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30/01/2013

Pluie de manuscrits...

... sur le Pédalo Ivre. Problème : la plupart des "poètes" qui me les envoient n'ont visiblement lu aucun des titres qui y sont déjà parus.

Pour simplifier la tâche de tout le monde, voici UN TEXTE signé Patrice Maltaverne qui mériterait d'être copié-collé sur le site de bien des petits éditeurs.

 

microbe,patrice maltaverne,éditions le citron gare,muriele modély,eric dejaeger


Microbe,Patrice Maltaverne,éditions Le Citron Gare,Eric Dejaeger

A signaler (rien à voir, sauf que...), la dernière (double) livraison Microbienne. Particulièrement remarquable.

 

 

27/01/2013

L’invention de la dynamite

 

Dans sa salle de bain

Alfred Nobel

se décapsule

une autre bière

avec les dents

comme il le fait

depuis l’enfance.

 

Glouglouglouglouglou.

 

Il prend son portable

compose le 0450.48.05.17.75

presse yes

presse yes

presse yes

et BOUM !

A p’us d’Alfred.

 

Eric Dejaeger

25/01/2013

Italia # 5

 

Autrement ? Le mien texte traduit dans LA langue par Paola Pigani : ICI.

16/01/2013

" Après huit mois de socialisme...

pag.jpg

... à la Croix-Rousse, on fait la queue pour avoir du pain !"

Pierre Autin-Grenier (sur son mur Facebook)

15/01/2013

Bientôt...

Couv pour sortir au jour.jpg

... dans la collection de poésie dont je m'occupe aux éditions Le Pédalo Ivre... et en format à l'italienne, s'il vous plaît !

13/01/2013

Dimanche prochain...

Fred_recto-verso_mail.jpg

... si vous êtes du côté de Montpellier (cliquez sur le visuel pour avoir toutes les infos).

13:03 Publié dans SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : teyran

07/01/2013

2012

 

 

cette jeune femme

qui a aimé un ami écrivain

qui s’en défend

qui se contredit

qui lâche à un moment

que de toute façon

elle déteste ce qu’il écrit

qu’il est comme les autres

comme tous ces types qu’elle lit

sans savoir pourquoi

sans aimer une seule ligne d’eux

cette jeune femme

enfin sincère au finish

 

 

06/01/2013

Mardi et dimanche...

Mardi, je serai au Pata Dôme (superbe salle à Irigny) pour y lire des poèmes pendant une trentaine de minutes. Tout savoir : ICI.

Dimanche, il y a quoi, dimanche ? Le grand retour de... du...

Fly_CP19.jpg

02/01/2013

Derniers jours de l'année 2012...

... j'achève mon déménagement lyonno-lyonnais, de la Guillotière au plateau de la Croix-Rousse (ma nouvelle adresse pour les personnes bien intentionnées : 105 rue Hénon 69004 Lyon). Et Ikea a fait de moi un homme grâce à sa barre à mine miniature.

 

cle_allen_250.jpg

Mon ascension sociale irrésistible m'a permis d'acheter des bibliothèques Billy noires, bien plus onéreuses que les Billy blanches qui me suivaient fidèlement depuis des lustres.

Et ? Et suite à tout un jeu de circonstances, je me suis trouvé à lire le roman posthume de mon ami Pascal Garnier (paru cette année chez Zulma). 

 

Cartons-Pascal-Garnier.jpg

J'ai souvenir de ce que Pascal m'avait dit de ce roman, alors qu'il en commençait la rédaction et qu'il habitait encore dans son appartement lyonnais de la rue Garibaldi. Juste avant qu'il ne déménage pour un village en Ardèche du nord.

C'est peu dire que la lecture de ce livre m'a troublé. Et pas seulement parce que je le dévorais au milieu de mes propres cartons, que le déménagement brossé au début de ce livre pouvait trouver des échos qui... bref. C'est surtout le roman le plus autobiographique de son auteur (même si "transposition", et patati, et patata). C'était surtout la semaine de Noël.

Un extrait :

" Le garage à présent ne ressemblait plus à rien. On aurait dit qu'une sorte de typhon avait dévasté les pyramides de cartons si soigneusement assemblées par les déménageurs. Des vêtements épars semblables à des algues molles recouvraient des piles de vaisselle, de livres ouverts en éventail, de CD dispersés qu'il fallait enjamber en marchant comme un héron. La cause de ce naufrage tenait au simple fait que pour mettre la main sur un objet de première nécessité (qui bien souvent restait introuvable) il fallait venir à bout, en luttant avec l'énergie du désespoir, d'une montagne de choses et de machins. Si les premiers cartons avaient été méticuleusement remplis et étiquetés, la plupart des autres, portant la mention DIVERS, ne contenait qu'un vrac d'objets dont il ne connaissait même pas l'existence. Et bien sûr, plus on en découvrait, plus la confusion s'étendait jusqu'à ne plus pouloir reconnaître ceci de cela. Seul le hasard pouvait vous être d'une quelconque utilité. Et c'est grâce à lui qu'il tomba sur la caisse de bricolage après avoir fait dégringoler une boite à chaussures qui déversa, en s'écrasant sur le sol, un flot de coquillages. Il en broya quelques-uns en reprenant son équilibre et se mit en devoir de faire l'inventaire de son outillage : un marteau démanché, un tournevis tordu, deux petits pots pour bébé (épinard-jambon, pomme-poire) à moitiés pleins de clous, de vis, de punaises, d'élastiques, de chevilles, un cutter sans lame, un pinceau aux poils collés, une tenaille rouillée, une pelote de ficelle, un rouleau de sparadrap, deux couvercles de pots à confiture et, quand même, un mètre en métal pliant, de ceux que les menuisiers portent fièrement dans la petite poche conçue à cet effet sur la jambe droite de leur salopette. Au regard de la tâche écrasante qu'Emma lui confiait, ce matériel s'avérait tout à fait insuffisant. Il passa une heure à faire éclater sous l'ongle de son pouce des centaines de bulles de plastique de protection, assis dans le noir, sans parvenir à se convaincre de la nécessité d'envisager une sortie au Bricorama le plus proche. C'était pour lui des lieux tabous, guère plus fréquentables que des vestiaires de stade. De toute façon, s'il fallait s'y résoudre, il était trop tard aujourd'hui. On pratiquait ce genre d'expédition tôt le matin, comme la chasse ou la pêche. "