était venue pour lui d’aller voir les dieux, de rejoindre le Soleil dans sa course idéale. De ce monde, il ne connaissait encore que la partie visible qui était déjà si belle. Avoir part à cette gloire enfin dévoilée, qu’il cherchait depuis toujours ! Et puis, l’ami Saloustios avait raison : « Même si rien de pareil n’arrivait, la vertu suffirait déjà à vous rendre heureux. »
Julien n’avait pas peur. Seulement soif, mal, froid et chaud à la fois. 

Premières lignes de Julien dit l’Apostat de Julien Jerphagnon, ouvrage que je viens de trouver « désherbé » devant une médiathèque de Saône-et-Loire, dans un simple carton.

 

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