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22/04/2017

Evelyne "Salope" Nourtier

 

Ou bien c’est onze heures avant midi le

ciel est tout bleu, ou le peu qui peut

en être vu est vraiment très bleu ; le linge

sèche vaillamment sur les cordes, il y a parfois

des pigeons qui se jettent avec un cri de

poupée déraillée. Quelquefois presque – dans ce rêve – un avant-reflet

du soleil sur les carreaux blancs d’une arrière-cuisine.

Mais c’est plutôt vers cinq heures l’après-midi ;

c’est du retiédi. La brosse des chiottes frissonne

dans sa vibration personnelle, c’est à un moment

très précis de l’après-midi, je l’ai dit…

l’heure du retiédi. – On ne sait pas ces

choses. Ces choses n’existent pas. Il

n’y a rien à savoir. – Souvent on en apprend plus

dans deux mètres-cubes de chiottes que dans n’importe

quel amphi de fac (évidemment l’exemple est assez

mal choisi) – même dans un haut lieu en plein air.