08/01/2021
Parutions imminentes
Le nouveau Jérôme Leroy. C'est pas rien. Et comme on a bien l'intention que cette année ne ressemble pas à la précédente...
Que voulez-vous? Il n'est pas à la mode, et peu de cinéastes ont aussi peu cherché à plaire. De son vivant, il a été qualifié entre autres de féministe, de misogyne, d'atroce, de dégueulasse, de génie, de sublime. J'ai trouvé cela fascinant, quelqu'un qui dérange autant, cultissime pour les uns, inconnu pour les autres. On a besoin d'œuvres qui osent l'âpreté, le grincement, l'humour cruel. Qui nous font réfléchir. Et c'est pourquoi je trouve très important de (re)découvrir Ferreri.
Un homme amoureux de son porte-clé? Une femme à barbe veut fonder un foyer ? Un homme élever un petit singe? Que fait le dernier couple sur terre? Un homme qui veut calculer combien d'air peut entrer dans un ballon? Quatre amis veulent se suicider? Que faire en cas d'amour fou?
C'est le cinéma de Marco Ferreri, qui disait "Le cinéma ne sert à rien" - le titre que j'ai donné, par provocation est-il besoin de le rappeler, à mon livre qui sort aujourd'hui en librairies - on sait bien, surtout de nos jours, que sans le cinéma et l'art en général on ne vit pas assez.
La couverture est rose fluo, kinky pinky (on vous racontera, les débats furent houleux), et on y voit le sublime duo Deneuve-Mastroianni, dans LIZA, un film écrit par Marco Ferreri et Jean-Claude Carrière d'après le roman de l'immense Ennio Flaiano.
(PS/ Vous n'avez pas besoin d'avoir tout vu pour lire le livre, le point de départ est cette méconnaissance, justement!)
Gabriela Trujillo
04:34 Publié dans où je lis | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jérôme leroy, vivonne, leroy, gabriela trujillo, ferreri, marco ferreri le cinéma ne sert à rien, capricci