30/01/2013
Pluie de manuscrits...
... sur le Pédalo Ivre. Problème : la plupart des "poètes" qui me les envoient n'ont visiblement lu aucun des titres qui y sont déjà parus.
Pour simplifier la tâche de tout le monde, voici UN TEXTE signé Patrice Maltaverne qui mériterait d'être copié-collé sur le site de bien des petits éditeurs.
A signaler (rien à voir, sauf que...), la dernière (double) livraison Microbienne. Particulièrement remarquable.
15:47 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : microbe, patrice maltaverne, éditions le citron gare, muriele modély, eric dejaeger
27/01/2013
L’invention de la dynamite
Dans sa salle de bain
Alfred Nobel
se décapsule
une autre bière
avec les dents
comme il le fait
depuis l’enfance.
Glouglouglouglouglou.
Il prend son portable
compose le 0450.48.05.17.75
presse yes
presse yes
presse yes
et BOUM !
A p’us d’Alfred.
21:26 Publié dans C’est quoi, la poésie ? C’est ÇA, Ducon ! | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : dejaeger, nobel, dynamite, poésie belge, bière
25/01/2013
Italia # 5
Autrement ? Le mien texte traduit dans LA langue par Paola Pigani : ICI.
14:25 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : italia, adriano celentano, paola pigani, svalutation
16/01/2013
" Après huit mois de socialisme...
... à la Croix-Rousse, on fait la queue pour avoir du pain !"
Pierre Autin-Grenier (sur son mur Facebook)
13:43 Publié dans Compile Face-Bouquienne, LyonnÈseries | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : croix-rousse, boulangerie, pierre autin-grenier, autin-grenier
15/01/2013
Bientôt...
... dans la collection de poésie dont je m'occupe aux éditions Le Pédalo Ivre... et en format à l'italienne, s'il vous plaît !
11:44 Publié dans a.4) EDITEUR | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jean-baptiste cabaud, magali mélin, le livre pour sortir au jour
13/01/2013
Dimanche prochain...
13:03 Publié dans SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : teyran
07/01/2013
2012
cette jeune femme
qui a aimé un ami écrivain
qui s’en défend
qui se contredit
qui lâche à un moment
que de toute façon
elle déteste ce qu’il écrit
qu’il est comme les autres
comme tous ces types qu’elle lit
sans savoir pourquoi
sans aimer une seule ligne d’eux
cette jeune femme
enfin sincère au finish
08:08 Publié dans a.2) MES TEXTES | Lien permanent | Commentaires (2)
06/01/2013
Mardi et dimanche...
Mardi, je serai au Pata Dôme (superbe salle à Irigny) pour y lire des poèmes pendant une trentaine de minutes. Tout savoir : ICI.
Dimanche, il y a quoi, dimanche ? Le grand retour de... du...
19:37 Publié dans a.5) ANIMATEUR DU CABARET POETIQUE, planches, SIGNATURES | Lien permanent | Commentaires (2)
02/01/2013
Derniers jours de l'année 2012...
... j'achève mon déménagement lyonno-lyonnais, de la Guillotière au plateau de la Croix-Rousse (ma nouvelle adresse pour les personnes bien intentionnées : 105 rue Hénon 69004 Lyon). Et Ikea a fait de moi un homme grâce à sa barre à mine miniature.
Mon ascension sociale irrésistible m'a permis d'acheter des bibliothèques Billy noires, bien plus onéreuses que les Billy blanches qui me suivaient fidèlement depuis des lustres.
Et ? Et suite à tout un jeu de circonstances, je me suis trouvé à lire le roman posthume de mon ami Pascal Garnier (paru cette année chez Zulma).
J'ai souvenir de ce que Pascal m'avait dit de ce roman, alors qu'il en commençait la rédaction et qu'il habitait encore dans son appartement lyonnais de la rue Garibaldi. Juste avant qu'il ne déménage pour un village en Ardèche du nord.
C'est peu dire que la lecture de ce livre m'a troublé. Et pas seulement parce que je le dévorais au milieu de mes propres cartons, que le déménagement brossé au début de ce livre pouvait trouver des échos qui... bref. C'est surtout le roman le plus autobiographique de son auteur (même si "transposition", et patati, et patata). C'était surtout la semaine de Noël.
Un extrait :
" Le garage à présent ne ressemblait plus à rien. On aurait dit qu'une sorte de typhon avait dévasté les pyramides de cartons si soigneusement assemblées par les déménageurs. Des vêtements épars semblables à des algues molles recouvraient des piles de vaisselle, de livres ouverts en éventail, de CD dispersés qu'il fallait enjamber en marchant comme un héron. La cause de ce naufrage tenait au simple fait que pour mettre la main sur un objet de première nécessité (qui bien souvent restait introuvable) il fallait venir à bout, en luttant avec l'énergie du désespoir, d'une montagne de choses et de machins. Si les premiers cartons avaient été méticuleusement remplis et étiquetés, la plupart des autres, portant la mention DIVERS, ne contenait qu'un vrac d'objets dont il ne connaissait même pas l'existence. Et bien sûr, plus on en découvrait, plus la confusion s'étendait jusqu'à ne plus pouloir reconnaître ceci de cela. Seul le hasard pouvait vous être d'une quelconque utilité. Et c'est grâce à lui qu'il tomba sur la caisse de bricolage après avoir fait dégringoler une boite à chaussures qui déversa, en s'écrasant sur le sol, un flot de coquillages. Il en broya quelques-uns en reprenant son équilibre et se mit en devoir de faire l'inventaire de son outillage : un marteau démanché, un tournevis tordu, deux petits pots pour bébé (épinard-jambon, pomme-poire) à moitiés pleins de clous, de vis, de punaises, d'élastiques, de chevilles, un cutter sans lame, un pinceau aux poils collés, une tenaille rouillée, une pelote de ficelle, un rouleau de sparadrap, deux couvercles de pots à confiture et, quand même, un mètre en métal pliant, de ceux que les menuisiers portent fièrement dans la petite poche conçue à cet effet sur la jambe droite de leur salopette. Au regard de la tâche écrasante qu'Emma lui confiait, ce matériel s'avérait tout à fait insuffisant. Il passa une heure à faire éclater sous l'ongle de son pouce des centaines de bulles de plastique de protection, assis dans le noir, sans parvenir à se convaincre de la nécessité d'envisager une sortie au Bricorama le plus proche. C'était pour lui des lieux tabous, guère plus fréquentables que des vestiaires de stade. De toute façon, s'il fallait s'y résoudre, il était trop tard aujourd'hui. On pratiquait ce genre d'expédition tôt le matin, comme la chasse ou la pêche. "
20:45 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pascal garnier, garnier, cartons, éditions zulma, déménagement, croix-rousse