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15/04/2022

"Quelques années plus tôt..."

La-vie-est-un-choix.jpg

... j’avais eu la chance de rencontrer René Char (…).
Au quotidien, le poète ne correspondait pas vraiment à l’image d’esthète raffiné que ses écrits suggéraient. Colosse bourru, il appréciait peu les intellectuels. Le seul quotidien qui trouvait grâce à ses yeux, c’était L’Equipe. D’ailleurs, s’il m’avait trouvé sympathique, c’était grâce à mon passé sportif et aussi à cause de mes connaissances assez pointues sur le cinéma d’action, en particulier sur le western.
Au cours de nos promenades autour de l’Isle-sur-la-Sorgue, il m’avait révélé qu’il avait tourné avant la guerre un film comme metteur en scène. Ce que j’ignorais complètement. Il avait voulu faire un western français, à la grande déception de ses mécènes qui visaient plus l’héritage du Sang d’un poète que celui de La Poursuite infernale. L’expérience avait tourné court. Le film n’était jamais sorti, et il en gardait un souvenir un peu amer. 
 
Yves Boisset
 
 

Commentaires

J'ai grande estime pour le poète et admire la haute bravoure du capitaine Alexandre, cependant j'avoue que l'homme Char me reste un peu en travers de la gorge depuis que j'ai découvert qu'il forniquait avec la femme de du Bouchet salaudement sous ses yeux, René détruisant nonchalamment André.

#SUPPLEMENTPOESIECLOSER ^^

Écrit par : Stéphane Bernard | 15/04/2022

Oui, Stéphane, dossier lourd ! Char "statue du commandeur de la poésie dans les années 60" ne me touche guère, mais les "Feuillets d'Hypnos", halala !

Écrit par : Frédérick Houdaer | 16/04/2022

Oui, pareil, ses Feuillets, un de mes livres de chevet.

Écrit par : Stéphane Bernard | 17/04/2022

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